Récit fantastique

Cela faisait une semaine que ma grand-mère était morte. Ma famille s’était réunie et il avait été décidé que chacun pourrait garder un souvenir. Après son enterrement nous avions pris rendez-vous pour la semaine suivante afin de faire du tri dans sa maison avec mes cousins.

Apparemment je fus la première sur les lieux. Je décidai de rentrer puisque que je possédais un double des clés.

La maison était plongée dans le noir, alors à tâtons je cherchais l’interrupteur. Ouf trouvé ! Un instant j’ai cru que l’électricité était coupée mais finalement la lumière éclaira le hall d’entrée.

En voyant cette maison vide, je ne pus m’empêcher de faire un retour en arrière et de voir ma grand-mère dans sa petite robe et son tablier fleuri assorti.

[Qu’il était doux le temps où elle nous préparait des confitures maison et des tartes tatin.]

Je chassais ce souvenir de mes yeux afin de ne pas pleurer et je commençais à faire le tour de la salle à manger pour repérer un bibelot qui pourrais me servir de souvenir. [Il est vrai que ma grand-mère possédais une collection incroyable de bibelots tous plus farfelus les uns que les autres. Cependant chacun avait une histoire. Ils avaient été acheté lors de voyages, au détour d’une brocante ou d’un vide grenier.]

Quand soudain un petit bruit me m’y en alerte. Je pensais être seule dans la maison n’ayant pas vu de voiture à l’extérieur. Je restais une bonne minute sans bouger mais rien plus de bruit.

Je décidais de monter à l’étage pour voir si quelque chose attirerait mon attention. Et tout d’un coup je me rappelais qu’il existait une pièce secrète dans la bibliothèque, pièce que nous n’avions pas pu explorer avec mes cousins car nous n’avions jamais trouvé la porte d’accès.

Arrivée dans la bibliothèque, excitée à l’idée de trouver cette pièce avant eux, je me m’y en quête de trouver l’ouverture. Mais de nouveau ce bruit comme un frottement me perturba.

J’ôtai les livres de la 1ère étagère pour voir si l’ouverture se trouvait à cet endroit. Mais rien. 2e étagère toujours rien. Et là après le dernier livre de la 3e étagère un bouton doré. J’entrepris de tourner à droite puis à gauche le bouton mais la porte ne s’ouvrit pas. Alors j’ai appuyé de toutes mes forces dessus et la porte a fini par s’ouvrir en grand.

Dans ma précipitation je perdis l’équilibre et j’ai heurté le mur. Patatras me voilà allongée par terre.

[Quelques heures plus tard, j’étais au beau milieu d’une salle entourée de marionnettes.]  J’étais à la fois satisfaite d’avoir réussie à trouver la pièce secrète avant mes coussins mais pas du tout rassurée par l’atmosphère de cette pièce. Il se dégageait quelque chose de pas naturel. La peur commençait à m’envahir et je me retournais pour faire demi-tour. Quand soudain une marionnette me tapota sur l’épaule.

Je me mis à hurler et fis un bond de côté. Les yeux grands écarquillés, je regardais autour de moi et voyait une dizaine de marionnette hocher de la tête et taper dans leurs mains. J’ai réussi à atteindre la porte mais elle s’était refermée.

Alors j’ai crié le plus fort que je pouvais, et à ma grande surprise, mon cousin avait entendu mes cris et m’ouvris la porte.

Une fois sortie de cette endroit terrifiant, je lui racontai que les marionnettes m’avaient interpellé et avaient tapé dans leurs mains. Il éclata de rire et me dit qu’en voyant ma bosse sur la tête j’avais surement dû rêver et qu’il n’y avait pas de marionnettes dans cette pièce.

...