Nouvelle Fantastique 4ème

J’ai fini ma rédaction notée de français lorsque la sonnerie retentit enfin. Je n’ai rien écrit, je n’en peux plus, il faut que je sorte de cette classe. Cette rédaction est la plus ennuyante de toute ma vie !!!

C’est le dernier cours de la journée, il est dix huit heures et les vacances d’été commencent. Je sors en premier de la classe et me précipite vers le couloir qui est très sombre pour rejoindre l’escalier qui mène à la cour du lycée. Surpris, je scrute la cour mais je n’y vois personne, je trouve cela très bizarre, d’habitude on se bouscule pour se frayer un chemin parmi tout le monde. Je pars malgré tout du lycée pour aller chez moi. Je suis épuisé et la nuit commence à tomber lentement. Je remarque que, sur la route pour rentrer chez moi, il n’y a personne : ni en voiture, ni à pieds. Je commence à avoir vraiment peur et je me demande même si je ne suis pas entrain de rêver. Cette rédaction m’a tué. Je n’arriverai pas à rentrer chez moi, je vais m’écrouler de fatigue. Le supplice est enfin terminé : je vois ma maison. Je rentre enfin chez moi mais il n’y a personne : ni ma mère, ni mon frère, ni mes chiens. Je n’ai pas le temps de me demander pourquoi est-ce qu’ils ne sont pas là? Je monte les escaliers pour me diriger vers ma chambre. Je dépose toutes mes affaires par terre : mon sac, mes vêtements, mes chaussures et je m’étale sur mon lit comme si je n’avais pas dormi depuis des mois, épuisé par cette journée interminable.

Je me réveille, je regarde ma montre, il est dix huit heures. Je suis surpris d’avoir dormi un jour entier mais je suis également étonné aussi d’être autant fatigué avec tout ce temps de sommeil. Je n’ai même pas envi de manger. Je m’habille et je regarde la télé sur le canapé au rez-de-chaussée. Il n’y a toujours personne à la maison. Au bout de dix minutes, à peu près, je regarde ma montre : il est encore dix huit heures. Puis je vais sur mon ordinateur, il est bloqué : aucune commande ne répond, l’écran est figé et l’horloge de l’ordinateur affiche dix huit heures ! Il a du se passer quelque chose a dix huit heures dans le quartier, et même dans toute la ville peut être ! Je sors donc dehors pour voir ce qu’il se passe, mais personne. Aucun bruit, juste le croassement des grenouilles dans le marécage en contre bas. Je dois sûrement faire un cauchemar. Je ne sais plus quoi faire, j’ai trop peur. Je décide de retourner dans mon lit. Soudain apparaît une petite fille à la fenêtre de ma chambre. Que je crois connaître ! Je monte en courant dans ma chambre pour la voir, elle sait peut-être ce qu’il se passe ici. Mais arrivé dans ma chambre, personne. Et voila que maintenant j’ai des hallucinations. Je m’allonge sur le canapé au rez-de-chaussée, désespéré.

Je me réveille en sursaut, voyant ma sœur, Clara, qui est morte noyée dans notre piscine il y a deux ans, elle avait trois ans. Je suis terrifié, de la voir debout devant moi, j’ai du m’assoupir deux minutes. Elle me dit : « Mike tu dois me sauver ». Moi, affolé, je lui dis : « Mais comment ça se peut que tu sois là ? ». Et elle disparaît lentement. Je ne peux plus bouger. Je n’ai pas compris ce qu’elle voulait dire ! Comment veut-elle que je la sauve ? Je décide d’aller au cimetière, à deux kilomètres d’ici. Je n’y suis jamais allé car je n’arrive pas à faire mon deuil.

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