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Question de Corpus, séance 2

Cours : Question de Corpus, séance 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2019  •  Cours  •  549 Mots (3 Pages)  •  451 Vues

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PREMIERE ES - Question de corpus – SEANCE 2

Question de corpus : Comment est présentée la lecture dans les textes du corpus?

Problématique proposée: pourquoi la pratique de la lecture est-elle nocive dans ces textes ?

Deux grands axes :

  • La relation du personnage à la lecture;
  • Le personnage-lecteur et le lecteur : la question du miroir ;

Quatre grandes idées :

  • La lecture est une pratique dangereuse

Textes A/B/C/D ;

  • La lecture est une pratique avant tout individuelle, qui forge un individu

Textes A/B/C/D ;

  • De l’apprentissage à la fuite dans la rêverie

Textes A/B/C ;

  • La lecture comme moyen de se révolter

Texte D ;

Deux paragraphes d’analyse à insérer :

     Confrontés à un réel décevant, Don Quichotte, Emma Bovary et  Jacques Vingtras [le narrateur de l’Enfant] se réfugient dans les livres. Les narrateurs expriment cette soif expriment cette soif en multipliant les accumulations. L’imagination de Don Quichotte se peuple d’ « enchantements, querelles, défis, batailles, blessures, galanteries, amours, tempêtes et extravagances impossibles », celle d’Emma Bovary d’ « amours, amants, amantes, dames persécutées s’évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu’on tue à tous les relais, chevaux qu’on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments, sanglots, larmes et baisers, nacelles au clair de lune, rossignols dans les bosquets, messieurs braves comme des lions, doux comme des agneaux, vertueux comme on ne l’est pas, toujours bien mis, et qui pleurent comme des urnes ». Jacques Vingtras est « resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité, collé aux flancs de Robinson, pris d’une émotion immense, remué jusqu’au fond de la cervelle et jusqu’au fond du cœur ».

        Le  point de vue omniscient  des textes A et B adopté par le narrateur a pour effet d’accentuer le caractère vivant de la pratique de la lecture, et rappelle au lecteur qu’il s’agit avant tout d’un échange. Emma Bovary et Don Quichotte se perdent dans leurs lectures car ils ont rompu tout contact avec leurs entourages ; nous les observons avec une distance teintée d’ironie. Le narrateur de L’Enfant, qui s’exprime d’un point de vue interne, multiplie les phrases exclamatives car son sentiment de perdition est à la mesure de la joie qu’il éprouve à sentir que quelqu’un lui porte encore  de l’attention, fût-ce  « le petit pion ». Beatty expose à Montag le  vrai visage du système pour lequel il œuvre : le  lecteur se trouve implicitement invité à réfléchir aux propos de Beatty car ils lui sont ainsi indirectement adressés.  

INTRODUCTION POSSIBLE:

Le corpus proposé regroupe quatre extraits de roman qui traitent du personnage lecteur. Le premier texte est un extrait de Don Quichotte de la Manche de Miguel de Cervantès , date de 1605. Le second texte est un extrait de Madame Bovary de Gustave Flaubert, publié en 1857 . le troisième texte est un extrait de L’Enfant de Jules Vallès, paru pour la première fois en 1878. Le dernier texte, enfin, est tiré de Farhenheit 451, roman de Ray Bradbury paru en 1953. Nous verrons pourquoi la lecture est une pratique nocive. Tout d’abord, nous nous pencherons sur la relation du personnage à la lecture, avant d’étudier la relation du personnage-lecteur au lecteur lui-même.

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