Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas ?

Question # 1 : Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas ?

Après avoir lu le cas du grossiste Maynard Limitée, j’ai relevé plusieurs anomalies, donc principalement le problème du harcèlement psychologique entre Madame Juliette Morenz, directrice des ventes et M. Pierre Brunet, coordonnateur au Service de l’exportation. Elle lui fait la vie dure et passe son temps à chercher la moindre petite erreur qui pourrait survenir. L’extrait qui suit vous démontrera l’attitude de Mme Morenz face à M. Brunet.

« Pierre ne met pas en doute les compétences de Mme Morenz, car elle est très dynamique et fait de bonnes actions, mais elle fait également des erreurs de jugement et elle est incapable d’en admettre une seule, On peut comparer Mme Morenz à une bombe à retardement : toujours prête à exploser, jamais contente, elle empoisonne l’existence. »

Nous constation que le Président joue un rôle peu actif dans l’entreprise. La gérance et la prise des décisions et redirigée vers la directrice générale adjointe et la directrice des ventes. Voici l’extrait qui le confirme :

« Bien que le président ait, dans l’organigramme, une position hiérarchique en évidence, son style de direction est plutôt effacé. L’axe décisionnel converge surtout entre la directrice générale adjointe, Mme Boisvert qui est en liaison avec la directrice des ventes, Mme Morenz .»

Le noyau dur des employés a beaucoup d’ancienneté. La compagnie connaît un haut taux de roulement de personnel et a de la difficulté à garder son nouveau personnel. Ce qui fait en sorte que la direction accorde peu de confiance aux subordonnés.

La direction a peu d’écoute envers les employés et ne laisse pratiquement pas de place au changements dans leur poste de travail. Les employés sont insatisfaits du climat mais ne laissent rien paraître. Voyons l’extrait :

« Mme Boisvert et les autres directeurs sont convaicus qu’on ne peu pas améliorer les choses. Pierre comprend que les initiatives créatrices ne sont ni encouragées ni sollicitées, les directeurs se complaisant, dans une certaine léthargie, à dupliquer les mêmes stratégies, année après année, sans innovation. »

Le salaire moyen est très faible et le processus de formation n’est pas structuré. Donc, par défaut, la compétence des employés laisse à désirer.

Quand un pépin survient, tout et chacun laisse planer que ce n’est pas leur responsabilité. La faute est attribuée à quelqu’un d’autre. Voici ce que le responsable de l’entrepôt a à dire :

« Moi, je fais mon travail… qu’ils s’arrengent avec leurs problèmes ! Ça ne me regarde pas! »

Du côté organisationnel, l’entreprise ne se préoccupe pas de la disposition des lieux et d’une bonne salubrité. Nous constatons des étagères délabrées, des salles de préparations éparpillées et irrégulières, des comptoirs malpropres et malodorants.

Les quais de chargements et de déchargements sont mal situés car ils causent, et ce à plusieurs reprises, des engorgements pour les allers et venues de la circulation.

Par contre, la disponibilité et la variété des produits offre un excellent rapport qualité-prix.

Plusieurs plaintes de la part des clients ont été faites à M. Brunet. Magasiner chez Maynard limitée est peu attrayant à cause des étagères désordonnées, l’insalubrité et la disposition laisse à désirer. En résumé, c’est plutôt désagréable.

Regardons l’extrait suivant :

« Une première visite chez Maynard limitée frappe par la vétusté des équipements et la non-ergonomie des lieux. On remarque des chambres froides, des étals de viande, des bureaux et des salle de préparations disséminées de façon erratique; les différents comptoirs (fromage, fruits et légumes, etc.) sont sales et malodorants. »

Question # 2 : Quelles sont les causes et les conséquences des situations problématiques que présente ce cas ?

En analysant le cas Maynard Limitée, nous constatons que le problème vient plus précisément du niveau administratif bien que les deux autres niveaux stratégique et opérationnel soient défaillants.

Premièrement, nous avons un président effacé et toute la responsabilité repose sur les épaules de madame Boisvert, directrice générale et madame Morenz, directrice des ventes. Bien que Madame Boisvert agisse en tant que directrice générale, il est évident qu’elle ne s’implique ni de proche ni de loin dans l’entreprise. Elle semble faire uniquement son travail de bureau sans trop se soucier des intérêts de l’entreprise. Elle agit uniquement en lien avec ce que madame Morenz lui rapporte.

Par conséquent, les prises de décisions sont loin d’êtres éclairées. Je dirais qu’elles sont plutôt prises à l’aveuglette et que par le fait même, cette prise de décision rapide donne tout le terrain voulu à madame Morenz pour mieux gérer. Cette situation nous ramène à un vieux dicton bien connu sous : Diviser pour mieux régner.

Regardons l’extrait qui résume précédemment :

« En fait, l’entreprise Maynard limitée a un noyau dur d’employés ayant une grand ancienneté, mais en raison d’un haut taux de roulement du personnel subordonné, elle a de la difficulté à se renouveler. Le pouvoir au sein de Maynard Limitée est centralisé entre les mains de la DGA, Madame Boisvert et de la directrice des ventre Madame Morenz. L’ensemble de la direction, incluant Madame Morenz, n’a qu’une confiance minimale envers les subordonnés et n’accorde que peu d’écoute et de place aux suggestions.»

Deuxièmement, l’ensemble du personnel n’est pas consulté et il est plutôt mis devant le fait accompli.

« Beaucoup d’employés sont insatisfaits du climat qui règne et du fait qu’il leur soit difficile d’apporter des changements dans leur poste de travail, mais ils n’en laissent rien paraître. Le salaire moyen est très faible, le processus de formation est non scructuré, ce qui fait que la compétence de plusieurs laisse réellement à désirer.»

Troisièmement, lors de l’embauche de monsieur Pierre Brunet, la description de tâche n’a jamais été définie clairement. Madame Morenz lui a mentionné que son

...