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Poème, question de synthèse

Lettre type : Poème, question de synthèse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Juin 2018  •  Lettre type  •  502 Mots (3 Pages)  •  469 Vues

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Français

Question de synthèse

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 Ce corpus est composé de trois extraits de pièces de théâtre, ayant pour thème commun le sentiment de jalousie. L'un est un extrait de l'acte V, scène 2 de Othello de Shakespeare (1604), le second est tiré de la scène 1 de La jalousie du Barbouillé de Molière (1660), et le dernier est un passage de l'acte IV, scène 6 de Phèdre de Racine (1677).

Quelles sont les caractéristiques communes du sentiment de jalousie dans ces trois extraits ?

Othello, héros éponyme de la pièce de Shakespeare, ainsi que Phèdre dans celle de Racine, manifestent tous deux leur jalousie en exprimant leur amour. Ainsi, ce premier ne cesse de couvrir Desdémonia, son épouse qu'il soupçonne de tromperie, de baisers « encore un baiser ; encore un (il la couvre de baisers) » l.11, « je t'aimerai après... encore un ! Voici le dernier. » l.13, alors que la seconde, perdue dans ses chagrins pour une romance impossible manifeste son désir pour Hyppolite à travers son « malheur » l.22 ainsi que ses « pleurs » l.23. Quant au personnage de Barbouillé, il n'exprime pas particulièrement d'amour.

Cependant, ces trois personnages expriment tout de même de la tristesse à travers cette jalousie. En effet, Othello affirme « cependant, je ne veux pas verser son sang, je ne veux pas percer son sein » l.2,3  « Jamais baiser si doux ne fut si fatal. Il faut que je pleure » l.13 tandis que le Barbouillé déclare être « le plus malheureux de tous les hommes » l.1 et s'apostrophe lui-même en s'écriant « Ah ! Pauvre Barbouillé, que tu es misérable ! » l.4,5.

Phèdre, quant à elle, s'annonce « et moi, triste rebut de la nature entière, je me cachais au jour, je fuyais la lumière ; La mort est le seul dieu que j'osais implorer. » l.15,16,17 qui indique que sa tristesse est beaucoup plus importante que les deux précédents, car son chagrin fut si grand, qu'elle en appelait la mort.

De plus, ils révèlent tous trois un sentiment de colère et de jalousie. Phèdre dit vouloir « perdre Alice » l.35 après avoir laissée éclater sa fureur « Ah ! Douleur non encore éprouvée! » l.1 « Tout ce que j'ai souffert, […] n'était qu'un faible essai du tourment que j'endure. » l.3,6 alors que Othello, ne sachant pas que sa femme n'a pas d'amant, déclare sous la rage « pourtant il faut qu'elle meurt » l.3 «et je veux te tuer » l.12. En ce qui concerne la pièce de Molière, le Barbouillé s'annonce seul à haute voix « j'ai une femme qui me fait enrager » l.2 et cherche désespérément un moyen de « la punir »  l.5, « si je la tuais...[...] Que diable faire donc ? » l.7.

Ce corpus de trois textes montre bien comment la jalousie se manifeste différemment selon les différents personnages cités.

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