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Philosophie: Le Langage

Dissertation : Philosophie: Le Langage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2015  •  Dissertation  •  981 Mots (4 Pages)  •  1 065 Vues

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Le silence ne dit-il rien ?

       Chaque homme au cours de sa vie a connu ce qu'est le silence, et ce qu'il provoque lorsque ce dernier se manifeste, cependant nous pouvons nous rendre compte qu'il n'y a pas une seule interprétation que l'on peut faire du silence. On est en droit de se demander donc : « Est ce que le silence à un sens ? » Premièrement, nous allons voir que le silence possède un sens, puis ensuite, qu'il peut être craint, et enfin le rapport qu'il y a entre le silence, la parole et la pensée.

       Tout d'abord, le silence marque l'arrêt de la parole, et ainsi ce que l'on pourrait supposer au début, le néant, car l'arrêt de la parole marquerait l'arrêt de l'expression de la pensée. Cependant ce n'est pas le cas, car le silence n'est pas le néant, il est relatif à la pensée, qui peut continuer de s'exprimer malgré le silence. Mais le silence est aussi, et il est essentiellement le fond sur lequel se produit le bruit, comme la parole, car le silence représente aussi le repos face au bruit qui peut parfois être assourdissant.

Le silence peut donc aussi être un moment de recueillement, où l'on réfléchit à sa pensée, on se prépare à l'exprimer et représente donc quelque chose d'important. De plus on ne peut jamais parvenir à obtenir un véritable silence, car il y a toujours un bruit, un son que l'on entend.

Le vrai sens du silence est donc défini par sa valeur, or sa valeur c'est nous même qui lui accordons, c'est donc pour cela que il y a plusieurs aspects du silence, qui n'ont pas le même sens.

Mais le silence peut aussi être sujet de crainte, car en effet le silence peut poser problème s'il a un sens. En effet, il peut provoquer une gêne, par exemple dans le cas où l'on se retrouve seul avec une personne qui nous est inconnue, on ne sait pas quoi dire, et le silence pèse encore plus.  L'homme peut aussi se murer dans le silence par peur de la réaction de l'autre, de dire n'importe quoi ou de gêner, et ainsi créer un décalage dans le dialogue, si l'on en vient à exposer sa pensée.

Car il y aurait un autre silence dont on pourrait avoir peur, celui de l'incompréhension, du mépris , du désintérêt ou même de l'indifférence, que l'on retrouve quand on parle à quelqu'un qui n'a que faire de notre pensée ou qui ne l'assimile pas, on se retrouve dans un silence similaire à celui provoquant une gêne, car on ne sait quoi répondre à cette personne. De plus, ce silence peut aussi poser problème lorsque soi même on ne veut pas se taire, en effet si l'on s'exprime sur un sujet ou une idée dont on ne maîtrise pas totalement le sens, et que l'on a tort, on pourrait se risquer à insister, car on n'admet pas que notre discours est insignifiant, et ainsi pas seulement qu'il ne plaît pas, mais aussi qu'il est erroné et complètement faux.

Ce silence qui peut être objet de crainte montre bien qu'il a un rapport avec le langage, et aussi un sens et une valeur qui évidemment, diffère selon les gens, car ce n'est pas seulement un vide de mots et de phrases, c'est aussi un moment propice à certaines réactions dont nous pouvons être victimes.

Cela nous amène donc a penser que le silence à un rapport entre la parole et la pensée, qui a un sens tout comme la parole et la pensée. Le silence prépare la parole, et donc par logique la pensée, car le moment de silence dans une conversation permet de nous faire réfléchir sur nos propos, et de rebondir sur ces derniers pour pouvoir faire avancer notre argumentation.

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