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Peut-on en finir avec les préjugés ?

Dissertation : Peut-on en finir avec les préjugés ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2020  •  Dissertation  •  1 893 Mots (8 Pages)  •  866 Vues

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Pommier                                                                                                            Mr Bourotte
Charly                                          Dissertation philosophie:               

TES1                                                    Peut-on en finir avec les préjugés ?

Dire qu'un juif est forcément avare de sous, croire que l’apparence détermine une personne, apparaissent comme des préjugés. Effectivement, ces opinions ont été admises sans jugement, ni raisonnement. Un préjugé est souvent employée dans un sens péjoratif, pour dénoncer l’erreur ou même l’absence de réflexion, qui conduit l’individu à adhérer à une idée fausse, idée fausse qui n'est pas bien fondé par le sujet. Les individus sont même prêts à défendre leurs préjugés contre des idées justes, alors que ces affirmations n’ont jamais été prouvées scientifiquement. Ces prejugés laisse pousser des ailes aux "bourreaux" car ils se sente supérieur aux personnes victimes de ces préjugés. De ce fait, est-il réellement envigeasable de considérer que les hommes sont capables de ne plus juger avant de connaitre ?  En quoi les préjugés influencent nos actions et par quels moyens pouvons-nous les dépasser et donc nous libérer ?
    Dans un premier temps nous verrons que les préjugés sont effectivement présents dans notre manière de voir le monde . Puis, nous démontrerons que les préjugés peuvent nous aveugler et influencer nos actions . Enfin, nous nous demanderons s’il est possible de dépasser les préjugés.

Les prejugés sont par exemple, des opinions courantes, ils peuvent être basés sur des croyances, et superpositions. Les préjugés peuvent se définir de même pas des idées fausses. Au fur et à mesure que le temps passe, les visions évoluent. Si l’on prend l’exemple de la famille, on peut remarquer un changement de l’estime des enfants envers leurs parents. A leur naissance, ils ne sont pas encombrés par les préjugés : ils sont innocents et ne savent pas juger ce qui est bien ou mal. Dès les premières années, l’enfant prend conscience de la place importante de ses parents au sein même de sa vie. L’amour s’installe envers ses parents. C’est à l’âge de l’adolescence que les relations commencent à être conflictuelles. Le modèle qu’étaient les parents pour l’enfant est déchut. L’enfant ressent le parent comme une barrière, un poids. Les préjugés qui consistait en la croyance de parents cultivés, instruits, parfaits , comme étant des modèles deviennent une toute autre réalité . Ainsi, les préjugés apparaissent naturels pour un enfant mais cette perception perdure tout au long de la vie. Ces préjugés deviennent habituels. Le préjugé est une seconde nature qui exercerait une sorte de tutelle sur les autres par les préjugés. Ces habitudes diffèrent selon le genre, selon la classe sociale, mais dans les deux cas, ils déterminent fortement les comportements, les opinions … L’habitude, la routine apparait naturel à l’individu. Par exemple, il était considéré comme naturel que les noirs sois vus comme des esclaves. De même, les difficultés à obtenir dans la politique la parité homme-femme fut parfois assez périlleuse. Ce que l’on observe donc c’est qu’au sein de la société les préjugés sont bien présents car ils s’imposent à nous dès l’enfance et sont réactivés tout au long de la vie. On ne peut pas les nier. Ils apparaissent comme naturels dans la mesure où ils limitent la liberté de choix des individus. Ils représentent déjà une influence négative sur l’homme. Ce qui nous rapproche d’une vision péjorative de ce concept, qui peut être parfois synonyme de soumission. Cette dernière peut prendre la forme de tyrannie d’opinion publique. Cette soumission éloigne l’individu de la raison qui permettrait un jugement fondé sur l’existence de la vérité. Le préjugé est donc à détruire car il nous éloigne d’une perception objective et absolue de la vérité.

         D'après la vision de Kant, le préjugé limite notre vision sur le monde, dans le sens ou l’individu ne cherche pas à aller plus loin que ce qu’on lui a suggéré. Le préjugé reposerait sur le désir de l’homme de ne pas exercer sa pensée. A l’époque des lumières, et d’après Kant, La « minorité intellectuelle » s’expliquerait par la paresse et la lâcheté, qui fai que l’individu se retienne de penser par lui-même. Le sujet n’est pas tenté par une réflexion faisant appel à sa raison. On peut se questionner afin de comprendre pourquoi, dans ces situations, les Hommes ne cherchent pas à réfléchir par eux même. C’est en réalité la peur, qui les contraint d’aller plus loin que les préjugés. Par conséquent, le préjugé peut être qualifié comme une source d’ignorance. Cet effort que l’homme ne fait pas, vient d’une occupation du monde tel qu’il est. La perception est alors immédiate, de même que son interprétation : on juge un objet que l'on perçois en fonction de ce qu'on a l’habitude de voir. Pour Descartes, la connaissance nous permet, si elle est suffisamment  développée, de nous "raisonner" et de nous détourner des impulsions qui viennent  de notre corps. Ainsi, les préjugés faussent notre manière de voir le monde. Aujourd'hui les préjugés des hommes peuvent pousser ces derniers à rejeter certains individus, qui sont pourtant leurs pareil. L'Homme devient un être mauvais et pervers, porté à réaliser ses intérêts au détriment des autres.
L'idéologie est un système de pensée obligatoire et unique. On a ici une vision forte du préjugé qui peut aller jusqu'à la propagande, l'embrigadement... Aujourd'hui, sous une forme moins violente mais réelle, on assiste à des formes de préjugés bien vivantes qui peuvent être vécu sous la forme de discriminations, inégalités, ségrégations ou racisme. Il existe des  préjugés défavorables à l'égard des femmes sur le marché du travail. Ce qui se traduit par les inégalités de salaire, d'accès aux carrières... De même, les idées reçues envers les homosexuels conduits à des formes d'exclusion qui peuvent finir en suicides.  Malgré l'enracinement profond des préjugés l'homme est cet être qui, par la raison, se montre justement capable de s'interroger à nouveau lui-même, pour échapper à ses propres imperfections. Même si cela paraît insurmontable, il est en fait possible de dépasser les préjugés.

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