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Peut on en finir avec les préjugés ?

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Par   •  10 Mars 2022  •  Dissertation  •  1 831 Mots (8 Pages)  •  784 Vues

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Peut-on en finir avec les préjugés?

Dans notre société, les préjugés sont partout, ce sont des idées reçues qui ne nous appartiennent pas mais que l’on croit et que l’on utilise malgré leurs incertitudes. Nous pouvons voir à partir d'une expression très simple, par exemple lorsque l’on dit qu’une personne est pleine de préjugés, on sous-entend qu’elle ne pense pas vraiment, qu’elle n’a pas de propre opinion. Avec des idées déjà toutes faites, on est donc dispensé de penser par nous même et de faire l’effort d’avoir un avis personnel puisque le préjugé vient avant le jugement et nous prive d’autonomie. Nous allons donc nous demander si nous pouvons en finir avec les préjugés. Si le préjugé est à rejeter car il est un obstacle à la pensée, est-il possible de le faire? Si il est impossible de penser sans préjugés, est-il possible de bien penser? On peut aussi s'interroger sur le fait que les préjugés ne sont pas tous mauvais, alors, de quelles manières peut-on se positionner par rapport aux préjugés ?

Pour répondre à ces questions, nous allons voir dans un premier temps pourquoi on ne peut pas en finir avec les préjugés. Ensuite nous allons voir si il est possible de penser par nous même, on prendra l’exemple de plusieurs philosophes pour appuyer notre idée, on se demandera de quelles manières le philosophes se rapportent aux préjugés. Pour finir on verra pourquoi il ne faut pas en finir avec eux, s' ils sont utiles ou non.

Si les préjugés sont partout dans notre quotidien, on ne peut pas en finir avec eux.

En effet, ils sont indéracinables puisque on y adhère sans se poser de question et ainsi tout le monde finit par y adhérer que l’idée soit vraie ou fausse. Par ailleurs, comme on peut le voir dans l’extrait de L’art d’avoir toujours raison d' Arthur Schopenhauer en 1831, aux pages 48 et 49 il y aborde la construction des préjugés. D’après lui ce sont l’opinion de deux ou trois personnes qui influent un grand nombre d’autre personne, mais en plus, les personnes ayant un avis différent du préjugé passerait pour “des esprits inquiets, en révolte contre des opinions universellement admises, et des impertinent qui se croyaient plus malins que tout le monde”. C’est donc l’influence et le manque de connaissance qui nous pousse à soutenir ces thèses infondées. Il est donc impossible d'arrêter leur propagation, et même si on arrivait à démontrer qu’un préjugé est faux il y aura toujours deux ou trois personnes pour en créer de nouveaux.

De plus, ils sont naturels, ils nous entourent et sont partout et font donc partie de la normalité, on ne les questionne plus et on leur fait confiance. Depuis notre enfance on est confronté aux préjugés sans même s'en rendre compte puisque lorsque l’on est enfant on ne pense pas encore par nous même. Alors nos parents et nos professeurs sont là pour nous former mais ce n’est que de l’enseignement et ça nous opprime et nous empêche de penser par nous même. Nous avons pris le réflexe de croire les personnes que l’on pense plus intelligentes que nous, auxquelles nous sommes inférieur, il est donc impossible dans ces conditions de penser par nous même et donc de mettre un terme aux préjugés.

Enfin, les préjugés sont nécessaires, on ne pourrait pas se donner la peine de réfléchir en prenant en compte tous les acteurs de chaque situation pour créer son avis. Ainsi il est donc préférable dans certains cas d’avoir des idées toutes faites pour nous guider et pour aider un raisonnement futur. De plus, on ne peut pas être méfiant toute notre vie et douter de tout ce qu'on enseigne, par exemple on fait confiance à notre médecin sans chercher à savoir si il a raison car on ne peut pas tout vérifier et tout questionner. Il est nécessaire d’avoir des idées déjà toutes faites auxquelles on peut adhérer sans se questionner, on ne peut pas chercher la vérité éternellement. Des fois il faut savoir faire confiance aux personnes qui ont pensé avant nous pour nous éviter un effort perpétuel.

Maintenant que l’on a vu qu’on ne peut pas en finir avec les préjugés à cause de la difficulté et de leur nécessité dans la société, on va se demander s' il est possible d’essayer de penser par nous même.

Même si les préjugés sont tout le temps présents et nous guide on peut entreprendre d’avoir notre propre pensée.

En effet, penser par nous même pourrait éradiquer quelques préjugés et aider à créer notre propre opinion sur un sujet. Mais en essayant de concevoir nos idées et avis on va faire face à un problème de taille : la paresse. Si nous sommes attachés aux préjugés c’est parce qu’il nous dispense de faire l’effort de réfléchir, alors nous sommes habitués d’utiliser des idées toutes faites sans se poser de question sur leur origine ou sur leur sens. Qu’elles soient vraies ou fausses ses idées sont confortables et nous entraînent dans un cercle vicieux que l’on répète sans cesse comme les mauvaises habitudes. Ainsi dans Définitions in Les Arts et les Dieux d’ALAIN en 1953, à la page 1081, l’auteur nous fait une définitions des préjugés en nous expliquant que les préjugés s’appuient sur des passions dont la paresse : “Le préjugé peut venir

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