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PESTEL Fast Food

Étude de cas : PESTEL Fast Food. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2021  •  Étude de cas  •  2 918 Mots (12 Pages)  •  1 819 Vues

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Le PESTEL

  1. Politique

Conscient de l’impact qu’on les importations de denrées alimentaires, notamment sur les agriculteurs et éleveurs locaux, il faut savoir que pour protéger ces secteurs, il existe une politique qui permet de réguler les importations afin qu’il ne dépasse pas un certain quota. Il faut aussi savoir que le règlement de la Commission Européenne (CE) n°669/2009 du 24 juillet 2009 modifié instaure des contrôles renforcés à l'importation de certains aliments pour animaux et certaines denrées alimentaires d'origine non animale.

Sachant dans un premier temps qu’en France en 2016, selon les chiffres de la Commission des comptes de l’agriculture, le revenu moyen d’un agriculteur était de 18 300€ par an et que dans un second temps, le secteur agricole traversait plusieurs difficultés à répétition essentiellement dû aux importations de produits qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que sont soumis les produits français leur accordant une position défavorable à cause de la compétitivité des filières du Mercosur notamment.

Ainsi, en France, il est important pour le ministère de l’agriculture et de l’alimentation de protéger les éleveurs français. Faisant partis des pays de l’UE qui ont les plus fortes productions aussi bien végétales qu’animal. La France également soutenue par d’autre états membres considère que des accords agricoles avec comme objectif une meilleure ouverture des marchés dans un contexte actuel de mondialisation des échanges ne peut qu’être néfaste pour les agriculteurs locaux. Le but de la France étant principalement de réduire aux mieux et aux nécessaires les importations, d’éviter un excès d’importation, d’où cette volonté de vouloir ajouter des restrictions ou des limites dans les accords commerciaux.

L’exemple de l’accord UE/Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) avec la volonté d’intégrer une limitation de la quantité d’importation de la part de nombreux pays de l’UE dont la France illustre ces propos. Face à la crainte de nombreuses personnes sur l’avenir des agriculteurs lors des négociations de ces accords, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation n’a pas hésité à répondre à un grand nombre de question écrite par des sénateurs.

        

        D’autre part, il est important d’évoquer les politiques de préventions liés à la surconsommation des produits de la restauration rapide, principalement des fast-foods. Depuis 2004, avec l’article L.2133-1 du code de la santé publique, issu de la loi n°2004-806 du 9 août 2004 prévoit que pour toutes les publicités en faveurs des boissons avec ajouts de sucre, de sel, d’édulcorant de synthèse et des produits alimentaires manufacturés doivent contenir une information à caractère sanitaire

Ainsi, par le biais de diverses associations, principalement Manger Bouger avec son programme national nutrition santé (PNNS), nous retrouvons dans la majorité des pubs incitant à la consommation de nourriture certaines recommandations pour consommer bien et sainement avec « Manger au moins 5 fruits et légumes par jour ». Ces préventions ont diverses buts et effets.

Tout d’abord, il est important de savoir que plus les années passent et plus la consommation de fast-food augmente aussi bien en Europe qu’en France. Cette consommation peut s’avérer dangereuses et peut avoir plusieurs effets néfastes. On parle notamment d’obésité, de diabète et des maladies cardiaques.

Ensuite, cela va apparaitre directement comme une menace pour le marché de la restauration rapide mais tout particulièrement pour les fast-foods. Ces préventions feront passées la nourriture des fast-foods comme très peu saine et voudront réduire la consommation actuelle. Le but étant de faire comprendre aux personnes qui verront l’une des pubs avec ces messages d’avertissement de réduire voir de stopper certaines de leurs habitudes de consommations.

Au contraire, cela peut apparaitre comme une opportunité pour les restaurateurs de la restauration rapide proposant du fast-good, leur permettant ainsi de mettre en avant leur produit.

Conscient de la menace de ces messages ajoutés aux pubs, certains géants du secteur tel que McDo n’affichent aucun message sanitaire ni même de logo dans leur pub en préférant reverser 5% du coût de la campagne publicitaire à l’INPES qui est l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé.

https://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180303900.html

https://www.lepoint.fr/economie/le-vrai-salaire-des-agriculteurs-francais-22-02-2019-2295601_28.php#

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/11/08/pres-de-20-des-agriculteurs-n-ont-degage-aucun-revenu-en-2017_6018444_3244.html#:~:text=Selon%20l'Insee%2C%20le%20revenu,existe%20de%20tr%C3%A8s%20fortes%20disparit%C3%A9s.

https://www.deleguescommerciaux.gc.ca/france/market-facts-faits-sur-le-marche/7684.aspx?lang=fra

https://www.lequipe.fr/Coaching/Bien-etre/Actualites/Les-mauvais-effets-des-fast-foods-sur-votre-corps/871217

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_messagepub.pdf

https://www.liberation.fr/france/2019/07/26/pourquoi-mcdo-n-affiche-pas-les-messages-sanitaires-sur-ses-pubs_1742340

  1. Economique

Le facteur économique apparaît comme un facteur plus que positif dès lors que l’on voit les chiffres ressortant de la restauration rapide. En effet, si l’on regarde des chiffres datant de 2017, le chiffre d’affaires dans le secteur était de 51 milliards d’euros, de plus c’est un secteur en constante croissance, aussi bien sur la création d’entreprise que sur le chiffre d’affaires global avec respectivement une évolution de 2,3% et 2,2% en 2017 et 2016.

L’un des facteurs économiques dominant étant une très forte demande aussi bien à l’échelon national qu’international. Cette forte demande est dû à la hausse de divers facteurs. Parmi ces facteurs nous y retrouvons le revenu disponible brut des ménages qui ne cesse d’augmenter depuis 2012 avec une augmentation de 2,7% en 2018 après une hausse de 2,2% en 2017 d’après l’Insee. Par ailleurs, le pouvoir d’achat est quant à lui en hausse depuis 2014 avec notamment une hausse de 1,8% en 2016. Ces évolutions peuvent être responsable de la hausse de fréquentation que connait la restauration rapide qui est de 2,3% en 2017 par rapport à 2016.

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