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Naissance du romantisme Exposé

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Par   •  26 Mars 2020  •  Discours  •  2 373 Mots (10 Pages)  •  766 Vues

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Les Premiers romantiques

Introduction

        Le romantisme (< ancien français roman « langue vulgaire ») et de (< anglais romantic « parle à l’imaginaire »). C’est un mouvement, surtout représenté par la poésie et le théâtre, apparut en Allemagne et en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle avant de s’étendre dans la majeure partie de l’Europe. Le préromantisme précède le romantisme et contient plusieurs principes du romantisme. C’est un mouvement qui s’oppose au classicisme et au rationalisme des philosophes des Lumières. Il utilise les sentiments et la sensibilité des lecteurs. On retrouve le thème de la nature, le « mal du siècle » et une présence importante du « moi ». Certains des premiers romantiques étaient issus du Sturm und Drang d’Allemagne comme Goethe ou Schiller. D’autres comme Rousseau étaient précédemment des philosophes des Lumières qui refusaient que toute chose ait une explication rationnelle.

Apparition du romantisme en France

        Le Romantisme apparait après la révolution Française de 1789, sous l’empire de Napoléon. La population éprouve le « mal du siècle ». C’est-à-dire que les jeunes générations tombaient en désillusion. Elles remettaient en question l’incompatibilité de la société et des exigences du monde. De plus, a cette époque, les philosophes des Lumières commençaient à être repoussés du fait qu'ils pensaient que tout était rationnel jusqu’à en oublier souvent la place des sentiments que pouvait éprouver l’Être Humain.

        Certains auteurs français tels que Rousseau (Les confessions(1782) Chateaubriand et Senancour(Oberman(1804) peuvent être considéré comme les précurseurs du romantisme en France. En effet, on ne retrouvaient pas encore toutes les caractéristiques du romantisme dans tous leurs textes. On retrouve surtout le thème de la nature et le « mal du siècle ».

        Le romantisme est défini par plusieurs principes. La liberté est la valeur fondamentale du romantisme. En effet, les auteurs romantiques tels que Chateaubriand luttent contre la censure. Hugo dit dans la préface de Hernani « Jeunes gens, ayons bon courage ! Si dur qu'on veuille nous faire le présent, l'avenir sera beau. » Il montre ici la volonté de construire un monde meilleur dans le futur. Pour faire passer ces messages les auteurs en particulier les poètes utilisent le lyrisme, principe qui consiste à exprimer ses sentiments personnels. Le romantisme met aussi en avant l’imagination comme le dit Châteaubriand dans le chapitre IX : Du vague des passions de la IIeme partie du livre III de son traité Génie du christianisme paru en 1802. « L’imagination est riche, abondante et merveilleuse ; l’existence pauvre, sèche et désenchantée. » Le romantisme traite aussi de l’amour malheureux, un amour qui se finit rarement bien, dans le but de montrer que l’amour n’est pas un refuge. Mais on retrouve aussi une forte présence de la première personne depuis le roman autobiographique de Chateaubriand intitulé René. La poésie lyrique emploie très souvent le « je ».

        Le romantisme s’exprime principalement en poésie lyrique (Méditations poétiques (1820) de Lamartine). La poésie lyrique est une poésie écrite en vers qui évoque les thèmes de l’amour et la nature le plus souvent et dont le but est de faire passer des sentiments. Elle est très utilisée dans le mouvement romantisme. De nombreux auteurs en ont écrit comme Hugo ou encore Lamartine. Mais le romantisme se retrouve aussi au théâtre notamment avec le drame (Cromwell (1827) Hugo). Il existe de plus sous forme de roman comme Atala (1801) ou René (1802) de Chateaubriand. On retrouve de plus en plus d’autobiographie surtout sous la forme de roman et de poésie car écrites a la première personne

        L’Isolement de Lamartine publié dans Méditations Poétiques raconte l’errance de Lamartine dans la montagne et nous découvrons la mélancolie dans laquelle il tombe car il ne parvient pas à trouver le bonheur qu’il cherche. On retrouve le thème de la nature (montagne ruisseau), le lyrisme (sentiment d’amour), l’amour malheureux (il ne trouve pas le bonheur dans l’amour) et le « je » car autobiographie

        Atala, ou les Amours de deux sauvages dans le désert (1801) de Chateaubriand est un roman dans lequel Chactas, un vieil indien de Louisiane raconte à René comment il a réussi a échappé à la mort grâce à Atala. Chactas s’était fait capturer par une tribu indienne ennemie et Atala, une indienne vouée au christianisme l’a aidé à s’enfuir. Atala ne peut accepter l’amour de Chactas car elle a été vouée à Dieu par sa mère. La nature ( désert) le « je » c’est une histoire racontée par chactas l’amour malheureux (chactas ne reçoit pas l’amour d’atala en retour) le lyrisme(on ressent les sentiments de chactas)

Naissance du romantisme en Allemagne et en Angleterre

1) En Allemagne

        Le premier romantisme allemand (en allemand Frühromantik, 1797-1802), ou Cercle d'Iéna, désigne la première période du mouvement romantique en Allemagne, dont elle est le fondement. Le romantisme est né en réaction au monopole de la philosophie de la raison des Lumières et en réaction au classicisme inspiré de l'Antiquité. Les sentiments, la Sehnsucht, le mystère et le secret sont désormais mis en avant. Le Sturm und Drang et les romans noirs anglais sont les principales origines littéraire de ce mouvement en Allemagen. . Le Sturm und Drang s'adressait aux sentiments du lecteur. C'est ainsi que le héros de Goethe, dans les Souffrances du jeune Werther a servi de modèle à de nombreux jeunes gens du XVIIIe siècleLes principaux représentants de ce mouvement né à Iéna sont les frères Friedrich et August Wilhelm Schlegel, leurs compagnes respectives Dorothea Veit et Caroline Böhmer, ainsi que Novalis, Friedrich Hölderlin ... Cela s’appelle le cercle d’Iéna car c’est dans cette ville allemande que Friedrich Schlegel s’installe en 1799 avec Ludwig Tieck et Wilhelm Heinrich Wackenroder, auteurs rencontrés à Berlin en 1797. Cette rencontre fonde le Cercle d'Iéna, qui, à travers une théorie du renouvellement de la littérature allemande, se détache de l'influence de Goethe.  Ce groupe publie alors la revue littéraire Athenaeun, considérée comme la publication centrale du cercle de l’Iéna. Elle parait entre 1798 et 1800, en 3 volumes. Cette œuvre rappelle qu’avant d'être une sensibilité ou un style, est d'abord une théorie. Plutôt que lieu de publication d'œuvres littéraires originales, la revue de Schlegel est avant tout un rassemblement de fragments de pensée et de notes de lectures, un recueil de critique.

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