NUMERIPERF

NUMERIPERF

1. Likert présente quatre styles de direction :

• Autoritaire : Le dirigeant est le seul à prendre les décisions pour l’entreprise
• Consultatif : Le dirigeant consulte ses collaborateurs et favorise le travail en équipe
• Participatif : Le dirigeant est coordinateur de l’esprit d’équipe et écoute ses collaborateurs

Au sein de l’entreprise Numériperf, Marie-Louise présente un style de direction autoritaire, dans la mesure où celle-ci a décidé seule en quelques heures de la création du département « formation » et a choisi d’embaucher un candidat qui, auparavant, était professeur d’informatique. Or, ce dernier ne faisait que des remplacements, et ses postes étaient dans des collèges, donc, à destination d’un jeune publique.

Jean-Charles, quant à lui, possède depuis le début de l’entreprise, un style de direction participatif, dans la mesure où il consulte ses collaborateurs avant toute décision, et est soucieux de leur bien-être au travail.

La grille managériale de Blake & Mouton, caractérise les styles de direction selon l’intérêt porté par le dirigeant aux relations humaines.

Marie-Louise porte plus d’intérêt à la production qu’à l’humain, donc son style tend plus vers le 9/1. A contrario, Jean-Charles est plus vers le 9/9 qui lie production et humain.

1. Le domaine d’activité stratégique (DAS) de Numériperf était la conception de logiciel destiné aux PME afin de disposer d’un outil intuitif de son fonctionnement. Par la suite, la société s’est diversifiée par la création d’autres logiciels (suivi de paie, RH, gestion de stock …). Enfin, avec le suivi client, Numériperf a fait le choix de proposer à ses clients des formations à la prise en main et au perfectionnement de l’utilisation de ses logiciels.

1. Lors des dix premières années d’existence de la société, les salariés étaient « volages » et n’hésitaient pas à quitter Numériperf lorsque de meilleures propositions leur étaient faites. A la suite de cela, Marie-Louise décida d’augmenter les salaires. De plus, soucieuse du bien-être de ces derniers, elle a instauré un système d’horaires modulables afin qu’ils puissent concilier vie privée et vie professionnelle.

Pour la clientèle, Numériperf choisit de diversifier ses produits afin de toucher une plus large clientèle et offre un accompagnement concernant l’utilisation de leurs logiciels.

1. Lors du recrutement du nouveau candidat, Marie-Louise n’a pas prit en compte le fait que Jérôme n’avait effectué que des remplacements au sein de collèges, et n’avait donc pas le profil adéquat au poste. En l’embauchant, sans consulter ses collaborateurs, elle a fait preuve d’un comportement fondé sur la rationalité limitée.

1. Les problèmes principaux de management sont :

• Le fait que Marie-Louise décide seul, même sans consulter Jean-Charles qui été, au départ, actionnaire de la société, ce qui crée un manque de communication entre les deux partis,
• Les mauvais choix de Marie-Louise qui n’a fait que dégradé l’esprit de la société, car, elle imposait un rythme de travail intense à ses salariés avec des heures supplémentaires « récupérables à l’occasion » et leur imposait d’apporter du travail à la maison car seul la satisfaction des clients comptait, ce qui a débouché sur les burn-out des salariés.

1. Pour résoudre ces problèmes de management, Marie-Louise devrait prendre en compte l’avis des parties-prenantes de la société, notamment les salariés, en les impliquant dans la prise de décision.

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