Management devoir 2 Numériperf

1.

Depuis 5 ans, Marie Louise exerce un style de direction autoritaire. Elle ne consulte plus son associé sur les décisions qu'elle prend seule. Elle oblige les salariés à effectuer des heures supplémentaires et à amener du travail les soirs et le week-end, au dépend de la vie familiale. Son seul but est désormais la rentabilité et la satisfaction du client.

Selon le schéma de Blake et Mouton, Marie Louise aurait le style de direction 9/1. Elle recherche l'efficacité de la production sans prendre en compte le facteur humain. C'est le style taylorien.

Jean-Charles, quant à lui, exerce un style de direction consultatif. Il continue de demander le point de vue des salariés, tout en prenant les décisions nécessaires dues à ses responsabilités. Bien qu'il soit exigeant sur le cahier des charges afin de satisfaire le client, il s'intéresse au bien-être des salariés en tenant compte de leurs capacités et de leurs besoins afin qu'ils s’épanouissent personnellement et progressent professionnellement.

Selon le schéma de Blake et Mouton, Jean-Charles aurait le style 5/5. Il est équilibré entre les nécessités de production et le maintien du moral des salariés.

2.

A la création de l'entreprise, le domaine d'activités de l'entreprise était la conception d'un logiciel informatique intuitif dans son fonctionnement et complet dans ses fonctionnalités, pour les PME et TPE. Puis, forts de leurs succès, ils ont développé des logiciels sur divers thèmes tels la paie, la gestion des ressources humaines, la gestion de la relation clients et la gestion de stocks, pour des cibles variées telles les grandes entreprises, les associations, les administrations. Ils dispensent également des formations sur l'utilisation des logiciels et assurent un service après-vente.

3.

Au cours des 10 dernières années, les choix de Marie-Louise et de Jean-Charles prenaient en compte les attentes de leurs principales parties prenantes.

Dans un premier temps, Marie-Louise et Jean-Charles s'entendaient bien et travaillaient de concert pour développer l'entreprise et garder les employés compétents.

Souhaitant endiguer la fuite du personnel compétent vers d'autres entreprises, Marie-Louise a mis en place de nombreux avantages pour les salariés tels des hausses régulières de rémunérations (avec environ 1/3 des profits), un système d'horaires modulables qui permettait aux salariés de concilier vie personnelle et vie professionnelle.

Dans le but de croître le développement de l'entreprise, Marie-louise a instauré un système d'auto-financement qui correspondait à 1/3 des profits. Le dernier tiers étant redistribué sous forme de dividendes.

Les formateurs, en plus de dispenser des formations sur leurs propres logiciels, étaient sollicités sur des besoins en marge des produits de l'entreprise. Afin de satisfaire les clients, les formateurs prenaient le temps de répondre aux sollicitations, qui, pour eux, était un gage de fidélisation. De ce fait, la satisfaction des clients était excellente.

4.

Marie-Louise, toujours dans un esprit de rentabilité, souhaitait recruter un programmeur. La personne qu’elle reçoit, Jérôme, présente un curriculum vitae sur lequel est inscrit le poste de professeur d’informatique. Marie-Louise, décide seule de créer le poste de chef du département formation et de nommer Jérôme à ce poste. Seulement, Marie-Louise a omis de demander en quoi consistait son expérience d’enseignement, le temps et le public. Jérôme n’a pas précisé que son expérience de professeur d’informatique consistait en des remplacements temporaires, en collège, pour des enfants et adolescents, au cours des trois années mentionnées sur le curriculum vitae. La période de trois années de professorat était ponctuée de nombreuses périodes d’inactivités.

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