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Méthodologie 1ère Année Licence Droit

Mémoire : Méthodologie 1ère Année Licence Droit. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2013  •  3 275 Mots (14 Pages)  •  1 587 Vues

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1 - Propos généraux

Pour appréhender des études en droit français, l’étudiant doit avant tout comprendre ce qui est attendu de lui. Les attentes peuvent en

effet varier d’un système éducatif à un autre, ce qui peut expliquer des méthodes de travail différentes et des exercices, ainsi que des

méthodes de résolution de ces exercices présentant des spécificités.

Il peut, selon le système concerné, être mis l’accent sur les capacités de mémorisation de l’étudiant. Ce système éducatif repose sur le

constat que les juristes doivent avoir un niveau de connaissances techniques très important. Pour les pays où il est mis l’accent sur

cette capacité de mémorisation indispensable au juriste, les études juridiques se caractérisent alors le plus souvent par des exercices

permettant de vérifier les connaissances des étudiants. Des listes de sujets (pour une matière annuelle, une centaine de sujets),

accompagnés de corrigés, peuvent, à titre d’illustration, leur être transmises en début d’année ou pendant le cours, en tout état de

cause avant l’examen. Si le travail est d’ampleur pour l’étudiant, l’exercice ne permet que de vérifier qu’il a mémorisé le sujet et son

corrigé. L’exercice permet d’aller plus loin si la liste de sujets est transmise sans corrigé à l’étudiant. Il doit en effet alors, outre la

mémorisation des connaissances, fournir l’effort d’analyse pour déterminer ce qui relève ou non du sujet.

Dans le système éducatif français, les seules connaissances sont insuffisantes. L’étudiant est jugé sur ses facultés d’analyse. Le juriste

bien formé n’est pas forcément celui qui a la connaissance, mais celui qui sait où chercher les éléments de connaissance en lien avec la

question qui lui est posée et qui, grâce à un raisonnement rigoureux à partir de ces éléments, pourra aboutir à une proposition de

solution pour résoudre le problème. Les connaissances passent, mais les méthodes restent. Le hors sujet est par voie de conséquence

très lourdement sanctionné en France car en énonçant des connaissances sans lien avec le sujet, l’étudiant montre sa mauvaise

compréhension du sujet et son incapacité à raisonner correctement sur celui-ci. Il ne faudrait pas en déduire que la mémorisation n’est

pas une qualité attendue du juriste. Aucun raisonnement pertinent ne peut avoir lieu sans connaissances. Pour pouvoir raisonner, il faut

avoir assimilé les connaissances.

2 - Travail en cours – Le cours magistral

En France, les cours se divisent en cours magistraux et en travaux dirigés.

En cours magistral, l’enseignant dispense l’essentiel de ce que l’étudiant doit savoir sur la matière concernée. Compte tenu de la durée

des enseignements qui est relativement courte et du nombre d’étudiants présents dans un amphithéâtre, l’enseignement dispensé en

cours magistral en France consiste en effet à donner une vue générale d’une matière. Le cours se révèle dès lors très vite insuffisant

pour préparer une séance de travaux dirigés dans les études de licence en droit, ainsi qu’en 1ère année de master (Licence ou Master

1) ou dans le cadre d’une deuxième année de master (Master 2). Le cours doit, dans ces cas, être considéré comme une base devant

être complété par des lectures d’ouvrages, d’articles…

Pour que le cours ainsi entendu apporte à l’étudiant le niveau général requis, encore faut-il que celui-ci adopte un comportement

adéquat. Le cours doit ainsi être :

§ noté (§ 2.1.1),

§ compris (§ 2.2.2),

§ appris (§ 2.2.3).

2.1 Prise de note

Il est extrêmement important que l’étudiant ménage la conservation des connaissances qui lui sont transmises pendant le cours. La

remise d’un manuscrit ou d’un polycopié n’est plus une pratique répandue en France. La prise de note est dès lors une opération

essentielle que l’étudiant doit maîtriser.

L’étudiant doit comprendre qu’il ne lui sera pas possible de tout noter. En effet, une personne prononce 150 mots par minute et il n’est

possible d’en écrire dans ce même temps que 20 à 40. En maîtrisant la technique de l’abréviation, il est possible d’écrire de 60 à 80

mots par minute. Ainsi, par exemple, le conseil d’Etat peut s’écrire CE ou la Cour de cassation : C. cass.

L’étudiant doit prendre conscience que, même si le professeur parle avec un débit rapide, il répète souvent plusieurs fois la même

chose, mais de manière différente pour permettre aux étudiants de bien comprendre. Il n’est pas utile de tout écrire. Il suffit d’écrire une

seule fois une idée qui fait l’objet de répétition.

Semaine 1 – METHODOLOGIE – Méthodes de travail - 3 -

Pour le reste, l’étudiant doit apprendre à distinguer dans le propos du professeur ce qui relève de l’essentiel et ce qui est moins

important. Il faut néanmoins faire attention à quelques erreurs parfois commises par l’étudiant qui débute en première année. Une

exception à un principe n’est pas un point secondaire du cours. En effet, les exceptions sont souvent en droit plus importantes que les

principes. De même lorsque l’enseignant donne des exemples, il est

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