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Management des organisations CNED

Étude de cas : Management des organisations CNED. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Septembre 2018  •  Étude de cas  •  1 289 Mots (6 Pages)  •  505 Vues

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MANAGEMENT DES ORGANISATIONS

Question 1

Selon Schumpeter, l’entrepreneur incarne le pari de l’innovation et fait également preuve de créativité, il n’hésite pas à prendre des décisions risquées dont la réussite n’est pas certaine. Il crée des nouvelles opportunités sur le marché. Pour lui, l’entrepreneur est un agent économique dont la fonction est d’exécuter de nouvelles combinaisons par exemple la fabrication de biens nouveaux, l’introduction d’une nouvelle méthode de production ou l’utilisation d’une nouvelle matière première.

Une logique entrepreneuriale est un processus complexe de détection et d’exploitation d’opportunités. Ce processus implique toujours la capacité d’identifier, d’exploiter et de tirer profit des opportunités qui peuvent naître sur un marché et de les exploiter pour créer de la valeur.

La logique managériale consiste à optimiser le fonctionnement de l'organisation et accompagner son développement. Elle impose d'agir avec raison, d'appliquer des méthodes et des normes de gestion pour limiter la prise de risques et assurer la pérennité de l'entreprise. Elle suppose planification, hiérarchisation et formalisation, et se traduit par des décisions rationnelles et mesurées.

La Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale. En effet, Alain PREVALMA comme Conception ont pris un risque car tous deux anciens salariés de deux grands groupes industriels internationaux reconnaissent avoir choisi de se lancer dans une librairie « un peu par hasard, par un concours de circonstances opportunes Ils étaient conscients que leurs niveaux d’études ne leur permettaient pas de pouvoir accéder à des postes à fortes responsabilités dans les emplois précédemment occupés mais un souhait important d’investir dans une petite entreprise en l’occurrence « la Soulterie », une petite librairie qui réalise l’essentiel de son chiffre d’affaire sur la presse et non sur le livre Cette création est donc une envie d’être autonome et de pouvoir développer leur créativité dans leur propre affaire,

Pour faire évoluer leur entreprise, ils se sont investis dans des différents projets :

  • Développement de projets locaux.
  • Idées d’animation (Noël).
  • Promotion du commerce local (carte de fidélité).
  • Création par Conception d’une association (Prim’livres) dont le but est de récupérer des livres pour les redistribuer à des bibliothèques à petits budgets en partenariat avec la Soulterie. Cette association permet d’aider des jeunes auteurs à se lancer.

Grâce à tous investissements personnels, ils sont parvenus à dynamiser une activité étant fortement concurrencée par l’installation d’un grand centre commercial pouvant nuire à leur activité.

En reprenant cette librairie, ils connaissaient les risques tels que le flux de clients particuliers ne seraient pas suffisants pour faire progresser la croissance de leur activité. Par conséquent, ils ont décidé de développer la vente aux collectivités tout en connaissant les risques pris par le fait que ce secteur était déjà développé par une oligopole de 3 librairies importantes (ce fut donc un choix audacieux). Ce choix fut payant car suite à des appels d’offres, plusieurs collectivités leurs firent confiance pour les raisons suivantes :

  • Satisfaction des services rendus.
  • Service de proximité.
  • Remises consenties.

L’investissement de deux librairies vis-à-vis de la clientèle et le bouche à oreille leur a permis de se développer par l’achat de nouveaux locaux dans différents points de la périphérie de Paris.

Face à l’érosion des librairies indépendants, ces deux chefs d’entreprise ont su résister voir développer leur commerce bien au-delà de leurs espérances.

Question 2

Les finalités que les deux dirigeants cherchent à atteindre sont au nombre de deux.

Tout d’abord, une finalité économique : la finalité économique signifie la pérennité de la production de biens et / ou services pour créer de la richesse et la partager en pouvant en dégager un profit. Les dirigeants souhaitent que leur activité soit prospère avec un chiffre d’affaires en augmentation afin d’assurer la pérennité de leur entreprise et de dégager une rentabilité.

La deuxième finalité est sociétale : la finalité sociétale est la responsabilité morale de l’entreprise vis-à-vis de la société et de l’environnement. Les dirigeants cherchent donc à atteindre une finalité sociale avec la création suite à l’expansion de leur activité par la création d’emplois. En créant leur association Prim’livres chargée de redistribuer des livres aux bibliothèques à faibles budgets (recyclage des livres) et   à promouvoir la lecture dans des milieux où la lecture est peu présente. L’association permet également d’aider les jeunes auteurs à se lancer dans des projets.

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