Louise Labé - "Je vis, je meurs"

Lecture analytique n°1

Analyse du commentaire composé entièrement rédigé de la poésie

''Les séparés'' de Marceline Desbordes-Valmore.

Problématique :  

Comment la poétesse exprime-t-elle ses sentiments amoureux à travers une poésie élégiaque ?

Partie 1 : Un poème élégiaque

a) une lettre de rupture

-s'adresse directement à son amant avec ''N'écris pas !''

-elle parle en son nom avec le pronom personnel ''Je''

-on parle de rupture grâce à l'anaphore impératif ''N'écris pas'' à la fin et au début de chaque quatrain qui renforce la volonté de fin et de conjurer le sentiment amoureux.

b) une plainte

-élégiaque : douleur physique ''frapper a mon cœur c'est frapper au tombeau'', répétition du mot frapper et les sonorités en [f] et [p] montre bien la violence de cette douleur, peine moral avec le champ lexical de la souffrance ''triste'' ''mourir'' ''frapper'' ''j'ai peur'' ''je te crains'', mal-être de la poétesse, et puis l'anaphore ''n'écris pas''  

c) le manque

-elle exprime un sentiment de manque ''au fond de ton absence'' qui donne l'impression qu'elle ''s'enfonce'' dans le désespoir, ''sans toi'' ''les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau'' elle considère son amant comme sa lumière.

Partie 2 : Un amour paradoxal

a) Les souvenirs

-souvenir d'un passé heureux ''les beaux étés '', elle s'exprime au passé ''j'ai refermé'' ''je t'aimais'', elle semble se souvenir des plaisirs liés à l'amour avec le champ lexical des sens : ''baiser'' ''ta voix'' ''je les vois briller'', ça a été quand même une jolie aventure.

b) Un profond attachement omniprésent

-elle ressent, malgré cette lettre de rupture, toujours un fort attachement ''une chère écriture est un portrait vivant'', elle connaît les sentiments de son amant ''tu m'aimes'' même si elle elle parle au passé ''je t'aimais'', l'opposition des temps montre qu'elle veut oublier, elle revit les plaisirs de l'amour avec ''il semble que ta voix les répand sur mon cœur'' ''que je les vois briller a travers ton sourire'' ''il semble qu'un baiser les emprunts sur mon cœur''. Sentiment amoureux toujours présent.

c) Une souffrance

-amour= souffrance→ morbide, utilisation du champ lexical de la mort ''m'éteindre'' ''tombeau'' ''mourir'', accentue la souffrance, ce sentiment ce voit a travers ''frapper  à mon cœur c'est frapper au tombeau '' les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau'', sans lui sa vie n'a pas de sens, elle se sens ''incomplète'', elle ne supporte plus de recevoir ces lettres ''ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire'', accentue le sentiment de souffrance, elle rejette ce sentiment.

Comparaison avec le supplice de Tantale.

*chansons : Benjamin Biolay et Julien Clerc

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