Le gouvernement a pour

1) Le gouvernement a pour rôle d’aider les entreprises et la solution est de réduire le coût du travail. Le coût excessif de la main-d’œuvre pèse sur les entreprises mais les licenciements demandent de longs recours juridiques, ce qui freine les employeurs à utiliser cette procédure. L’intérêt pour le gouvernement de légiférer sur une nouvelle forme de rupture de contrat de travail est de simplifier les licenciements tant sur le plan administratif que légal. La rupture conventionnelle, qui est la nouvelle forme de rupture de contrat de travail a tout pour plaire aux employeurs car elle est moins coûteuse et plus facile à mettre en œuvre. L’objectif étant d’aider les entreprises à être compétitives par plus de flexibilité.

2) Lors d’une rupture conventionnelle, l’employeur et le salarié conviennent alors librement des conditions de cessation d’un contrat à durée indéterminée. Une indemnité reste cependant due à ce titre, dont le montant ne peut être inférieur à l’indemnité légale due en cas de licenciement classique. Le salarié a des droits, comme le versement d’allocations. Dans ce cas, il s’agit d’une politique d’emploi passive, il s’agit de limiter les conséquences sociales du chômage. L’objet des politiques passives est d’aider les personnes à se réinsérer dans la vie active professionnelle tout en rendant la situation plus supportable par le versement d’allocations. La politique active permet de mettre en œuvre des actions ayant un effet positif sur la création d’emplois. Comme par exemple, la baisse des charges patronales, l’aide à la création d’entreprise, la politique de création d’emplois, l’action de formation et la flexibilité des contrats de travail.

3) La population active regroupe le nombre d’actifs occupés, c'est-à-dire les personnes qui occupent un emploi et les actifs inoccupés, c'est-à-dire les personnes disponibles qui cherchent à occuper un emploi(les chômeurs). Les caractéristiques de la population active au chômage sont premièrement les jeunes, le nombre de demandeurs d’emploi âgés de 15 à 24 ans a progressé plus vite que celui des autres classes d’âge, en cause, la précarité du marché du travail. Les quinquagénaires subissent aussi étant donné le faible taux d’emploi des seniors, se retrouver au chômage à cet âge là est souvent synonyme d’exclusion définitive du marché du travail. Les travailleurs peu qualifiés ou non-diplômés rencontrent beaucoup plus de difficultés. Les hommes davantage touchés dû aux licenciements massifs dans l’industrie ou la construction par exemple. Les femmes ne sont pas épargnées, durement touchées par le chômage ou l’emploi précaire. La situation géographique rentre également en compte, ce sont les régions industrielles qui souffrent le plus, notamment dans l’Est. Les métropoles résistent mieux car elles sont plus riches en emplois à haute valeur ajoutée.

4) Guillaume Duval expose des possibilités de lutte contre le chômage dans l’annexe 8, « Que peut-on faire face au chômage ». Comme il le dit : « Le retour de la croissance est bien sûr la variable essentielle pour inverser la courbe du chômage ». Lorsqu’il y a des besoins et de la demande de la part des ménages, la production des entreprises sera en hausse et pourra alors créer des emplois.

La création

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