LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le chat

Lettre type : Le chat. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2018  •  Lettre type  •  473 Mots (2 Pages)  •  379 Vues

Page 1 sur 2

Devoir maison : LE CHAT

J’étais allé faire ma balade féline comme j’en avais l’habitude. Je descendis le passage du pont neuf. Le ciel était assombrit, les nuages étaient d’une couleur grisâtre. J’ai toujours aussi peur à chaque fois que je passe devant ces boutiques aux ombres effrayantes. J’avais escaladé le petit micocoulier au croisement de la rue St Jean et j’étais arrivé en haut en un rien de temps et avec une grasse digne de ma souplesse. La météo commençait à ce gâter, les nuages étaient encore plus sombres et le ciel totalement couvert, un léger brouillard était tombé.

Après être resté immobile plus de 20 minutes haut perché, je descendis de l’arbre en un bond. J’aurais aimé rester toute l’après-midi mais la pluie commençait à tomber et comme on le sait bien les chats n’aiment pas l’eau ! Je marchais pour rejoindre le passage, et juste avant de tourner. Je le vis. L’homme au grand cou, il essayait de rentrer dans la maison des Raquin par l’escalier du coté. Je le regardais entrer, je le voyais embrasser Thérèse. Alors j’ai couru jusqu’à l’escalier mais la porte se ferma  devant mes moustaches. J’étais tout trempé et mes poils formaient des épis comme si j’avais été un chat de campagne abandonné et délesté. Je commençai à sortir mes griffes. Je voulais lui faire peur et lui faire comprendre qu’il ne serait pas tranquille dans ce monde. Je griffai sur la porte avec toute ma haine et mon chagrin. J’entendis un souffle inquiet à l’intérieur mais c’était celui de ma maîtresse, alors je poussai un petit miaulement de chat effrayamment rassurant. Thérèse m’ouvrit la porte avec un regard de satisfaction. Elle était rassurée de me trouver moi à la place de quelqu’un d’autre. Je m’avançai et je me frottai aux jambes de Thérèse pour lui montrer mon innocence. Mais elle me regardait maintenant avec inquiétude. Laurent qu’en à lui était terrifié de ma présence comme s’il pensait que je l’avais suivis tel un fantôme. Je pris alors mon recul, mes pattes avaient laissé des traces humides sur le parquet et je les fixai avec mes yeux ronds. J’étais tellement immobile que l’on pourrait me confondre avec un tableau raté…

- Sort le ! dit Laurent, il me fiche la trouille, il ressemble comme deux gouttes d’eau à un cadavre noyé.

- Ne lui fais pas de mal, répondit-elle, c’est tout ce qui me reste. Viens par là François.

J’allai vers elle mais son faux sourire m’inquiéta. Elle me prit dans ses mains mais elles étaient pour la première fois froides et rigides. Mon instinct de félin reprenant le dessus, je la griffai. Le tonnerre frappa. Elle tomba en larme, Laurent lui aussi était en sanglot. Je rejoignis alors Mme Raquin dans la boutique du bas. Et avec elle je me séchai prés du feu.

BARAKAT Yanis 2nde 13

...

Télécharger au format  txt (2.9 Kb)   pdf (59.3 Kb)   docx (10.6 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com