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Luc Et Les Chats Perchés

Note de Recherches : Luc Et Les Chats Perchés. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2012  •  924 Mots (4 Pages)  •  858 Vues

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L'époque n'est pas tendre pour la petite confiserie de sucre (PCP). Alors que la catégorie doit déjà se partager les devants de caisse avec briquets, enveloppes et autres piles, et bien sûr avec les chewing-gums dont le marché est en pleine forme (+ 13 % en valeur selon Nielsen, en CAM à P4), elle doit en plus se remettre du coup de frais des billes et feuilles. Les ventes de ces produits « de fraîcheur immatérielle » étaient montées en flèche pour redescendre presque aussi rapidement. Avec leurs prix de vente élevés, ces références avaient artificiellement fait grimper le chiffre d'affaires de la catégorie. Qui doit maintenant passer à une autre étape.

« Le marché n'est pas dynamique, mais retrouve une certaine stabilité sur les dernières périodes. Il y a encore une petite place pour les billes, mais l'engouement du départ ne s'est pas confirmé », explique Pascale Infante, directrice du marketing de Cadbury. Pour Olivier Demeunynck, category manager chez Solinest, leader de la PCP : « Structurellement, le marché va bien et va repartir à la hausse. Il a absorbé le contrecoup de ces produits et, dans le même temps, plusieurs nouveaux produits ont été lancés qui ont très bien fonctionné. » Certes, les nouveautés de Fruitella ou de Werther's ont enregistré de bonnes performances. Malgré tout, leur valeur faciale, aux alentours de 1,50 E, ne permet pas de compenser la chute en valeur due à la dégringolade des Eclipse, X-Cite, Oxygen et consorts, qui affichaient des valeurs faciales aux alentours de 2,50 E.

Arrivée en trombe

Pour autant, l'innovation demeure un moteur puissant sur cette catégorie. Il s'agit en effet de sans cesse réactiver l'intérêt d'un consommateur qui ne liste pas ce genre d'achat. La PCP a même vu arriver en novembre dernier une nouvelle venue : la marque Halls, leader mondial du bonbon mais jusqu'alors inconnue en France, et mise sur le marché par Cadbury. La marque, qui revendique l'effet Vapour Action (menthol et huile essentielle d'eucalyptus pour une sensation de fraîcheur revitalisante), a débarqué avec trois variétés Mentholyptus, Ice Blue et Extra Fort. Elle a complété son offre en février avec une référence menthe verte. Le lancement a été appuyé par un plan média puissant et par de nombreuses opérations en magasin. Résultat, Halls s'est adjugée une part de marché en valeur de 7,6 % (en CAM à P4). « Halls est notre priorité sur le marché de la PCP et nous sommes très satisfaits de ses résultats », commente Pascale Infante.

Des bonnes performances qui permettent en outre au groupe de rattraper les déboires de Kiss Cool, Hollywood (Oxygen et Bang) et des drops de La Pie Qui Chante. Et de rester au coude à coude avec Ferrero. Avec sa seule marque Tic Tac, le groupe italien a vu ses ventes en valeur croître de + 13,5 % et s'est hissé à 14,2 % de part de marché (14,1 % pour Cadbury). Ferrero a misé sur de nouveaux parfums fruités. La marque a sorti l'été dernier des versions cerise acerola, fruit de la passion et pamplemousse rose. Et lance cette année les deux premières références en permanent, tandis que le pamplemousse rose revient pour l'été.

Chez Solinest, les nouveautés vont bon train également. Ricola, sa marque phare (et leader de la PCP), continue d'installer

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