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Le XXIème siècle sera-t-il écologique ou ne le sera-t-il pas ?

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Par   •  25 Septembre 2022  •  Dissertation  •  1 421 Mots (6 Pages)  •  191 Vues

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Tiphaine GALLI

Dissertation

 

      « How dare you ? », ce cri de rage poussé par Greta Thunberg lors du sommet pour l’écologie de l’O.N.U., le 23 septembre 2019, montre l’urgence de la situation. Cette urgence est due à l‘inaction des politiques et de leurs « mots creux » en matière d’écologie. A l’aube du premier quart du XXIème siècle, les scientifiques du G.I.E.C. (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) tirent à nouveau la sonnette d’alarme : ce n’est pas 4,8°C supplémentaires prévus pour 2100 mais bien 7°C degrés. Alors le XXIème siècle sera-t ’il écologique ou ne sera-t ’il pas ? Dans la première partie sera abordée la notion de climato-scepticisme. La deuxième partie traitera de la réalité de l’urgence climatique en détaillant ses causes et ses conséquences. Enfin la troisième partie sera dédiée à la nécessité d’une prise de conscience et à la mise en place de solutions drastiques.

      En 2020, malgré des études menées par des scientifiques et de simples observations factuelles de changements climatiques, certaines personnes influentes et souvent issues de la classe politique affichent un climato-scepticisme aberrant. Ce qui, par contrecoup, amène les populations les moins éduquées et les plus crédules à ne pas croire au dérèglement climatique. C’est le cas du président Donald Trump qui met en doute les théories les plus répandues concernant le dérèglement climatique (climato-sceptique) et qui est à la tête du pays le plus pollueur du monde. Le 22 novembre 2018, alors qu’une vague de froid brutale touchait les Etats-Unis, ce dernier tweetait : « Whatever happened to Global Warming ? » ou encore le 6 novembre 2012 : « Le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre la fabrication américaine non-compétitive ».

      Aussi, théorie du complot et intérêts sont-t ’ils les raisons de ce climato-scepticisme. Tout comme Donald Trump, le président Jair Bolsonaro fait également des déclarations climato-sceptiques afin de continuer à surexploiter les ressources de l’Amazonie dans le but de faire du Brésil une grande puissance économique. Comme écrivait Montesquieu, dans Lettres Persanes, 1721, « L’intérêt est le plus grand monarque de la terre ». Ainsi, le climato-scepticisme influence certaines personnes à ne pas vouloir croire au dérèglement climatique pour des raisons économiques ou de théories complotistes. Or il n’est pas dans ce domaine question de croyance…

     

      Et pourtant le dérèglement climatique et ses conséquences sont plus que réelles. Tout d’abord, le changement climatique est dû à plusieurs facteurs, le premier étant l’augmentation des températures. Initialement, le G.I.E.C. prévoyait une augmentation des températures moyennes de plus de 1,5°C degrés en 2050 et 4,8°C degrés pour 2100, mais ils ont revu leurs estimations à la hausse : c’est donc plus 2°C degrés d’ici à 2030 et plus 7°C degrés d’ici à 2100 auxquels il faut s’attendre. Le réchauffement climatique est le premier domino de la chaîne, qui entraîne les autres causes. En août 2020, on enregistrait le record de températures jamais atteintes avec 54,4°C degrés dans la Vallée de la Mort en Californie, aux Etats-Unis. Précédemment, en juin 2020, la Sibérie connaissait un record de chaleur avec 38°C degrés dans le cercle polaire arctique.

      Ces températures excessives entrainent tout d’abord la fonte des glaces, des banquises (qui s’accélère depuis trente ans) et les glaciers montagneux : la Mer de glace du Mont Blanc (un glacier qui s’étend sur sept kilomètres) a reculé de 120 mètres en 100 ans. En conséquence, l’élèvement du niveau des océans et des Mers, qui ont déjà gagné quinze centimètres ces 100 dernières années, pourraient atteindre un mètre d’ici à 2050. Des îles du Pacifique vivent sous la menace d’une submersion immédiate, tout comme les Maldives dans l’océan Indien. De plus, le réchauffement entraîne également l’acidification des océans, ce qui empêche les coraux d’être viables et d’absorber efficacement le CO2 de l’atmosphère. On parle de récréation positive ou de cercle vicieux. Il est, de plus, à l’origine de l’accroissement des catastrophes naturelles et de leur intensification : ouragans, typhons, cyclones, inondations, sécheresses, canicules, feux et mégafeux…

      Les conséquences de ce phénomène sont désastreuses, les mégafeux sont de plus en plus fréquents, comme celui qui a touché l’Australie fin 2019, début 2020, et qui a éradiqué plus d’un milliard d’espèces vivantes en consumant douze millions d’hectares de forêt. Le réchauffement climatique contribue à la sixième extinction de la planète avec la disparition de 100 000 espèces d’animaux et de végétaux. Pareillement, les canicules s’intensifient : en Europe, en 2019, on observait des records de températures mais la canicule la plus tristement connue est celle de 2003, étant donné qu’il s’en suivit un pic de mortalité, soit 70 000 personnes en Europe. Les canicules touchent aujourd’hui plus de 30% de la population mondiale.

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