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Le Sang

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Par   •  15 Avril 2013  •  Cours  •  3 201 Mots (13 Pages)  •  815 Vues

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Le sang

3ème M

Sommaire

I Historique sur la découverte du sang

II Les composants du sang

1) Lieu de fabrication

2) Leurs fonctions

III Etude d’une analyse de sang

1) Structure

2) Les normes

3) Que donne-t-elle comme indication ?

IV Les dons du sang

1) Les conditions en France

2) Sont-elles les mêmes en Europe et dans le monde ?

3) Les différents dons

4) Quelles sont leurs utilités ?

V Les maladies du sang

VI L’Histoire, L’Art et la Littérature en relation avec le sang

Réflexion personnelle et Conclusion

I Historique sur la découverte du sang

1) La vision du sang autrefois

Le sang était déjà connu avant l’antiquité, une relation était faite entre le sang et la mort. En Mésopotamie, le signe représentant le sang représentait aussi la mort. Mais le sang restait peu connu et constituait un élément dont les civilisations anciennes avaient peur, ils s’en servaient pour lire des présages, prédire l’avenir, ... Pour les grecs, le sang illustrait la virilité. Ils sacrifiaient des animaux et faisaient couler du sang pour les dieux.

A partir du moyen-âge, le sang était un symbole de fraternité. Il était courant, au sein de la société, d’échanger une goutte de sang pour marquer la confiance. Néanmoins, il était attribué au sang menstruel des femmes un pouvoir maléfique mais paradoxalement, dans la pharmacopée du moyen-âge, de nombreuses potions « magiques » étaient faites à base des règles. Les saignées étaient couramment pratiquées pour « chasser les maladies ».

Le sang était aussi symbole de jeunesse et l’on fit boire au pape Innocent VIII du sang de trois jeunes garçons de 10 ans pour qu’il rajeunisse (il mourut finalement de ce traitement).

2) Les découvertes scientifiques

Galien (131-201) est l’un des premiers scientifiques à faire des recherches sur le sang. Il était médecin des gladiateurs et avait donc souvent l’occasion de voir des blessures. Il affirma que les veines contenaient du sang « nébuleux » et les artères du sang « pur ». Pour lui, le sang produit dans le foie reçoit l´esprit naturel ou « pneuma », puis l´esprit vital dans le cœur et enfin l´esprit animal dans le cerveau. Il faudra attendre 1623 pour que cette théorie soit remise en question.

Et ce fut le médecin anglais William Harvey qui découvrit, grâce à des dissections de biches et des principes de l´hydraulique, l´existence d´une double circulation du sang en circuit fermé, actionnée par les battements du cœur. Il affirma que le sang était chassé du cœur vers les organes, puis des organes vers le cœur. Cette théorie déclencha une véritable révolution dans le monde de la médecine. Tous les raisonnements physiologiques qui s´en suivent, reposent aujourd'hui encore sur sa théorie.

Théorie de circulation du sang de Harvey

La découverte des composants du sang :

Globules Rouges : En 1674, un hollandais nommé Antoine Van Leeuwenhoek découvre, grâce au microscope (qu'il a inventé) l'existence des Globules Rouges en observant du sang de poisson et d'oiseaux. Il arrive à déterminer leur taille approximative (25 000 fois plus petite qu'un grain de sable). Il faudra attendre 200 ans pour que la cellule hématie soit reconnue comme cellule sans noyau et pour qu'on décrive sa fonction de capter l'oxygène des poumons pour le libérer au niveau des tissus. Plus tard, les savants découvrent que ces cellules sont fabriquées dans la moelle osseuse à partir d'hémoglobine et de fer.

Microscope de Van Leeuwenhoek

Globules blancs : ils furent découverts environ 1 siècle après les globules rouges par un ecclésiaste Italien, Lazaro Spallanzani. Il découvre les polynucléaires, les macrophages et les lymphocytes.

Les plaquettes : Elles furent longtemps prisent pour des « poussières de sang » mais leur rôle est finalement découvert par sir William Osler en 1874.

Lazaro Spallanzani William Osler

La découverte des groupes sanguins et les transfusions sanguines :

En France, la première expérience de transfusion sanguine remonte à janvier 1670 : un médecin parisien, Jean-Baptiste Denis, tente de soigner un malade mental par transfusion de sang de veau. Son décès amène le Parlement à interdire toute nouvelle tentative de transfusion. Il faudra attendre un siècle et demi avant que de nouvelles expériences soient tentées.

En 1873, un premier pas est fait lorsque Landois et Muller démontrent que le sang humain mélangé à celui d'un animal s'agglutinait en amas visibles à l'oeil nu. Ces agglutinats traduisaient une incompatibilité qui entraînait la mort du sujet transfusé. A partir de cette date, on ne pratiquera plus que la transfusion d'homme à homme.

Les transfusions de sang sont faites à cette époque de bras à bras. Cette méthode de transfusion fut mise au point en 1898 par CRILLE : elle consiste à relier une artère du Donneur à une veine du malade, soit par une canule, soit par une suture qui entraînait pour le Donneur la perte définitive de son artère radiale.

En 1901, le médecin viennois Karl Landsteiner observe que si les sangs de deux personnes différentes rentrent en contact, une réaction d´agglutination de globules rouges se produit. Il explique alors que cette agglutination est le résultat d´une réaction immunitaire entre antigènes portés par les globules rouges de l´un

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