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Prise De Sangs

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Par   •  24 Décembre 2012  •  1 480 Mots (6 Pages)  •  1 383 Vues

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ANALYSE DE SITUATION

1- Phase descriptive

Quoi ?

Aide à la marche et massage (effleurage) des membres inférieurs avant le coucher d’une patiente.

Qui ?

La patiente, Madame C., âgée de 75 ans, atteinte d’un cancer de l’appendice avec métastases, traité par chimiothérapie par chambre implantable. Ce traitement lui donne des violentes céphalées (impossibilité de regarder la télévision, d’écouter la radio ou de se trouver dans une pièce pleine de monde), des vertiges, des raideurs dans le cou qui la font beaucoup souffrir et qui réduisent ses activités sociales.

Madame C. est retraitée ; elle vit à domicile, dans une maison de plain-pied avec son mari, très présent.

Moi, Jennifer Desplat, étudiante en première année à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers de Marmande.

Où ?

Le soin a été réalisé en service de Médecine, lors de mon premier stage, au troisième étage du Centre Hospitalier Intercommunal de Marmande-Tonneins, dans la chambre de la patiente.

Quand ?

L’aide à la marche et le massage ont été effectués le soir, à 20H15 pendant environ 30 minutes, avant le coucher de la patiente pour la nuit.

Comment ?

Depuis quelques jours, la patiente se plaignait de ses jambes et verbalisait les sentir lourdes en raison d’une incapacité à marcher et à se déplacer seule.

En effet, Madame C. restait toute la journée au fauteuil et elle nécessitait l’aide d’une tierce personne et de sa canne pour se lever et pour marcher.

Lorsque Madame C. a formulé le besoin d’être massée en début d’après-midi, au moment de la prise de constantes, j’en ai averti l’équipe soignante, qui, si un moment de libre se présentait, pouvait éventuellement réaliser le massage. J’ai d’ailleurs profité d’un moment libre dans la soirée, après le dîner, pour l’accompagner à marcher un peu dans le couloir du service puis pour la masser avant qu’elle aille se coucher. J’ai préalablement demandé à l’équipe si cela ne perturberait pas le fonctionnement du service.

Je suis entrée dans la chambre et j’ai proposé à Madame C. si elle souhaitait toujours marcher un peu et être massée. Sa réponse étant affirmative, je lui ai donné sa canne afin qu’elle puisse s’aider à se lever du fauteuil, tout en la soutenant. Je lui ai donné mon bras pour qu’elle puisse trouver son équilibre.

Pour ma part, je la soutenais autour de la taille et sous le bras. Nous avons marché environ dix minutes, car la patiente se sentait très fatiguée et essoufflée. Ce moment a été un moment intense de communication, puisque la patiente s’est confiée quant à ses inquiétudes face à la maladie et au traitement éprouvant.

Nous avons aussi parlé de son mari ; Madame C. ressentait de la culpabilité d’être malade et de toujours devoir demander à quelqu’un de l’aider à réaliser des activités de la vie quotidienne. La tristesse de cette dame m’a beaucoup touchée, d’une part parce que c’était la première patiente à se confier autant sur ses états d’âme, d’autre part parce que je n’avais peut-être pas assez d’expérience en ce domaine. Mais j’ai essayé de la réconforter et je pense que cela lui a fait du bien d’en discuter.

De nouveau dans la chambre, j’ai accompagné Madame C. aux toilettes avant qu’elle aille se coucher. Elle m’a proposé de lui masser le bas du dos et les fesses debout, appuyée sur le rebord du lavabo de la salle de bain ; étant étonnée de cette proposition, elle m’a expliqué que ce serait moins fatiguant pour elle que de se tourner dans le lit, en raison de ses raideurs dans le cou et de ses céphalées.

Comme j’avais déjà apporté l’huile de massage et des serviettes en papier pour m’essuyer les mains, j’ai commencé le massage. J’ai retiré sa culotte de nuit, j’ai déposé un peu d’huile de massage dans la paume de ma main et j’ai réalisé un effleurage, doucement et avec attention. Une fois terminé, je me suis essuyé les mains avec des serviettes en papier puis j’ai aidée Madame C. à marcher jusqu’au lit, je l’ai installée sur le dos de façon à pouvoir lui masser les cuisses, les jambes et les pieds. Pour que la patiente soit elle aussi à l’aise, je lui ai demandé de m’indiquer comment positionner les coussins sous sa tête pour qu’elle ne la sente pas tourner. Je suis allée chercher l’huile de massage, qui était

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