Le Reve BTS AM

Le rêve se définit spontanément par opposition à la réalité, mais il renvoie aussi à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut-être réaliser.

A l’aide des trois textes suivants : « l’imagination » de Bernis, « entretien » de P. Borelli et « la liste de mes envies » de G.Delacourt, que nous allons étudier, nous répondrons à la problématique suivante : Comment peut on caractériser le rêve ?

Tout d’abord nous allons faire une distinction entre le rêve et la rêverie. Il faut savoir que la rêverie selon Borelli est le pôle conscient du fantasme, elle nous permet de préparer une action, c’est un monde parallèle de pure plaisir qui ne satisfait cependant pas les désirs mais les calmes (angoisse de mort, affectives ou professionnelle). G.Delacourt appui également l’idée de Borelli en affirmant que les rêves diurnes sont des rêveries, des rêves conscients. D’ailleurs dans son roman on peut voir que la demoiselle rêve de devenir styliste ou bien d’embrasser Johnny Depp, ceci n’est que fantasme, une création de l’imagination.

Le rêve est lui satisfaction hallucinatoire du désir. Il permet de résoudre, résorber ou bien mettre fin à nos désirs, il a une fonction de substitution par rapport à un manque. On peut voir dans le texte de Bernis que Proust rêve de Gilberte absente, dans le texte de Delacourt, la narratrice fait état de ses frustrations, elle substitue ses désirs à la réalité.

Nous allons maintenant voir de quoi nos rêves et rêveries sont faits et quelles en sont les conséquences. Le contenu des rêves est souvent érotique ou professionnelle. Si l’on confond les trois textes, nous pouvons nous apercevoir que dans chacun d’eux le désir est amoureux ou bien ambitieux. Par exemple dans le texte de Borelli, la narratrice rêve de rencontrer le prince charmant ou bien de devenir une star. Dans le texte de Delacourt, il rêve de sa rencontre avec Jocelyn.

Nous pouvons penser qu’un rêve est toujours positif, qu’il aménage le réel, qu’il n’est pas coupé de la réalité mais il ne faut pas se fier à ce que l’on déchiffre de nos rêves. En effet la réalité peut être médiocre, décevante ou déceptif. Dans ces rêves la narratrice rêvait d’embrasser Kevin Costner, elle a embrassé Jocelyn, elle rêvait d’être styliste, elle était mercenaire. Bien que les rêves se substituent à la réalité, ce qu’on voit n’est pas toujours véridique.

Pour conclure, nous pouvons dire que les désirs de chacun s’expriment à travers les rêves ou les rêveries. Il peut être un échappatoire à une vie que l’on ne désire pas comme Proust qui rêve de Gilberte absent. Il entraîne le rêveur dans une vie parallèle et le déconnecte de la réalité.

Le problème est que le rêve revêt un caractère forcément positif pour l’individu ce qui peut alors engendrer une déception.

Le rêve se définit donc comme l’expression de nos désirs qui se déconnecte parfois de la réalité et qui peut être déceptif.

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