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Le Banquet Chrétien au Haut Moyen Age

Dissertation : Le Banquet Chrétien au Haut Moyen Age. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2016  •  Dissertation  •  1 677 Mots (7 Pages)  •  1 220 Vues

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DEVOIR 3

1.1 Le premier document est un article de type informatif explicatif, de Jacques Voisenet, le titre de cet extrait est « le Banquet Chrétien au Haut Moyen Age », parut dans la collection de l’université de Province, en 1996.

L’idée directrice de ce document est que le banquet est un événement festif de générosité qui permet de renforcer ou reconstituer les liens entres les puissants.

L’auteur narre qu’un riche barbare du pays du Trêve a acheté un esclave. Ce dernier est très doué pour organiser le banquet. Puis il a l’occasion de montrer ces compétences en faisant un banquet pour accueillir les parents du maître et ses invités. Le banquet constitue plein de mets délicieux. La générosité du repas permet de lier les convives, de pacifier les relations entre les parties en présence. Le repas festif est un événement courant dans le milieu aristocratique, c’est aussi une façon de montrer sa puissance et affirmer sa position sociale.

1.2 Le deuxième document est un extrait du roman l’Assommoir d’Emile Zola, de type narratif, publié en 1877 et réédité par Folio Gallimard en 1978. Le titre de cet extrait est « la fête de Gervaise ». Il démontre que le repas de fête est un repas très copieux, que c’est aussi un événement familial, un moment de détente. L’abondance de nourriture, de vin est source de convivialité, un moyen pour oublier la misère de la vie quotidienne de la classe ouvrière de l’époque.

L’auteur décrit un repas de fête dans le milieu ouvrier de la fin du XIXe siècle, mobilisant un registre de vocabulaire très populaire et argotique. La scène est la fête de Gervaise avec sa famille et ses invités. Le repas est plus que fourni. Cinq plats copieux sont servis. Avec toute cette nourriture, les convives se régalent, échangent, rigolent tout en mangeant. De plus, le vin coule à flot, comme une forte pluie après la sécheresse, les convives mangent et boivent, de vrais gloutons ! Ils n’ont pas l’habitude d’avoir la possibilité de manger autant en quantité et en diversité dans leur quotidien.

1.3 Le troisième document est un article de type informatif. Le titre de cet article « les femmes dans les banquets politiques en France vers 1848 », écrit par historienne Jacqueline Lalouette a été publié sur internet le 16 novembre 2006. L’idée directrice de ce document est de relater une trace d’exclusion des femmes de la vie politique à travers leur exclusion du rituel du banquet.

Ce document nous informe qu’avant la révolution 1848 les femmes ne sont pas admises au banquet. Le 1er mai 1848, à l’occasion d’un banquet offert par la Garde national de Libourne, elles peuvent seulement observer de leurs fenêtres l’arrivée des nourritures, beaucoup de variété de viandes en grande quantité et des milles bouteilles de vin. Ensuite, après la révolution, la présence des femmes au banquet est tolérée mais reste exceptionnelle. Les femmes peuvent assister au banquet mais seulement pour une raison : la décoration, l’apparat pas pour une compétence politique ou citoyenne.

1.4 Le document quatre est un extrait du roman l’Homme et le Sacré, de Roger Caillois. Il est de type argumentatif, le titre de cet extrait « la fête comme excès », publié par Editions Gallimard en 1938. Si elle évolue dans ses formes, la fête n’a pas tellement changé sur le fond, elle reste toujours une fenêtre de décompression, un temps consacré à l’excès, à la transgression des codes et des interdits.

La fête est une occasion de faire ce qu’on ne peut pas faire au quotidien. Autrement dit, on peut tout se permettre afin d’oublier les problèmes rencontrés ou bien pour marquer un événement important. C’est ainsi que dans toutes les fêtes marquant un évènement joyeux ou même triste, l’excès, le dépassement de l’habituel et du quotidien deviennent la règle.

2. Même de nos jours la fête n’a pas changé sur le fond. Malgré des siècles passés, les changements sociaux, économiques et culturels, la fête permet de changer du quotidien. Elle est une nécessité pour le vivre ensemble et se traduit toujours par l’abondance de nourriture, de boissons et de comportements excessifs voire transgressifs acceptés un temps. (56 mots)

3.

Le repas festif semble avoir changé dans ses formes et ses fonctions. Le repas autrefois a la caractéristique de l’abondance de nourriture et de boissons. Sa fonction principale est la démonstration de la richesse, l’affirmation de la position sociale de l’hôte ou la reconnaissance de son pouvoir, par exemple politique.

Mais quelles sont ces nouvelles formes et nouvelles fonctions du repas festif aujourd’hui et les raisons de ces changements ? Ces changements remettent-ils vraiment en cause la fonction majeure du repas festif ?

Nous allons voir ensemble les nouvelles formes des repas de fête contemporains pour ensuite examiner les évolutions liées des fonctions du repas festif.

Le repas festif est un événement important qui demande une organisation rigoureuse. Les formes du repas de fête ont changé au fil de temps afin de s’adapter au changement

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