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La question de l’objet semble avoir toujours existé au fil des siècles.

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Par   •  21 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  501 Mots (3 Pages)  •  1 177 Vues

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La question de l’objet semble avoir toujours existé au fil des siècles.

L’ensemble des documents témoigne de cette idée.

Jean Baudrillard, dans un ouvrage sociologique :  « théorie de la consommation » la société de consommation chez Denoël en 1970, nous montre l’objet sous forme de besoin en le comparant à la maladie. Pour l’auteur, l’objet en tant que besoin, serait comme une maladie psychosomatique, difficile à détecter, évanescent et soumis à la consommation.

C’est ce que Jean Jacques Goldman nous chante dans « les choses » tiré de son album, Chanson pour les pieds en 2001, il dit que l’objet est culte, l’auteur va même plus loin en affirmant qu’il marque l’identité des personnes.

Ce qui est étonnant, c’est que dès le 2ème siècle Marc-Aurèle, l’empereur romain, dans « Pensée pour moi même » remet en place l’objet, sa valeur et sa fugacité.

Enfin, la photographie d’une Coréenne JeongMee Yoon montre la société de consommation face à l’objet et son influence.

L’objet est un besoin initial, mais rapidement il s’est transformé pour venir satisfaire nos envies, il est devenu objet de consommation, comme le constate Jean Baudrillard, dans « Théorie de la consommation. Idée confirmée par Jean Jacques Goldman dans sa chanson « les choses », il dit que le bonheur existe au travers de la possession d’objets et que l’on envie ce que les autres ont déjà, ce qui nous pousse a posséder ce nouvel objet.

L’objet est aussi un marqueur sociologique, Jean Baudrillard nous le démontre, il est désiré pour montrer aux autres notre appartenance, ce que partage encore JJ Goldman, par cet aphorisme, « si j’avais je serais ».

L’objet à un caractère éphémère, Jean Baudrillard le compare à une folie qui se propage. De plus la multiplicité des objets rend impossible la satisfaction de toutes les envies qu’ils suscitent, sensation d’insatisfaction et de désir multiplié. Cette multiplicité est là pour donner à nouveau envie. Jean Jacques Goldman le traduit très bien avec les termes « flash, fast food, speed, mais fast zap le vide » . Cette idée se retrouve aussi chez Mar-Aurèle dans les extraits de pensées pour moi même, il nous dit que la chose est là pour être, avoir été, vient à l’être ; puis éteinte. De même qu’il décrit un monde en perpétuel renouvellement, ces nouvelles infinies qu’il est impossible d’arrêter.

L’objet, la publicité, l’image, n’ont qu’une valeur médiatique, nous dit JJ Goldman, les idées ne passent plus que par l’image, comme on peut le voir sur la photographie de JeongMee Yoon, qui en montre les excès, tout en alarmant sur la tendance genrée de la publicité. Marc-Aurèle a insisté encore sur l’objet entouré d’apparats inutiles, il explique que l’objet du désir se présente sous différentes formes pour les différentes couches de population, mais l’essentiel est autre, c’est avoir une âme raisonnable et aider l’autre à percevoir cette âme.

Au terme de cette analyse, il apparaît l’importance de l’objet qui nous entoure, son côté transgénérationnel, qui diffère selon la couche sociale, mais est toujours présent.

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