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La laïcité dans le sport

Étude de cas : La laïcité dans le sport. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2022  •  Étude de cas  •  1 412 Mots (6 Pages)  •  260 Vues

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INTRODUCTION :

Pour commencer, la laïcité est établie suite à la séparation de l'Église et de l’Etat durant la loi de 1905. Celle-ci proclame la neutralité de l’Etat à l'égard des différentes religions comme l’indique l’article 2 de la loi :”La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes (…).” Pour faire simple, la laïcité garantit la liberté de conscience, c-a-d qu'elle laisse la liberté à chacun de manifester ses croyances et convictions sans pour autant compromettre les limites du respect de l’ordre public. Elle impose donc l’égalité de tout le monde face à la loi sans distinction de religions ou convictions.

Pour illustrer cette définition, nous avons choisi la citation de Robert Escarpit, un écrivain et universitaire français : "La laïcité, c'est la disponibilité universelle du patrimoine humain, c'est la loi qui veut que chaque homme soit maître de son bien et que son bien se trouve partout où il y a des hommes." qui date de 1961.

Pour illustrer ce principe de laïcité, nous avons choisi de prendre l’exemple du sport. En Effet, l’expression du fait religieux et de la laïcité ne sont pas incompatibles dans le champ du sport car la laïcité n’est pas synonyme de bannissement du fait religieux dans notre société. Pourtant, pour beaucoup de personnes, cette laïcité se traduit par la liberté de tout montrer quitte à dépasser les limites du respect. Cela s’applique donc également dans le champ du sport.

PROBLÉMATIQUE :

Comment le sport peut-il traduire les grands rituels dans le respect des valeurs républicaines?

Nous avons choisi comme sujet la laïcité et la liberté de conscience dans le sport.

Tout d’abord, la laïcité repose sur quatre principes et valeurs : la liberté de conscience, la liberté de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, l’égalité de tous devant la loi quelles que soient ses croyances ou ses convictions.

Le cas du sport est un peu particulier puisque le sport est bien souvent à la jonction entre les espaces privé, administratif, public et social tout en rassemblant des amateurs et des professionnels qui ont eux même des statuts différents.

Si le principe est assez clair en général dans la loi, il y a cependant une zone d’ombre au niveau de la laïcité dans la pratique sportive.

Tout d’abord dans les quatres espaces cités précédemment, la laïcité ne s’applique pas de la même façon. Tout d’abord dans l’espace privé, exprimer ses croyances et ses opinions se fait sans contrainte tant que l’on est dans le respect de la loi. Déranger ses voisins à cause de ses croyances n’est par exemple pas permis.

Dans l’espace administratif c'est-à -dire , l’espace de l’État, des collectivités territoriales, des services publics, des lieux hébergeant une mission de service public. Dans cet espace, les agents publics et tous ceux qui exercent une mission de service public sont soumis à la neutralité. Les usagères et usagers, de tout service public, voient la laïcité leur garantir la liberté de conscience et sa manifestation, mais dès lors qu’il n’y a aucun prosélytisme ou aucune perturbation du service.

Dans l’espace social , c’est-à-dire l’espace où l’on travaille ensemble, comme l’entreprise privée ou l’association privée, ou comme un club amateur de sport privé qui va représenter des intérêts économiques ou associatifs. La liberté de manifester ses convictions dans cet espace y est garantie, mais sous de nombreuses réserves : le respect des règles d’hygiène, de propreté, de sûreté, de sécurité, mais aussi, la bonne marche de l’entreprise, de l’association ou du club. Par ailleurs, le prosélytisme — qui est caractérisé non pas par le port de signes religieux mais par le comportement — peut quant à lui être interdit. La règle est donc la liberté mais il peut y avoir une interdiction.

Et enfin dans l’espace public, soit les rues, les parcs publics, les plages, les places… Mais aussi certains espaces publics sportifs Dans cet espace, mise à part bien sûr l’interdiction de toute dissimulation du visage, il n’y a pas de « police du vêtement » ni de « police de la pensée » : chacune et chacun est libre d’exprimer ses opinions, de les manifester par des signes extérieurs, dès lors que ces opinions ne sont

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