Religion Et Sport

La guerre de Kippour.

C’est la dernière tentative du monde arabe uni contre Israël, le but n’étant pas de détruire l’Etat d’Israël mais de lui faire rendre les territoires occupés.

Depuis 1967, le conflit a pris un caractère dramatique, en effet les palestiniens se sont tournés vers le terrorisme internationale, avec par exemple les attentats aux Jeux Olympique de Munich en 1972. D’une manière générale, les commandos palestiniens tout comme les représailles israéliennes se multiplient. En 1973, le conflit va alors être remis dans des dimensions régionales, géopolitiques. Le conflit israélo-arabe s’inscrit dans le crise soviet-égyptienne ð Le 18 juillet 1972 Sadate annonce la fin de la mission des conseillers soviétiques, la nationalisation des équipements militaires soviétiques et la transformation de la coopération militaire en coopération seulement économique. Il revient donc à un véritable non-alignement.

è Dans ce contexte les arabes ont peur que la détente se fasse à leur dépend et que les soviétiques s’alignent sur les américains pour un règlement de paix.

£ Le 6 octobre 1973,le jour du Yom Kippour (fête juive) les armées égyptiennes au sud et syriennes au nord engagent une action. On compte alors 500000 hommes côté arabe contre 300000 côté israélien. La surprise initiale est totale, les israéliens sont débordés et subissent des pertes très lourdes. Ils sont aidés par des ponts aériens américains mais concurrencés par des ponts aériens soviétiques.

£ Lorsque les syriens commencent à donner quelques signes de détresse, à partir du 14 octobre, les égyptiens vont tenter d’aller les soutenir. À partir de ce moment, le camp arabe commence à subir des pertes lourdes, la situation progresse vers un retournement des rapports de force. Cette guerre est pour la première fois une guerre navale ð les israéliens vont bombarder les ports pétroliers.

£ A partir du 18 octobre les israéliens reprennent le dessus et multiplient les offensives.

£ Le 22 octobre 1973, l’ONU ordonne le cessez feu ( résolution 338 négociée entre les E.U et l’URSS qui réaffirme la résolution 242 ) qui sera accepté par la Jordanie, la Syrie et l’Egypte. Mais Israël ne le respecte pas. Cela va pousser les pays arabes à demander l’intervention des américains et des soviétiques en tant que force d’imposition.

£ Le 25 octobre 1973, les E-U mettent leur force en état d’alerte nucléaire (première fois depuis la crise de Cuba). Le conseil de sécurité met en place une force d’intervention urgente par le vote de la résolution 340. Mais les soviétiques et les américains se sont préalablement entendus pour faire pression sur leurs alliés respectifs.

Les combats organisés prirent fin sur tous les fronts aux alentours du 26 octobre. Cela n'empêcha pas des tirs sporadiques ni ne dissipa les tensions militaires liées à la Troisième Armée égyptienne toujours prisonnière et isolée sans ravitaillement.

Israël reçut la menace de Kissinger de soutenir un retrait auprès de l'ONU, mais une proposition de Sadate auprès des États-Unis de négocier directement avec Israël le ravitaillement du contingent encerclé aboutit plus vite au cessez-le-feu définitif.

Les discussions eurent lieu le 28 octobre entre les majors généraux Ils s'accordèrent sur l'échange des prisonnier de guerre et les checkpoints israéliens ; un accord de paix fut trouvé au sommet qui suivit à Genève. Le 18 janvier, Israël signa un accord de retrait de la partie ouest du canal de Suez et retira ses troupes le 5 mars.

Un va-et-vient diplomatique de Henry Kissinger aboutit à un accord de désengagement le 31mai 1974 basé sur l'échange de prisonniers, le retrait israélien jusqu'à la Purple Line et l'établissement d'une zone tampon contrôlée par l'ONU ( dans le Sinaï). Une troupe d'observateurs des Nations unies fut aussi établie dans le Golan pour garantir la paix. ( en 1977 Sadate fera une véritable révolution diplomatique avec Israël).

Pendant la crise israélo-arabe c’est engagé un bras de fer entre l’OPEP et les grandes compagnies pétrolières. Ainsi le choc pétrolier qui quadruple les prix traduit une affirmation du Tiers-monde.

En mai 1974, a lieu la 6ème scission de l’assemblée générale des états à la demande des Etats du Tiers-monde.

Ä Il va premièrement aboutir à la formation d’un nouvel ordre économique international ð idée de la répartition équitable des richesses entre les membres de la communauté internationale.

Ä Elle va également aboutir à la reconnaissance de l’OLP (Yasser Arafat) en tant que représentant légal des palestiniens.

Ä Pour finir, l’apartheid est dénoncé par le tiers-monde. L’Afrique du Sud est mise au ban de la communauté des nations car elle à un mode de développement raciste.

L’objectif premier est donc le développement économique. Désormais triomphe le discours radical de l’exploitation ð Le colonialisme et le néo-colonialisme a fondé la puissance du nord repose sur l’exploitation des sud.

Un certain nombre de livre vont être publié accompagnant ce mouvement et l’ONU pondra une carte des droits et des devoirs économiques des Etats ðles Etats ont le droit de se grouper en organisation de producteurs mais non de consommateurs, on met en place un nouveau régime des IDE, ect…

Dans les années 70 le contentieux nord-sud à cédé la place à un contentieux ouest-sud. En effet la position de l’URSS est avantageuse puisqu’elle n’est pas touché par l’augmentation du prix du pétrole. Quelle position va désormais avoir l’union soviétique dans ce contexte ?

On va assister à un transfert massif de ressources, les devises utilisés pour les échanges pétroliers sont les pétrodollars. Tous les pays du Tiers-monde ne possède pas cette richesse, il s’agit seulement des pays de l’OPEP ( ce qui sera à l’origine de la guerre du Golfe de 1990-1991 entre l’Irak et le Koweït).

Au sein de l’OPEP, les arabes ont une organisation OPAEP ( organisation des pays arabes exportateurs de pétrole). Les pays pétroliers eux-mêmes apparaissent comme très disparates. Ils vont mettrent au point l’arme pétrolière pour faire pression sur les alliés d’Israël. La politique des prix de l’OPEP va se retourner vers les pays du tiers monde et ceux ayant trop confiance dans le pétrole.

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