La Fable et sa morale

Q1 :

Ligne 1 à 6 : Situation Initiale qui montre l’état pitoyable de la Vérité « toute nue ».

Ligne 7 à 10 : Elément perturbateur où la Fable apparait richement vêtue.

Ligne 11 à 22 : Péripétie : Dialogue entre les deux personnages, qui constitue l’essentiel de l’histoire, la Fable révèle qu’elle est choquée de voir la Vérité dans cet état, et lui demande de s’expliquer.

Dénouement : La fable propose à la Vérité de faire alliance ce qui permet le retour à l’équilibre, la vérité trouve dans cette rencontre le moyen de se rétablir et la fable en tire profit (ligne 30 à 32) « servant par ce moyen, chacun selon ses goûts, grâce à votre raison et grâce à ma folie, vous verrez ma sœur que partout nous passerons de compagnie »

L’élément manquant de ce schéma est la situation finale car c’est une morale qui termine se récit : la Fable charmante et la Vérité pitoyable vont former une alliance.

Q2 :

La morale se situe des lignes 16 et 17 et des lignes 30 à 34, elle est sous forme de dialogue.

Elle veut dire que la Vérité effraie les Hommes, qu’elle est vieille. La Fable est folle et a besoin de Vérité.

Q3 :

Les deux allégories sont la « Vérité » et la « Fable »

La Vérité est Toute nue (L1), Vieille (L3 et 17), abandonnée (L5) et dans la misère (L6 et 13)

Fable : Richement vêtue, Portant des diamants faux et brillants (L8 et 9), de bonne compagnie (L20 « partout je suis fort bien reçus »).

L’ensemble de la Fable repose sur une scène an abyme. (Fable à l’intérieur de la Fable).

Q4 :

Florian fait de la Vérité, la cadette de la fable : ligne 3 : « ses attraits par le temps étaient un peu détruits ». La Vérité se retrouve nue à cause du Temps. Elle devrait apparaître moins âgée et plus attirante que la Fable, or c’est le contraire la Vérité étant plus jeune semble vieille et repoussante par rapport à la Fable.

Q5 :

Deux idées :

- La fable cache par le manteau la Vérité qui effrayera moins les gens.

- Le manteau d’Horace, solidarité de la Fable.

D’un texte à l’autre :

- Peut être que cette métaphore rejoint les préceptes d’Horace par les Fables d’Esope.

a) En principe la morale est toujours à la fin

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