L' ECRIT TUE

L'écriture est reconnue comme un outil d'analyse, c'est un acteur de la mémoire et de la transmission d'information.

On ne fait que de partager l’expérience par le biais d'un récit, c'est prendre ses responsabilités en donnant son point de vue : les rapports sont le reflet des pratiques d'une institution.

On structure sa pensée et on produit du sens par rapport à l’écriture, on passe d'une position relationnelle à une position objectivante : écrire un rapport aide par exemple à la décision d'un juge dont les déterminants sont l'observation et la retransmission.

Dans nos écrits nous devons réduire le flou arbitraire au risque de rendre l'action des différents acteurs illégitime.

L'écriture est pour la loi, la loi habite l'écriture...

Parfois notre écriture tue ( dans écrit il y a cri ), c'est souvent un cri que d’écrire,c'est l'instrument de mesure d'un changement qui donne des éléments explicite de nos actions au quotidien.

Un écrit est dans le travail social un élément essentiel de la communication pour le suivi et le contrôle du travail effectué.Il doit être accessible par tous afin d'adapter le type de réponses à apporter aux personnes.

Ne pas écrire est un crime, et il doit être sévèrement réprimandé de toute part, il est trop facile de se réfugier sur des difficultés face à l'écrit ( véritable frein à la relation), prendre des risques c'est écrire pour et avec !

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