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Fondement des droits de l'homme partie 1

Cours : Fondement des droits de l'homme partie 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2019  •  Cours  •  2 059 Mots (9 Pages)  •  390 Vues

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Chapitre 1 : Les anciens (Platon et Aristote)

Platon nous met en présence par excellence sur une philosophie politique puisqu’il n’y a pour lui aucune possibilité de concevoir le gouvernement des hommes en dehors de l’acquisition du pouvoir philosophique dc celui qui sait peut agir (l’action est conditionnée par le savoir- le savoir philosophique et celui de préférence qui était dispensé par lui-même)

Platon, en cette fin du 4e à des bons arguments en tant que bon disciple de Socrate et témoin de la fin de la démocratie athénienne.

Ce régime s’est effondré à cause de sparte. Il lui faut du solide et Platon et convaincu que c’est le fondement philosophique qu’il faut car inséparable philo-poli.

Il faut une instance une instance extérieure, Platon dit que le politique a besoin d’un fondement philosophique. Platon pousse les choses extrêmement loin puisqu’il va jusqu’à dire qu’il ne peut y avoir un gouvernement des hommes sans le conditionnement philosophique mais pas non plus que des hommes philosophiques.

Les anciens apportent des grilles de lectures passionnantes, il faut savoir disposer du savoir philosophie pour gouverner donc la démocratie c’est l’antichambre de la tyrannie.

La politique n’est pas détachable de la vision du cosmos.

Platon est ambivalent car homme d’ordre et un révolutionnaire et même révolutionnaire avant d’être homme d’ordre. Tous les régimes politiques qui ne sont pas fondés sur la philosophie seront dégradés > Tyrannie. + ils s’éloignent – ils s’approchent de ce qu’ils pensent tendre (on s’éloigne de tout concepts censés, de cohérences justes).

Platon prend une position antithétique – position radicale.

Dans ses trois œuvres mais surtout la République, peut-on se passer d’un régime de la vérité ?

NB : on ne peut pas vivre dans un monde sans normes.

Platon lutte contre l’arbitraire (contre les sophistes). Avec la maïeutique, les normes sont déjà en moi.

Pas de place pour une dignité humaine. Platon dans sa visée idéale typique de la philosophie politique : cette quête explique une tyrannie arbitraire.

NB : L’esclave = non citoyen et pose la question de la liberté entre les anciens et les modernes avec les droits de l’homme etc.

Nous sommes tous voués à travailler et à être esclave = jsp de qui

C’est ce qui va introduire dans le système la représentation.

Il y a une hiérarchie sociale qui est le reflet d’une cosmologie sociale.

Les anciens n’ont pas de pb avec la hiérarchie car tendait vers ça. Pour les anciens ne pensaient pas représentation et droits de l’homme car ça allait ensemble et étaient dans la hiérarchisation.  Inégalité de l’ordre à l’image du cosmos mais ça doit rester chez les anciens et nous els modernes on a besoin d’égalité.

NB : pas moins de dignité ou de soucis de justice chez les anciens et les modernes juste c’est pensé différemment.

Pour les modernes la justice se confond à l’égalité alors que les anciens non, pour Platon la justice est la norme même d’un ordre politique mais coordonnée chacun à sa place au sein de la polys (de la cité) car derrière il y a une métaphysique qui passe par une homologie de structure entre la justice inhérente des citoyens et la justice inhérente de la polys. Tout ça est lié aussi à la psychologie « l’âme », pas d’égalité d’âme certaines ont des dispositions supérieures à d’autres donc certaines sont éduquées pour gouverner. Tout âme doit être tempérante pour gouverner. Il y a un rapport entre l’âme individuelle et la polys micropose

Chez Platon une théorie des vertus ; chaque âme est habitée par des vertus qui sont le contraire des vices. La vertu par excellence c’est la vertu de la capacité à contempler donc la vertu de sagesse (sophia). La vertu de l’homme qui est fit pour gouverner.

Pour Platon : ne sépare pas la vertu de sagesse théorétique (contemplation) de la vertu de sagesse pratique (phronésis- prudence). L’une et l’autre sont liées, distinction oui mais pas séparation. Le gouvernement des hommes est totalement subordonné à la sagesse donc au savoir philo puisque la sagesse pratique est subordonnée à la sagesse théorétique au sein même des hommes qui gouverne (= car homme qui gouverne demande aide philosophique).

Théorétique = philosophe / Pratique = H de gouvernement.

Pas de politique sans …

Platon ne peut pas penser une véritable science.

NB : Vision subliminale de la philosophie chez Platon.

  • Suite cours 1 – a) Platon

  • Seulement, l’Antiquité ne s’inscrit pas dans l’horizon des droits de l’homme en Europe.
  • Pour Platon, hiérarchie partout donc non cohérent avec une idée égalité entre tous… Mais n’est pas une indignité, c’est la condition pour que justice se réalise, les âmes sont inégales par nature. De plus, le politique est une rationalité et absolument indispensable mais tjr menacé de retomber dans les travers du sensible (opinions, simulacres…)
  • (Diff avec SA : justice sur ordre qui n’est pas d’ici, mais de Dieu).
  • Hérésie de faire le métier avec laquelle notre âme n’est pas cohérente, chaque métier à son rôle, aucun n’est méprisable ce qui est méprisable c’est de ne pas faire le métier lié et/ou faire un métier contraire à notre âme.
  • Philosophie téléologique pcq théorie du politique a forcément une fin. Platon cherche cette fin dans la métaphysique (en dehors de la nature).
  •  « Le savoir conditionne l’action » ; celui qui connait le savoir philosophique peut gouverner. Ajd idée d’expertise existence mais pas vers les idées philosophiques.
  • Les idées de l’Antiquité s’inscrivent dans l’exemplarité chez Platon, idée d’une exigence du mode de vie. Celui qui gouverne doit non seulement disposer du savoir philosophique mais se donne aussi en exemple : rendre cohérent l’ordonnancement de la polis vers son unité, son harmonie (par l’action, par ce savoir qui permet de bien agir, mais aussi par ce mode de vie exemplaire, indispensable pour rendre crédible).
  • Ce mode de vie est une façon d’incarner ce que doit être la polis idéale : un ordre politique qui conduira au communisme « métaphysique » (allégorie de la caverne, faire accéder à un commun bien vivre) : société harmonieuse, commune. Exemple sous deux angles : communauté de bien (plus de querelles entre le mien et le tien), un communisme « éducatif, familial », hommes et femmes qui gouvernent la polis, ne peuvent choisir librement leur conjoints, les couples sont surveillés, choisis par les magistrats d’avant, pareil pour les enfants qui en sont issus, sont éduqués par ses magistrats : dislocation de la famille privée. Il complète le communisme économique. Def d’une élite (« nomenclatura ») qu’il faut pour guider le peuple.
  • Donne l’exemplarité économique (produit de couples non choisis et dépossédé de l’éducation de leurs enfants) pour exemplarité du mode de vie. Tout ceci contribue à la sélection des magistrats, l’élite qui doit gouverner la polis. Mais ne se sépare pas de la vertu de la contemplation et celle de l’action prudence (phronesis). Pour être dans cette double vertu il fait remplir les conditions citées au-dessus.
  • Les vertus nécessaires :

Chez Platon il y a trois vertus supplémentaires, le courage (inférieure) permet de susciter la crainte sans laquelle il n’y aurait pas d’obéissance ; la seconde est la tempérance, passions maitrisées par la raison.

  • Ceux qui gouvernent, appellent les « petites gens » vers le haut, vers l’aléthéia, appel aussi à ceux qui gouverne de se mettre à l’abri de toute disposition/exposition public, qu’ils gouvernent de manière privée (« conseil nocturne »), le magistrat gouverne la nuit tandis que nous dormons ; seule condition pour que cela fonctionne : loin du sensible, protégé. Métaphysique jusqu’au bout. Le gouvernement secret. Le politique paradoxalement se doit être secret. Le refus de toute élite conduit à la « pagaille ».

CCL :         Platon est un révolutionnaire qui devient homme d’ordre de son ordre à lui. Son ordre radical est une analyse très concrète de ce dont est entaché la vie athénienne, crises… > analyste politique qui justifie ce désordre.

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