Fiche de lecture, Méthodologie des sciences humaines : la recherche en action, Sylvain Giroux et Ginette Tremblay

Fiche de lecture – Texte commun - Antoine Thoraval L3 EM

        Le texte qui nous est présenté est un extrait de l’ouvrage « Méthodologie des sciences humaines : la recherche en action » écrit par Sylvain Giroux et Ginette Tremblay. Cet extrait a été parue en 2002 aux Éditions du Renouveau Pédagogique Inc, 2nde édition et il s’agit ici, du premier chapitre « De la théorie à la pratique ».

        L’extrait est donc une revue scientifique disposant d’un fondement théorique explicite, celui des fondements de la science expliqués au travers de cinq parties : Le but de la science, l’esprit scientifique, les principes fondamentaux de la science, le processus de la recherche scientifique et enfin la rigueur scientifique.

        Ce texte aborde donc cette thématique au travers du domaine de la sociologie et les auteurs vont donc se questionner autour de l’explication - de part des « phénomènes » et des « déterminants » et au regard de la méthode scientifique - du monde qui nous entoure depuis notre naissance, jusqu’à notre mort.

        Il y a ainsi une volonté de mettre en avant l’existence de liens présents entre les phénomènes et les déterminants qui influent sur les phénomènes au travers, dans un premier temps, de l’esprit scientifique sous divers traits. Le premier étant la place du doute, ce qui lui permet de se distinguer du « Monsieur et Madame Tout le monde ». Par la suite le scientifique fait donc preuve d’observation pour pouvoir alimenter en données ce qu’il pense être un déterminant du phénomène à expliquer et pour pouvoir, par la même occasion, « repousser les pièges de la subjectivité ». Le troisième trait est celui de l’exhaustivité, cela consiste donc à collecter toutes les informations possibles, quelles qu’elles soient, et donc comme vu dans les traits précédents, ne pas faire preuve de subjectivité et ne pas juger ces informations comme « Monsieur et Madame Tout le monde »les traitent. Enfin, le dernier traits évoqué est celui de la neutralité d’esprit, c’est donc tisser toutes les relations possibles entre un phénomène et son ou ses déterminants.

Dans un second temps, les auteurs vont s’appuyer sur les principes fondamentaux de la science et notamment en s’inspirant des travaux du philosophe Mario Bunge sur la présentation de cinq principes fondamentaux, la cohérence entre les principes physiques et sociaux au travers des « règles de fonctionnement » ; la capacité que l’être humain a pour comprendre tant l’univers physique que l’univers social qui l’entoure ; la méthode scientifique est la conviction que la raison est le meilleur moyen de découvrir l’ordre caché des choses ; l’examen minutieux des diverses manifestations d’un phénomène et de ses déterminants en référence à la « base empirique de la science » ; Ce qui guide l’activité des chercheurs au travers de ce qui découle des précédents principes.

Dans un troisième temps, le processus de la recherche scientifique nous est présenté de part six grandes étapes qui permettent de faire avancer l’état des connaissances humaines.

La première étape est le point de départ de la problématique, il s’agit du choix d’une question générale, c’est-à-dire quel sujet, ou plutôt quel phénomène traiter.

Ensuite le chercheur doit se renseigner sur l’existence de documentation en rapport avec le phénomène étudié souhaité et de ces informations traitées au travers des divers documents, le chercheur synthétisera l’ensemble de ces dernières afin d’élaborer la problématique de la recherche.

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