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Les traits des fables Jean de La Fontaine

Commentaire de texte : Les traits des fables Jean de La Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2014  •  Commentaire de texte  •  740 Mots (3 Pages)  •  800 Vues

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Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine Né en 1621 à Château-Thierry, en Champagne, où son père exerce la charge de maître des Eaux et Forêts, Jean de La Fontaine passe toute son enfance dans cette région dans un milieu rural et champêtre ce qui transparait très clairement dans son œuvre. Après avoir été un moment avocat, il s’installe à Paris, fréquente les salons littéraires et décide de se consacrer à la littérature.

Féru d’Antiquité - il se rangera aux côtés des Anciens lors de la querelle des Anciens et des Modernes -, il publie une comédie, l’Eunuque (1654), imitée de Térence, puis un poème héroïque, l’Adonis (1658), inspiré d’Ovide; ce dernier poème lui vaut l’admiration et la protection du surintendant Fouquet, faveur qui se retournera contre lui puisqu’en 1661, alors que La Fontaine compose le Songe de Vaux, Fouquet est disgracié, arrêté et emprisonné par le roi. La Fontaine se trouve donc privé de son protecteur et poursuivi par la disgrâce royale pour sa fidélité au surintendant (Ode au roi pour M. Fouquet, 1663).

Il juge alors prudent de s’éloigner de la capitale et part un temps dans le Limousin.

De retour à Paris, sa carrière reprend, avec la publication des Contes, de 1664 à 1674, et celle des Fables, à partir de 1668. Pour vivre, il se place sous la protection de la duchesse d’Orléans, de 1664 à 1672, puis, à la mort de celle-ci il s’installe chez son amie Mme de La Sablière, où il restera de 1673 à 1693.

Élu à l’Académie française en 1683, il mène une vie mondaine assez brillante, fréquentant les écrivains les plus renommés de son temps : Mme de La Fayette, Mme de Sévigné, Boileau, Molière, Racine, La Rochefoucauld.

Cependant, durant les deux dernières années de sa vie, il renonce à la vie mondaine, renie ses Contes, volontiers licencieux et, pour cette raison, frappés par la censure, et se consacre à la méditation. C’est dans cet état d’esprit qu’il meurt en 1695.

La Fable selon Jean de La Fontaine

La Fontaine revendique ses sources antiques. Mais d’emblée, il précise que son « imitation n’est point un esclavage ». Il puise chez les modèles anciens la matière première de son œuvre mais apporte au récit et à la moralité des modifications qui rendent la sienne originale. Il conserve à la fable son but premier d’efficacité pédagogique et didactique, et affirme : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Cependant, et c’est là une, il utilise toutes les ressources de la poésie au service de ses fables.

Au départ considéré comme un récit sec et sans fioriture, l’apologue est grâce à la démarche de La Fontaine enrichi de toutes les subtilités de la langue et de la prosodie françaises. Son objectif premier est de « plaire toujours » pour mieux instruire.

« L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable, l’âme la moralité ».

Parfois la morale est citée au début et reprise à la fin; il arrive enfin que celle-ci soit implicite, exprimée d’une manière voilée

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