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Exercice de synthèse de sexologie

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Par   •  9 Mai 2017  •  Cours  •  2 495 Mots (10 Pages)  •  546 Vues

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UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS

TRAVAIL DE MI-SESSION PRÉSENTÉ À

MADAME NADINE JAMMAL

DANS LE CADRE DU COURS

RAPPORTS DE GENRE ET SOCIÉTÉS

PAR

ALEXANDRA BISHOP

BISA24549605

EXAMEN FINAL

LE 18 AVRIL 2017

Question no 1, obligatoire, question synthèse (3 pages)

Ayant étudié en sexologie et m’intéressant à la sexualité sous toute ces formes, j’étais déjà très informée face à de nombreux sujets en lien avec les rapports de genre. Or, le cours a pu m’épater et m’en apprendre beaucoup sur deux sujets en particulier, soit le décrochage scolaire et le partage de tâche entre les sexes. Je n’avais pas beaucoup étudié ces deux problématiques.

Pour commencer, le cours sur le décrochage scolaire a fait cheminer ma pensée sur les causes qui mènent les filles et les garçons à abandonner leurs études. Avant celui-ci, je n’avais pas vraiment fait de lien entre le décrochage scolaire et les stéréotypes sexuels. J’ai pu, avec les lectures du cours, être confrontée à deux visions divergentes qui accusent les stéréotypes sexuels. La première étude, celle de Baudelot et Establet, explique que la conformité aux rôles de genre des filles fait qu’elles réussissent mieux que les garçons. À un très jeune âge, celles-ci sont élevées pour être calme et obéissante. Elles abordent des comportements de tels, reçoivent une attention positive de la part des enseignants, performent mieux et décrochent moins. Au contraire, les garçons sont socialisés pour être actifs et plus agressives, ils attirent une attention négative, réussissent moins bien et décrochent plus que les filles (Baudelot et Establet, 2007). Au contraire, la recherche de Bouchard et St-Amand, indiquent que plus les élèves, filles comme garçons, ont une résistance élevée face aux rôles sexuels, plus il y aurait de proximité avec l’école, de meilleurs résultats scolaires et moins de décrochage. S’opposer aux stéréotypes qui mettent en lumière la valorisation de l’apparence (fille) ou l’agressivité (garçon), aide à ne pas abandonner l’école (Bouchard et St-Amand, 1998).

J’ai donc grâce au cours, eu droit à deux visions pour enrichir ma réflexion face aux décrochages scolaire. Je crois que les deux études ont raison puisque l’être humain est un être complexe et qu’il n’y a pas une cause unique au décrochage scolaire. Je pense que certaines personnes peuvent bien réussir parce qu’elles suivent les rôles de genre en étant bien dans cette situation et que d’autres doivent y échapper pour se sentir libres et confiants de leurs moyens. Le cours et les lectures m’ont permis de confirmer ma pensée sur les stéréotypes sexuels, soit qu’ils sont néfastes lorsqu’ils sont imposés et qu’il faudrait les modifier pour améliorer le monde et l’égalité homme/femme. Je pense qu’il ne devrait pas avoir de moule et que les gens devraient choisir s’ils veulent suivre ou non certains rôles sexuels.

Le cours sur le décrochage sera très utile pour ma future pratique d’intervenants et ma vie de citoyenne.  Celui-ci me permettra, lorsque je serais face à un enfant en difficulté scolaire, de pouvoir lui donner des trucs et de lui démontrer qu’il n’est pas obligé de s’en tenir aux stéréotypes sauf s’il sent qu’ils respectent son identité. Cela améliora sa perception de l’école et il se sentira libre de suivre ou non les rôles sexuels dictés par la société. Aussi, si j’ai des enfants, je ne tenterai pas de les camper selon des stéréotypes de genre. Je leurs permettrais de jouer avec ce qu’ils veulent, de la manière qui le veulent et ce sans avoir d’attentes quant aux comportements qu’ils devraient avoir selon leur sexe. S’ils veulent corresponde à des stéréotypes, je ne les empêcherai pas nécessairement, sauf s’ils sont néfastes. Ils réussiront donc mieux à l’école en plus des autres bienfaits de ne pas suivre les rôles de genre.

 Le deuxième thème qui a fait avancer ma pensée et qui m’a appris beaucoup de choses est le partage de tâches entre les deux sexes.  Deux lectures et le cours magistral m’ont permis de voir qu’il existait encore une très grande inégalité dans le partage des tâches. En effet, ce sont les femmes qui, dans tous les pays du monde, font plus de tâches domestiques. Certains pays comme l’Inde ont de grands écarts (5h) alors que d’autres comme le Danemark (1h), de plus petits. Au Québec, les choses tendent à s’améliorer lentement. Les volontés politiques amènent les pères à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants. Les hommes non seulement plus de tâches (temps), mais sont aussi plus nombreux à le faire. Ce qui diminue l’écart entre les deux sexes c’est que les femmes sont plus actives sur le marché du travail, il y a des politiques familiales, une plus grande implication des hommes et des stratégies de sous-traitance (laveuse, lave-vaisselle, micro-onde, etc) qui diminue le temps de travail domestique. Cependant, des inégalités subsistent, les femmes choisissent 10x plus souvent que les hommes à travailler à temps partiel pour prendre soins de leurs enfants, elle s’absente plus au travail, elles adaptent leur horaire pour leurs proches, etc. (Couturier et Posca, 2014). De plus, les femmes sont plus souvent proches aidantes que les hommes. Effectivement, elles vont faire plus de travaux domestiques, plus de soins personnels, plus de traitements et de soins médicaux chez leur proche dans le besoin. Les hommes vont plus faire l’entretien de la maison et le transport de ces derniers. Des tâches assez stéréotypées (Roy et coll, 2016).

Le cours m’a permis de me rendre compte qu’il y a encore beaucoup d’inégalités dans le partage des tâches entre les deux sexes et ce, à travers le monde. Dans mon entourage les choses sont assez égalitaire. Par exemple, mes parents et les parents de mes amis se partagent également les tâches domestiques. Je n’avais donc pas vraiment remarqué qu’il restait encore beaucoup de chemin à faire à ce niveau au Québec et au niveau des autres pays. Je ne voyais pas vraiment l’importance des demandes pour les partages de tâches. Le cours et les lectures ont fait que j’ai pu voir l’ampleur de la situation et qu’il est important de revendiquer cette égalité en tant que femme.

En apprendre plus sur le partage de tâches m’aidera dans mon métier futur et dans ma vie de citoyenne. Lorsque je pratiquerai avec une femme qui en a trop sur les bras, je pourrai lui expliquer qu’elle peut déléguer certaines choses à son mari si elle le désire et qu’il y a des moyens de sous-traitances pour diminuer son temps de tâches domestiques. Aussi, je pourrai dire aux hommes qui prendre part aux soins des enfants, qu’il existe des politiques sociales pour eux et qu’ils sont aussi compétents qu’une femme pour prendre soin de leurs enfants. Je pourrai donc tranquillement essayer de réduire les fausses croyances quant aux tâches domestiques. Pour ma vie de citoyenne, j’essayerai de partager à mon entourage mes valeurs quant à l’égalité homme/femme sur tous les plans dont les travaux ménagers. Dans ma relation conjugale, les tâches seront bien réparties et mon copain s’occupera autant des enfants que moi. J’essayerai d’inculquer à mes enfants que les tâches domestiques devraient être également distribuées.

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