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Des lois pour la mixité sociale sont-elles nécessaires ?

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Par   •  8 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 464 Mots (6 Pages)  •  686 Vues

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Des lois pour la mixité sociale sont-elles nécessaires ?

Intro

La loi contre les exclusions sociales de 1998 a introduit la notion de mixité sociale. Pourtant, la politique du logement social a démarré bien plus tôt au cours du xxe siècle, avec notamment la loi sur la limitation des loyers dès 1948 et la loi sur les habitations à loyer modéré (HLM) l'année suivante, en 1949.

Plan

I/ Qu'est ce que la mixité sociale ?

II/ Mixité sociale urbaine

III/ Mixité sociale à l 'école

I/ Qu'est ce que la mixité sociale ?

   La mixité sociale est à la fois un état : la cohabitation sur un même territoire de groupes sociaux aux caractéristiques diverses ; et un processus : le fait de faciliter cette cohabitation afin d'avoir une répartition plus équilibrée des populations. Les caractéristiques diverses sont les catégories socio-professionnelles, les origines ou les cultures de ces personnes.  Dès le XIXe, siècle l'idée selon laquelle la coéxistence de plusieurs classes sociales sur un même lieu favoriserait la cohésion sociale était déjà présente.  

  Le processus de la mixité sociale a pour objectifs : Favoriser l'égalité des chances à l'école et en particulier pour les classes populaires/défavorisées; La lutte contre la ségrégation et enfin la déconcentration des populations immigrées ou défavorisées.

II/ Mixité sociale dans les villes

 

   En effet, il existe de grandes disparités sociales en fonction des villes. Certains quartiers sont très favorisés quand d'autres sont dits « en difficulté ». Les densités de populations, conditions d'habitation,  niveau d'équipements publics et commerciaux, varient selon les quartiers/les villes et marquent de nombreuses inégalités sociales.  Il y a aussi des discriminations en ce qui concerne le quartier dont on est originaire. Par exemple certains employeurs en voyant que le demander d'emploi vient de tel quartier ou telle ville qui a une « mauvaise réputation » ne vont pas lire le dossier et le refuser directement.  Les quartiers sont très différenciés en termes de revenus et les immigrés, les minorités ethniques et les populations pauvres sont concentrées. On parle de ghettoïsation ou d'apartheid.

De plus, la concentration d'immigrés empêche leur intégration à la société qui est déjà dure. La concentration des pauvres elle crée des tensions sociales.

   Sur cette carte, on prend le cas de l'ile de france et on voit bien qu'il y a de fortes inégalités, surtout au centre de la région.

   Pour y remédier, dès 1990 Luc Besson réalise des Plans départementaux d'action pour le logement des personnes défavorisées qui visent donc à garantir le droit au logement.

  En 2000, la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) impose la construction de logements sociaux : ce sont des logements construits avec l'aide financière de l'érar appartenant aux organismes HLM (habitations à loyer modérés) avec des prix inférieurs au privés, qui sont attribués aux ménages dont les ressources n'excèdent pas un certain plafond. Elle impose aussi un minimum de 25% de logements sociaux dans une commune d'une agglomération de plus de 50000 habitants. Cette loi permet d'augmenter l'offre globale de logements accessibles mais elle possède ses limites : en effet certains maires, contre la mixité sociale, refusent de l'appliquer et préfèrent payer des amendes comme par exemple à Neuilly sur seine où le pourcentage de logements sociaux était de 5,64 en 2016 ce qui est très loin des 25 % imposés. En 2014 la commune de Neuilly a payé plus de 4 millions d'euros d'amende. On voit sur cette photographie d'une manifestation des « mères du petit bard » association de montpellier qui demande la mixité dans leur quartier. Les manifestants parlent ici d'apartheid social, un terme fort qui renvoie à la ségrégation.

   En 2016, Emmanuelle Cosse, Ministre du Logement est à l'origine de la Loi Égalité Citoyenneté, qui impose entre autres l'augmentation des amendes pour les communes qui ne respectent pas la loi SRU.

III/ Mixité sociale à l’école

   L'égalité des chances n'existe pas et encore moins à l'école. Les inégalité scolairessont très fortes. Les établissements dans les milieux défavorisés sont  eux aussi très défavorisés ce sont les ZEP : zones d'éducation prioritaires. Pour les familles issues de ces milieux, l’éducation des enfants est un problème récurrent. L'objectif est de leur trouver une école qui leur est accessible financièrement et qui permette à leurs enfants d’apprendre. Ils n'ont pas d'autre choix que de se tourner vers l'école publique de secteur  où l’on retrouve majoritairement les autres enfants défavorisés, qui y sont affectés automatiquement par la carte scolaire.

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