Dc1 aes

HUBER Marie

DC1 entrainement du 11/06/2021

SUJET N°2

J’effectue mon stage dans un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), association de loi 1901, régit par la loi du 2 janvier 2002 qui garantit aux résidents des droits et préserve de l’exclusion.

Cet établissement est divisé en 4 unités accueillant des personnes âgées de + de 60 ans en perte d’autonomie ou dont les facultés physiques et cognitives sont altérées. Il y a aussi 2 unités dites protégées pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou apparentés. Je suis dans ce service.

Notre mission est d’accompagner les résidents dans tous les gestes quotidiens en essayant de préserver au maximum leur autonomie et en leur prodiguant les soins nécessaires. La structure des UP, permet de garantir la sécurité et l’accompagnement psychologiques des résidents.

Dans notre métier, nous sommes soumis constamment à la discrétion et au secret professionnel, concernant le public accueillis, ses pathologies, sa maladie, l’administration ou même nos collègues. Nous détenons des informations sur les résidents et nous observons constamment des faits que nous devons tenir secret. Nous sommes dans l’intimité de la personne. La loi nous y oblige et nous sommes passibles de sanctions en cas de divulgation.

Dans mon service, nous sommes en présences des résidents, d’une infirmière, d’AES et d’aide-soignant. Il y a aussi des intervenants extérieurs comme le kinésithérapeute, les animateurs, les ergothérapeutes, les médecins et la famille.

J’ai été confrontés au quotidien à cette discrétion et je vais détailler un exemple.

J’ai appris lors d’une transmission que l’une de nos patientes était en cours de procédure au tribunal concernant sa tutrice. Jeannette 80 ans était sous la tutelle de sa fille pendant de longues années, mais elle et son compagnon ont abusés de leur droit et ont détournés de l’argent. J'apprends que sa fille lui fait régulièrement des lavages de cerveau, lui demandant d’écrire des textes qu’elle lui dicte au téléphone. On me signale surtout qu’elle lui demande de laisser le téléphone décroché pour qu’elle puisse entendre nos conversations. On me demande de garder ces informations secrètes, et de surtout faire attention au téléphone et de vérifier constamment qu’il soit bien raccroché. Ce qui se passe dans sa chambre, ce que Jeannette nous dévoile, ses angoisses et nos conversations doivent restés absolument confidentielles, et les acteurs extérieurs ne doivent pas être au courant des procédures en cours.

En tant qu'AES, je suis au contact direct de Jeannette, elle me montre ses écrits, et se confie beaucoup, demandant des conseils et de l’aide lors de ses angoisses. Je dois veiller à l’écouter et à retransmette les informations préoccupantes à l’infirmière tout en faisant attention de ne pas les répéter aux autres personnes. C'est l’infirmière qui jugera de la suite à donner, et des personnes qui seront au courant des évènements.

Je dois aussi m’assurer que le téléphone est toujours raccroché, dès que nous entrons dans la chambre, et dès qu’un intervenant extérieur vient et sans expliquer pourquoi. Je dois faire preuve de discrétion dans mon accompagnement. Parler de cette affaire à l’extérieur pourrait engendrer de graves conséquences, nous ne sommes jamais à l’abri que quelqu’un connaisse Jeannette et sa famille, je me dois de préserver ma résidente et sa famille. Lors des visites de celle-ci, je me dois de me montrer discrète, et de ne surtout pas faire apparaitre le moindre jugement sur la situation, je dois rester neutre et agir de façon normale et détaché.

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