Corpus de textes de l'Antiquité

Les langues

Les enseignements

La manière d’éduquer

CORPUS 1

Auteur grec romains

Ce corpus est composé de 3 textes et d’une fresque : un extrait de Pantagruel de Rabelais, un extrait de l’éducation des enfants par Erasme et enfin, un extrait de Les Essais de Montaigne. La fresque représente un jeune cicéron lisant. Elle a été peinte par Vincenzo Foppa vers 1464. Nous pouvons nous demander quels sont les principes de l’éducation idéale pour les auteurs du corpus.

En premier lieu, les auteurs Rabelais, Erasme et Montaigne ont généralement des idées similaires sur les principes de l’éducation idéale. Les trois auteurs sont contre le fait d’apprendre par cœur, ils glorifient la compréhension que doivent avoir les élèves quand ils apprennent. Ces 3 auteurs font également plusieurs référence à l’antiquité gréco-romaine comme on peut le voir dans le texte de Erasme avec les noms d’Esope, Circé et Ulysse, ou encore dans l’extrait de Rabelais, avec les noms Quintilien et Lulle. Dans l’extrait de Montaigne, on retrouve également le nom de Quintilien, et celui de Speusippe. Les trois auteurs sont contre le fait d’apprendre par cœur, ils glorifient la compréhension que doivent avoir les élèves quand ils apprennent.

En outre, les 3 auteurs étant des auteurs humanistes, ont une soif de connaissance. Ils cherchent à tout connaitre. Rabelais et Erasme accorde de l’importance aux langues, quelles soit française ou étrangère, comme le dit Rabelais «  j’entends et je veux que tu apprennes parfaitement les langues. », et comme le dit également Erasme « En premier lieu, les langues », «  tandis que les adultes y trouvent le plus grand profit, pour la connaissance de la langue. »

Pour finir, les 3 auteurs ont différentes visions de l’éducation. Rabelais, lui, nous montre à travers son texte que quand on étudie, on ne peut pas avoir de répit. Effectivement, Gargantua dit à son fils qu’il doit travailler les langues, les sciences, les arts libéraux, l’histoire naturelle… Autant dire que Gargantua veux que sin fils profite de chaque minute qu’il a de libre pour ce qui est de son enrichissement intellectuel. Ce qui est le contraire de Montaigne, Sa priorité est de vouloir endurcir son élève aux difficultés de la vie « au lieu de convier les enfants à l’étude des lettres, on ne leur présente, à la vérité, qu’horreur et cruauté », « endurcissez le à la sueur et au froid, au vent, au soleil, et aux dangers. »Montaigne souhaite inciter son élève à ne pas avoir de considération pour des choses qu’il estime secondaire «  otez lui toute molesse et délicatesse pour les vetements et la couche, pour le manger et le boire. » Il désire que son élève soit "un garçon vert et vigoureux ", et non pas un garçon efféminé, qu’il soit habitué à tout. Erasme, quand à lui, trouve une inégalité entre les enfants et les adultes. Pour lui, il est plus simple d’apprendre et retenir quand on est enfant plutôt qu’adulte « Les tout petits y accedent sans aucun effort, alors que chez les adultes elle ne peut s’acquérir qu’au prix d’un grand effort. »

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