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Question De Corpus 3 Textes De Zola

Note de Recherches : Question De Corpus 3 Textes De Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2014  •  1 492 Mots (6 Pages)  •  2 954 Vues

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Nous allons étudier dans ce corpus, trois textes d'Emile ZOLA, qui est un écrivain français naturaliste. Ce sont des romans tirés de la série "Les Rougon-Macquart" qui comporte, au total, vingt volumes. Ici, nous avons tout d'abord à faire à un extrait de "La Fortune des Rougon", écrit en 1871, qui est le premier volume de la série (nous l'appelerons le texte A), ensuite, il y a "Une page d'Amour", écrit en 1878, ce roman est le huitème (texte B), et pour terminer, nous analyserons l'incipit de "La bête humaine" qui a été réalisé en 1890 et qui constitue le dixseptième volet de la collection (le texte C). Ces textes présentent un thème commun, celui d'être picturaux, c'est à dire qu'ils se rapportent à la peinture. Nous étudierons ce point commun en s'interrogeant sur l'énnonciation des extraits, le vocabulaire et enfin sur les descriptions qui plongent le lecteur dans ces oeuvres.

Nous observons que l'énonciation de ces trois textes permet au lecteur de s'imaginer la scène. Tout d'abord grâce au rythme des textes qui sont lents, ce qui nous permet de pouvoir visualiser les décors, les personnages, les actions. Par exemple, dans le texte A: "les poutres dormaient...n'avaient eu les mélancolies d'un crépuscule si lent", il y a la présence du verbe dormir, et le mot lent, ce qui montre effectivement que c'est un passage calme et passif. Puis, dans le texte B, nous pouvons lire "le soleil qui tombait, tiède et silencieux"; "elle fit asseoir Jeanne... l'enfant avait la tête à l'ombre et les pieds au soleil." Ce sont des actions qui me paraissent longues et simples à la fois, on pourrait presque y voir un côté poétique avec le vocabulaire utilisé pour décrire le soleil. Nous n'avons donc pas de mal à nous imaginer cette scène en tant que peinture. Enfin, dans le texte C, on peut lire que "le sous-chef de gare ouvre la fenêtre et s'y accoude" nous avons, là aussi, la présence d'une action longue car on ne sait pas combien de temps il va rester accoudé à la fenêtre. Puis grâce aux figures de styles présentent dans les textes A et B qui nous informent d'avantage sur les détails des scènes. Par exemple, dans l'extrait A "les poutres dormaient comme roidies par le froid", nous constatons la présence d'une personnification mais aussi d'une comparaison. Nous retrouvons aussi ces particularités dans le texte B avec "le soleil tombait comme dans une clairière" qui est une comparaison, puis avec "les roses dormaient sur leurs tiges." qui est une personnification. Je trouve qu'à travers ces figures de styles, Zola nous insite à imaginer la scène, il veut que l'on comprenne au mieux ce que lui imaginait quand il a écrit ces mots. Mais aussi grâce au point de vue utilisé dans les trois textes : le point de vue externe. C'est à dire que le narrateur ne fait que raconter l'histoire, il voit la scène en tant que spectateur et ne donne ni sont avis, ni l'avis des personnages étant donné qu'il ne les connait pas. En effet, on constate dans le texte A avec "les soldats disparaissaient", dans l'extrait B avec "elles ne le reconaissaient pas" mais aussi dans le texte C avec "les marquises des halles ouvraient leurs porches"

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