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Corpus de texte : Le goût moderne pour la vitesse

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Par   •  6 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  1 415 Mots (6 Pages)  •  647 Vues

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Corpus de texte : Le goût moderne pour la vitesse

Culture générale  LAURA FILHO NDRC2B

Consigne :

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Vous rédigerez une synthèse concise, objective et ordonnée des documents suivants.

Document 1 : Françoise Sagan, Avec mon meilleur souvenir

Document 2 : Roland Barthes, Mythologies

Document 3 : Philippe Soullier, « La rapidité d’exécution, clé de la réussite »

Document 4 : Nicolas Tellop, Les courses-poursuites au cinéma

         Dans notre société actuelle, nous pouvons remarquer que la vitesse se retrouve dans tous les domaines. Les voitures, de plus en plus puissantes, vont de plus en plus vite. Ou encore la technologie, qui permet d’être de plus en plus rapide, nous montre bien l’omniprésence de la vitesse dans notre société. Ce corpus a pour thème la vitesse, et les textes présentés ici datent du milieu du 19ème siècle à notre époque.  L’auteur Nicolas Tellop avec un extrait du livre Les courses-poursuites au cinéma datant de 2018 nous démontrera l’origine de cette vitesse par le progrès scientifique mais aussi les conséquences négatives et les risque de celui-ci, de même, pour Philippe Soullier, dans le domaine des entreprises avec son article intitulé « La rapidité d’exécution, clé de la réussite » datant du 14 janvier 2016. La romancière Françoise Sagan (1935-2004) va elle, nous évoqué le bonheur de la vitesse au travers de la voiture avec son autobiographie Avec mon meilleur souvenir de 1984. Et enfin, Roland Barthes (1915-1980), essayiste français, va nous montrer comment les progrès techniques ont fait de la vitesse une nouvelle religion avec la nouvelle voiture Citroën au travers de l’un des textes du recueil Mythologies datant de 1957. Nous répondrons par conséquent, à la question suivante : La vitesse et le progrès ne peuvent-ils être que source d'avantage pour nous et notre société ?

        Nous verrons dans une première partie que la vitesse provoque des bienfaits à travers divers domaines et qu’elle est devenu essentielle et dans une seconde, que cette dernière crée des dangers et des risques provoquant des confusions.

        La vitesse était déjà présente lors de la seconde guerre mondiale mais elle s’est accentuée lors de la crise économique de 2008.

        D’après Nicolas Tellop, dans son extrait du livre Les courses-poursuites au cinéma la vitesse et la rapidité sont devenus des valeurs essentielles fondant ainsi l’humanité (monde occidental) et permettant l’accomplissement de soi. C’est aussi ce que dit Roland Barthes mais au travers de l’automobile en disant que c’est comme une nouvelle religion (avec l’exemple de la Citroën) mais pas seulement. Philippe Soulier lui va exprimer ce besoin mais dans le domaine des entreprises, c’est-à-dire que pour lui la vitesse est la clé de la réussite et que c’est l’une des compétences premières à posséder notamment au niveau de l’exécution des tâches ou de la course avec la concurrence car auparavant, seulement la taille de l’entreprise suffisait pour tenir ses concurrents éloignés. Françoise Sagan nous démontre, elle que nous avons besoin de la vitesse pour notre bonheur personnel, mais également au travers de la voiture. En effet, elle nous décrit la voiture comme un échappatoire que ce soit niveau professionnel, du regard des autres, de ses sentiments, elle nous permet de nous recentrer sur nous-même et d’être heureux, une liberté, le fait de se laisser aller et porter vers l’au-delà mais aussi que cette vitesse possède un coté euphorique voire sauvage. La vitesse est donc omniprésente désormais et nous pouvons constater qu’elle se manifeste dans tous les domaines, elle permet de posséder un sentiment de bonheur et de reprendre le gout de la vie comme le prouve Françoise Sagan avec son autobiographie sur le plaisir unique quelle à éprouver au volant des voitures de courses et donc d’avoir une maitrise sur le monde comme le dit Nicolas Tellop. Cette vitesse permet également d’avancer dans le progrès technique car nous voulons toujours en faire plus, faire mieux comme le dit Nicolas Tellop avec l’exemple de la médecine pour éviter la mort ou l’exemple de la guerre froide, il énumère aussi d’autres progrès comme la locomotive qui a été déclassé par le train à grande vitesse, le télégraphe par Internet, le daguerréotype par l’instantané numérique etc. De même pour la politique et l’économie, nous changeons complétement nos modes de vie. Donc la vitesse possède bien une forme héroïque au départ comme le dit Roland Barthes. Pour conclure cette première partie, nous pouvons dire que la vitesse se manifeste dans plusieurs domaines et que son but premier était au départ de développer les progrès techniques, le confort, la nouveauté afin d’améliorer et de répondre à nos besoins d’où la multitude des bienfaits cités ci-dessus. Seulement nous allons remarquer que la vitesse va prendre une ampleur incontrôlable sur notre monde et que son but principal ne sera plus une question de progrès mais de compétions voire de guerre.

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