Conciliation Travail Famille

L’analyse de la problématique est le conflit de temps entre le rôle d’être un bon parent, le rôle d’être un bon conjoint, le rôle d’être un bon employé, le rôle d’être un bon ami… On essaie de plus en plus d’être le meilleur dans différents rôles de notre vie, ce qui rend difficile à concilier le travail-famille et la vie personnelle. Plus on passe de temps au travail et moins on a de temps pour la famille et la vie personnelle. Sans compter que le travail peut nous rester en tête même si on n’est plus physiquement sur les lieux du travail. Je constate aussi que le stress et l’épuissement lié au travail se transpose généralement à la maison et dans la vie personnelle. Par exemple, ma cadre supérieur fait des semaines de travail de plus de 50 heures. De plus, elle est mère monoparentale qui élève seul ses 2 adolescents de 14 et 18 ans. À chaque jour, elle doit conjuguer entre des exigences de rendement élevées de son supérieur et le bien-être de ses enfants. On la voit souvent épuissée, en pleure, stressée et facilement irritable au travail. Étant son amie aussi à l’extérieur du bureau, je peux dire que son travail nuit à sa vie personnelle car elle essaie de régler des problèmes liés au travail lorsqu’elle est chez elle. Elle sort que rarement de chez eux. Elle a peut de temps en dehors du travail et elle doit entretenir sa maison autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Tout le temps passé au travail physiquement et mentallement nuit grandement à la relation avec ses amis, ses enfants et avec ses prétendants . Mais l’inverse est aussi vrai! La vie famillialle et personnelle peut nuire au travail. Prenons pour exemple une de mes collègues de travail qui se sépare de son conjoint avec qui ils ont eu 3 enfants. Elle est préoccuper ces derniers temps par l’aménagement d’une garde partagée, par les rendez-vous avec le notaire, par l’aspect financier, par la façon de trouver une ententeavec son « ex » sur l’éducation des enfants…Bref, c’est un dur moment à passer, ce qui lui amène son lot de stress et de fatigue. Toute cette tension de sa vie personnelle à des répercusions dans son travail et avec ses collègues. Elle est souvent en retard au travail le matin, elle n’est pas à jour dans ses courriels, les délais ne sont plus respectés, elle s’absente plus souvent… Même quand elle est là physiquement, on dirait qu’elle n’est pas toute là mentalement vu toutes les préoccupations personnelles qu’elle a en tête. Cela amène aussi de la frustration de la part de ses collègues qui ont l’impression de payer, eux aussi, le prix de cette séparation qui ne les concernent pas normalement . Je constaste donc qu’il y a deux types de conflits, le conflits du travail sur la vie famillialle/personnelle et le conflit de la vie famillialle/personnelle sur le travail. Mais est-ce qu’il en a un plus populaire que l’autre? L’étude québécoise de St-Onge et coll., (2002), confirme les résultats à l’effet que les individus expriment ressentir un conflit travail-famille plus élevé qu’un conflit famille-travail. La très grande majorité d’entre eux laissent peu leurs responsabilités et problèmes familiaux interférer avec leur travail .

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