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Comportement de la chenille processionnaire

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Par   •  4 Mai 2014  •  Analyse sectorielle  •  320 Mots (2 Pages)  •  648 Vues

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Comportement de la chenille processionnaire

Durant l'été, les imagos femelles déposent leurs œufs par paquets de 150 à 200 en rangées parallèles sur les aiguilles de pins. Ceux-ci éclosent au bout de cinq à six semaines pour livrer des chenilles qui mueront à cinq reprises. Arrivées au cinquième stade de la métamorphose, les chenilles processionnaires du pin tisseront un nid de soie coriace que les prédateurs éventuels ne peuvent percer, où elles se regrouperont pour passer les journées, et plus tard la mauvaise saison. Les chenilles sortent la nuit pour s'alimenter et se déplacent à la queue leu-leu. La cohésion de ce déplacement en procession, est assurée par contact tactile avec la soie des congénères. Les nids sont aisément repérables sur les arbres car ils ressemblent à de grossières barbes à papa parasitant les extrémités des branches de pins. Régime alimentaire de la chenille processionnaire

Les chenilles processionnaires se nourrissent de leurs plantes hôtes. Celles du pin s’attaquent aux aiguilles fraîches des conifères, tandis que celles du chêne s’en prennent aux feuilles tendres des Quercus. En nombre, elles défolient les arbres qui les abritent, contribuant à les fragiliser et à les rendre moins résistants aux autres ravageurs et parasites.

Dangers de la chenille processionnaire

Ce ne sont pas leurs longues soies qui posent problème, mais les poils minuscules que les chenilles projettent en l’air alors qu’elles sont au troisième stade larvaire, lorsqu’elles se sentent menacées ou non. Une simple rafale de vent peut transporter les poils. Leur caractère urticant provoque généralement de sérieuses réactions allergiques et des démangeaisons, voire des œdèmes sur les parties du corps les plus exposées : mains, cou, visage, mais peut aussi entraîner des lésions oculaires et des troubles respiratoires sévères. Les animaux domestiques sont particulièrement vulnérables. Un chien ou un chat atteint par les poils urticants peuvent développer une nécrose de la langue pour s’être léché afin d’atténuer les démangeaisons dont il est victime, s’il n’est pas soigné rapidement.

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