LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire sur la chanson "Je suis " Bigflo et Oli

Commentaire d'oeuvre : Commentaire sur la chanson "Je suis " Bigflo et Oli. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Octobre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 244 Mots (5 Pages)  •  5 653 Vues

Page 1 sur 5

        Ce texte est une dénonciation de la société française. On nous fais part de pleins de situations vécus par des personnages. Dans le premier couplet on a un champ lexical, celui de la navigation «phare » ligne 2, qui est une métaphore pure, qui caractérise sa religion comme une ligne de conduite, un repaire, Mais aussi l'expression « mettre les voile » qui a un double sens métaphorique c'est à dire soit «s'en aller», soit « porter le voile». Cette phrase nous fait comprendre que c'est une jeune musulmane qui parle. Puis il y a le mot vague qui désigne les problèmes qu'elle rencontre, sûrement avec son père, car elle fais la réflexion ''mon père m'a dit de ne pas faire de vague » ce paragraphe critique certaines extrémité que peuvent contenir les religions.

Pour le deuxième couplet un prêtre (ligne 10) se sent inquiet par le fait que ça religion est de moins en moins pratiquées et qu'en plus des personnes ce permettent de lui donner des leçons. Avec cela Bigflo & Oli prennent aussi le partit de montrer que certaines institutions se meurent et que l'on y fait rien à part critiquer. La critique de la société passe aussi par le regard d'un homosexuel pour qui les insultes et les blagues sont égales (l14). Cette oxymore accentue la critique, il se voit indigné que son amour n'est pu avoir certains droits depuis si peu de temps notamment,(l15) avec la litote, offrir un bague qui désigne le mariage. Dans la continuité des deux paragraphes précédents les auteurs ont voulus dénoncer une facette de la société, ici l'homophobie avec la première phrase «je ne vois pas qui ça regarde». Enfin dans le quatrième couplet les rappeurs nous font part d'une certaine classe sociale oubliée, pour qui, finir le mois, est difficile l17. Là aussi, personnes ne ce rend compte de cet oubli, d’après le personnage pour le reste de la population il n'est «l19». Ce personnage, l'oublié, est le plus difficile a comprendre on  sait juste de lui qu'il veut de la reconnaissance, mais cela reste assez vague. Jusque ici les personnages se décrivaient avec un sentiment mais lui ce décrit juste comme oublié, c'est pour lui la chose la plus importante (être entendu et reconnue par tous le monde). Pour accentuer cette dénonciation les chanteurs établissent une sorte de plan. Premièrement ils utilisent  pour tous les couplets « Je suis », puis un adjectif qualificatif (souvent un sentiment). Dans les deux premiers couplets on observe une structure binaire qui constitue aussi une complémentarité. Dans le premier, la jeune Musulmane veut aller dans un lieu ( les cours) et le prêtre lui veut que l'on viennent dans un lieu, elle voudrait aussi que personne ne s’intéresse à sa religion, ce qu'elle exprime par «je suis discrète», alors qu lui voudrait que plus de gens s'y intéressent «moins en moins».Enfin, ces couplets son liés par un même terme qui désigne le même reproche qui est «leçon», les autres essaient de leurs donner des leçons, cette vérité est ironique dans les deux cas. Comment peut on donner des leçons a une enfant en l'empêchant d'aller en cour? Et comment oser donner une leçon en ne faisant rien pour son prochain? Avec cette opposition Bigflo & Oli critiquent le regard des gens sur les choses et  comment ils interprètent ce qu'ils voient. Mais la critique passe aussi par le fait qu'ils aient utilisés des personnages, cela leur permet d'avoir un regard neutre et nouveau ainsi on se met à la place du personnage et on le comprend mieux lui ainsi que ça vie . En utilisant le regard étranger les rappeurs peuvent ce permettre plus de remarques car ce ne sont pas leurs pensées mais celles des personnage du coup même si au départ on ne comprend pas les situations on ce met vite dans la peau des personnages grâce au anaphore des « je suis » avec lequel on rentre dans les pensées du personnage et on s'y identifie.

...

Télécharger au format  txt (7 Kb)   pdf (59 Kb)   docx (10.6 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com