Cas psychologie du travail

SPSY148

ÉTUDE DE CAS CHAPITRE 4

ÉTUDE DE CAS CHAPITRE 5

ÉTUDE DE CAS CHAPITRE 7

ÉTUDE DE CAS CHAPITRE 9

1.Comment se manifestent le manquement de motivation et l’insatisfaction au travail dans cette entreprise?

Dans cette entreprise, ils se manifestent tout d’abord, par une baisse du rendement et un désintéressement du travail de la part des employés, qui cherchent à satisfaire leurs besoins à l’extérieur de l’organisation. Ce désintéressement du travail est dû au fait que le travail est monotone, répétitif, sans défi et qu’il est effectué sous une étroite une surveillance et sans aucune latitude.

On remarque également, des confits interpersonnels entre les employés qui sont amenés par la philosophie de gestion de l’entreprise. Les pénalités monétaires apportés par cette gestion, contribuent eux aussi à l’insatisfaction des employés en créant des conflits interpersonnels qui participent à la démotivation et l’insatisfaction des travailleurs.

L’impossibilité d’avancement et les iniquités soulèvent des questionnements chez les employés qui exercent de la pression afin d’obtenir des réponses. Les questionnements et la recherche de réponse nous démontre que les besoins des employés sont insatisfaits.

La démotivation et l’insatisfaction qui sont amenés par le manque de reconnaissance et d’information par rapport au travail effectuer, se traduisent également par le fait que les employés s’en tiennent seulement aux normes minimales de production. De plus, les travailleurs expriment ouvertement leur désengagement et leur insatisfaction face à l’entreprise. Plusieurs songent même à quitter l’entreprise si une occasion se présente. Finalement, on peut constater l’insatisfaction des employés par l’appui de la majorité à la démarche syndicale.

2. À l’aide des théories de contenu et de la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan, expliquez :

a) L’insatisfaction des employés de cet entreprise

Dans cette entreprise, les employés sont insatisfaits, car les supérieurs ne laissent aucune forme d’expression possible aux employés. Ceux-ci sont voués à suivre les ordres et faire leur travail sans pouvoir donner leur opinion ou poser des questions. De plus, chaque employé a le même salaire même s’il a plus d’ancienneté qu’un autre. Les employés soupçonnent que certains employés sont favorisés lorsque vient le temps de la distribution des bonus monétaire par le supérieur. Les travailleurs trouvent qu’ils ne sont pas récompensés pour leur bon travail et n’ont aucun signe de reconnaissance lorsque leur travail est bien fait ou s’ils donnent plus d’efforts. Les patrons leur expriment seulement ce qu’ils font de pas correct. Ils n’ont donc plus envie de donner leur maximum pour l’entreprise et certains veulent quitter leur travail, car ils auraient mieux ailleurs. C’est d’ailleurs pour toutes ces raisons que Lydia veut améliorer les conditions de travail de l’entreprise en y implantant un syndicat afin que les supérieurs écoutent davantage les employés.

Selon la théorie de contenu des besoins acquis de McClelland, les employés ne peuvent pas être satisfaits, car aucun des trois besoins de cette théorie n’est comblé, soit le besoin de réalisation, le besoin d’affiliation et le besoin de pouvoir. En effet, les employés n’ont pas de motivation à exceller dans leur emploi, car ils n’ont aucune reconnaissance. De plus, des relations conviviales ne sont pas entretenues avec autrui, car ils ne peuvent avoir aucune conversation avec leur supérieur et finalement ils ne peuvent influencer leur entourage en aucun cas, car ils n’ont aucun droit de parole. L’insatisfaction de ces trois besoins explique le comportement des employés dans leur milieu de travail.

Selon la théorie des deux facteurs de Herzberg, les employés ne peuvent pas avoir un niveau de satisfaction convenable, car ce ne sont même pas tous les facteurs d’hygiène qui sont remplis tels la politique salariale, les relations interpersonnelles et les conditions de travail. Donc évidemment, aucun facteur de motivation n’est rempli. Ce qui mène les employés à être insatisfaits. C’est le même principe pour la théorie EDR d’Alderfer où les besoins relationnels et de développement ne sont pas comblés dans cet emploi. Les employés ne peuvent donc pas être satisfaits.

b) la faible motivation de ces derniers à l’égard de leur travail

Selon la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan, chaque personne cherche à s’autodéterminer dans l’adoption de ses comportements, à choisir librement ses actions en fonction de la satisfaction de ses besoins. Les trois besoins de base selon cette théorie sont le besoin de compétence, le besoin d’autonomie et le besoin relationnel. Plus ces besoins sont comblés, plus la motivation est grande. Dans ce cas-ci, les travailleurs ont une faible motivation, car ils ont un locus de causalité externe selon le principe de l’évaluation cognitive. Ce qui signifie que leurs actions sont dictées par leurs supérieurs et qu’ils n’ont aucune liberté de comportement. En effet, dans cette situation, il est mentionné que les employés doivent s’en tenir aux méthodes de travail qu’on leur a apprises et respecter à la lettre les spécifications d’assemblage de chacun des produits. De plus, lorsqu’un employé a posé une question au directeur celui-ci lui a répondu que c’était lui le mieux placé pour décider et que les employés devaient se contenter de faire ce qu’on leur demandait sans poser de question. Un locus de causalité externe démontre une faible possibilité d’autodétermination, donc une très faible motivation. C’est le même principe pour la perception des compétences. Comme l’acquisition de compétences, savoir et connaissance n’est pas une priorité dans cette entreprise, les employés ont une forme extrinsèque de motivation. Donc un faible sentiment d’autodétermination et donc une faible motivation.

3. Expliquez la faible motivation de ces travailleurs à l’aide de la théorie des attentes de Vroom.

Selon la théorie des attentes de Vroom, le comportement individuel

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