LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Analyse de situation

Mémoire : Analyse de situation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2017  •  Mémoire  •  2 694 Mots (11 Pages)  •  1 123 Vues

Page 1 sur 11

Evaluation de l'UE 6.1 : Méthodes de travail[pic 1]

Date de remise du travail : 12/01/2017

        

Fiche de lecture

Animation, Personnes âgées, Démence

IFSI Théodore Simon

Promotion 2016/2019 - 1ère Session

CHANE-HIME Mathilde – Groupe X3

DEVEAUX Peggy – Groupe X3

Référent de suivi pédagogique : Mme GANON-DORBON & Mme KINUTHIA

I. Présentation de l’ouvrage

  1. Introduction générale :
  1. Référence de l’ouvrage

BEAUFILS Carine. J’ai oublié le titre. Toulouse. Erès. 2014. ISBN : 978-2-7492-4022-0

  1. Identifiez le genre littéraire de l’ouvrage

Le genre littéraire de l’ouvrage est un mémoire

  1. Nommez le champ disciplinaire de l’ouvrage

Le champ disciplinaire est une histoire de vie sous forme de portrait

  1. Biographie de l’auteur

Carine BEAUFILS est née le 25 février1982, elle aime les lettres et déteste les chiffres. Elle est devenue banquière, ce qu’elle ne s’explique pas. Enfin, on ne lui demande pas de compter, mais de placer. Quand elle ne place pas, elle joue la comédie, de la scène de son bureau à celle des théâtres car elle est aussi actrice, petite elle voulait devenir écrivain ou cosmonaute. C’est une jeune femme mince et vive. Elle aimait les gens mais ne supportait plus la pression commerciale. A la naissance de sa fille elle a été en congé parentale et la question est devenue hurlante. « Suis-je faite pour la banque ? » L’intérêt d’une démission sur un coup de tête. Elle a voulu écrire ce livre pour rendre hommage aux résidents de l’EHPAD ;[1]

  1. Présentation générale de l’ouvrage

Carine BEAUFILS est devenue animatrice complétement par hasard. Banquière à la base, elle a démissionné car elle ne supportait plus la pression commerciale. Quand elle a su que démission voulait dire pas d’indemnisation par pôle emploi, elle a été dans l’obligation de trouvé un autre boulot rapidement elle était prête à prendre n’importe qu’elle boulot car ça devenait une urgence, elle a supplié toutes ses connaissances malheureusement aucun succès il ne s’est présenter qu’une opportunité du côté de sa mère qui est médecin gériatre, spécialisé dans la maladie d’Alzheimer, c’était le poste de responsable d’animation.

  1. Résumé des idées principales de l’ouvrage, selon la structure de l’ouvrage

Le 1er jour où Carine a commencé à l’EHPAD, elle a trouvé sa journée très violente car elle n’avait aucune idée du monde dans lequel elle allait entrer, la structure est une découverte pour Carine, car elle n’a aucune expérience dans le milieu, c’est au fur et à mesure et en improvisant que Carine arrivera à animer cette structure et en s’adaptant aux différents résidents qu’elle enrichira son expérience dans le milieu de l’animation en résidence Alzheimer.

Entourée d'une équipe pluridisciplinaire, elle se sent très bas dans la hiérarchie et se sent perdue. Une résidente se met à pleurer suite à une question dont elle n'arrive pas à répondre, l'animatrice se surprend à réagir instinctivement pour la calmer en la berçant et en chantant. D'autres personnes âgées se sont joints à eux pour chanter et c'est ainsi qu'elle réalise son premier atelier d'animation. L’animatrice brosse le portrait d'un résident. Il est plus jeune que la plupart des autres. « La maladie ne lui a pas enlever son élégance naturelle et il plaît follement à ces dames. »[2] « Malgré la maladie, l’habitude du corps reste. » La maladie d’Alzheimer est incurable mais des miracles peuvent se produire grâce à l'animation. Elle se rend également compte que son travail ne demande pas de grandes connaissances en activités d'arts et de chant ; « en réalité, la première compétence demandée est simplement d’avoir envie. Envie d’être là, envie d’être ensemble et de partager ».

L'animatrice comprend que les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer n'ont pas une mémoire figée. Un des nombreux problèmes que peuvent susciter la maladie. Un résident réagit à la présence des jeunes soignantes et a tendance à oublier qu'il est marié ce qui déplaît beaucoup à son épouse.

La maladie d'Alzheimer peut affecter une partie du lobe frontal qui contrôle l'inhibition. Les résidents peuvent alors se mettre en danger. Un mois après son arrivée, l'animatrice remarque que son métier a un bon côté, celui de pouvoir rire.

Carine se rend compte de la difficulté à s'intégrer à son équipe qu'aux résidents. Au bout d'un an, elle prend conscience que les nombreuses querelles présentes dans les équipes constituent une forme de protection contre la violence de leur quotidien.
Lorsque les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer sont au stade modéré, ils peuvent avoir encore conscience de ce qui les entoure. Une des résidentes est dans ce cas et manifeste son anxiété face aux comportements incompréhensibles qui l'entourent par une mauvaise humeur permanente. L'auteur met l'accent sur la violence morale dont les professionnels sont confrontés. Malgré le fait que l'animation permet le maintien des capacités cognitives, l'inévitable régression des malades pèsent sur la morale de ces professionnels.

L'animatrice accompagnée d'une psychologue réalise un atelier cuisine. Une dispute entre deux résidentes éclate mais les soignants parviennent à rétablir le calme. L’animatrice observe que les souvenirs des deux résidentes concernant leur altercation sont restés intact jusqu'à la fin de l'atelier. La difficulté rencontrée par l'animatrice est de faire face à son manque de solutions pour rassurer une résidente qui lui fait part du fait qu'elle est consciente que quelque chose ne va pas dans sa tête. Les directives du docteur sont : « nous sommes là pour prendre en charge et non pas pour aimer »[3]. L'animatrice a dû mal à faire le deuil d'une résidente qu’elle trouvait gentille jusqu'au jour où elle apprend que cette résidente frappait ses filles ; raison pour laquelle ces dernières ne venaient pas la visiter. Les proches sont également très touchés par les manifestations de la maladie. Il est très difficile pour eux de continuer à voir leur proche qui les voit comme des étrangers. La fille d'une résidente refuse de croire que sa mère a des comportements inappropriés. Elle est dans le déni ; c'est une manière à elle de ne pas se confronter à la réalité. Carine s’est attaché aux résidents, elle nous explique qu’elle a un amour professionnel pour eux c’est-à-dire un amour plus pur et qu’elle s’attache qu’aux qualités des résidents et non à leurs défauts. Elle arrive à les différencier et à connaître leurs habitudes. Mme bourguignon a su se démarquer des autres aux yeux de Carine.

...

Télécharger au format  txt (17.3 Kb)   pdf (341 Kb)   docx (77.8 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com