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Activité, Le Pizzly : une nouvelle espèce d’ours ?

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Par   •  18 Mars 2013  •  639 Mots (3 Pages)  •  6 184 Vues

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Activité, Le Pizzly : une nouvelle espèce d’ours ?

D’après la définition plutôt biologique que nous avons l’habitude d’employer, deux individus appartiennent à la même espèce s’ils peuvent se reproduire ensemble et que leurs descendants sont fertiles. Cependant, d’après le document 2, l’ours brun et l’ours polaire seraient deux espèces d’ours différentes alors que dans le document 1 nous apprenons que le Pizzly est un hybride fertile vu qu’il naît d’une fécondation entre ours polaire et ours brun et est capable de se reproduire avec un ours brun, donnant lieu à un animal de « fourrure blanche et pattes brunes » nommé chimère de seconde génération.

Néanmoins, cette contradiction s’écarte peu à peu car d’après le tableau de comparaison de quelques caractéristiques entre l’ours brun et l’ours polaire, nous nous rendons compte qu’il s’agit bien de deux espèces différentes puisqu’elles présentent des milieux de vie différents : on retrouve l’ours brun en forêt, zones côtières et montagnes alors que l’ours polaire se situe en banquise. Les deux espèces présentent aussi des différences physiologiques, c’est le critère phénétique, l’ours brun possède une couleur de pelage, des dimensions, et des membres différents de ceux de l’ours polaire. On observe aussi une différence comportementale entre ces deux ours : l’ours brun est omnivore alors que l’ours polaire carnivore, l’ours brun s’accouple de mai à juillet alors que la période de l’ours polaire s’étend d’avril à juin et enfin l’ours brun hiberne de décembre à mi-mars alors que pour les ours polaires, seules les femelles gestantes hibernent.

Toutes ces données soutiennent donc la thèse que ces ours appartiennent à deux espèces différentes.

D’après le document 3, nous nous rendons compte que l’interfécondité ne peut pas être actuellement utilisée dans tous les cas pour définir une espèce car ici, ce critère laisse à désirer puisqu’on remarque qu’il y a même possibilité de reproduction entre deux ours ayant un caryotype possédant un nombre différent de chromosome et donnant lieu à un hybride fertile ! (exemple d’hybridation entre l’ours à collier à 74 chromosomes et l’ours à lunettes à 52 chromosomes). Ce document vient donc appuyer notre thèse qui prétend que l’interfécondité n’est pas synonyme d’appartenance à une même espèce.

Enfin, il est dit dans le document 1 que le Pizzly a été découvert au nord ouest du Canada, zone qui semble être entre les milieux de vie de l’ours brun et l’ours polaire. L’ours polaire a surement dû se rapprocher de l’ours brun à cause du réchauffement climatique et de la fonte des glaces favorisant les croisements et donc la naissance d’une nouvelle espèce hybride. De plus, d’après le document 4, il est dit qu’après des études récentes sur des restes d’ours des cavernes (espèce fossile), il a été déterminé que les ours brun de l’ouest et de l’est de l’Amérique du Nord, même si distingués, appartiennent à la même espèce. Nous pouvons donc faire une analogie en remarquant que puisque l’ours brun de l’est, situé dans la période moyenne de la Pléistocène du quaternaire, à un peu plus de 0.13 million d’année, a la possibilité d’appartenir à

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