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APP en EHPAD : pharmacovigilance

Rapport de stage : APP en EHPAD : pharmacovigilance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2019  •  Rapport de stage  •  766 Mots (4 Pages)  •  702 Vues

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 Analyse de pratique professionnelle

1 Description

La situation se déroule dans un EHPAD où j'effectue le premier jour de mon troisième stage de première année. Dans cette résidence il y a 156 personnes âgées réparties sur quatre niveaux. Le matin il y a une infirmière qui s'occupe du rez-de-chaussé et du premier étage, une autre du deuxième et troisième étage et enfin une troisième infirmière s'occupe de l'administration.

Je suis dans le poste de soins avec l'infirmière qui s'occupe des deux derniers étages et elle me demande de déblisterer tous les médicaments du matin dans les piluliers pour chaque patient. Après avoir accompli ma tâche, nous commençons à donner les médicaments aux résidents dans leur chambre pendant leur petit-déjeuner. Je me rends seule dans le studio d'une résidente pour lui donner son traitement mais avant que je ne parte, elle m'interpelle et me dit qu'il manque un de ses comprimés. Ne connaissant pas son traitement et n'ayant plus les blisters qui m'auraient permis d'identifier les médicaments, je suis incapable de lui donner une réponse. Je vais alors voir l'infirmière pour lui en parler. Elle me répond que cela arrive souvent et me demande d'aller chercher dans le poste de soins un classeur qui rassemble tous les traitements. Nous trouvons la fiche qui énumère tous ses médicaments et, nous nous rendons compte qu'il y a bien une erreur car je lui ai donné 5 comprimés au lieu de 6. Nous comparons les médicaments en notre possession à ceux du pilulier du lendemain matin et arrivons à identifier le médicament manquant.

2 Analyse

Le fait de déblisterer les médicaments en avance ne permet pas d'appliquer la règle des « 5 B » qui est de donner le bon médicament, au bon patient, au bon moment, la bonne posologie et la bonne voie d'administration. En effet, leur méthode de distribution des traitements ne permet pas de vérifier ce que l'on donne car il n'y a plus les blisters qui permettent d'identifier les médicaments. De plus, avant d'être déblisterés, il n'y a pas de vérification avec la prescription alors qu'il arrive que des erreurs soient faites par les soignants qui complètent les piluliers les mardis et mercredis. Il n'y a également pas de traçabilité, lorsqu'un médicament est donné il n'y a aucun moyen écrit pour le vérifier. Dans cette situation, la résidente a des capacités cognitives qui lui ont permis de réagir et de repérer cette erreur mais il y a beaucoup de personnes âgées vulnérables dans la résidence qui elles, seraient incapable de la déceler.

En cas d'erreur il peut y avoir de graves conséquences, comme avec les stupéfiants qui sont des morphiniques très contrôlés. Si un résident en absorbe une grande quantité cela peut le conduire à la mort. La responsabilité du soignant est alors mis en jeu car il doit assumer les conséquences de ses actes mais aussi ceux des étudiants qu'il encadre.

En ce qui concerne la confiance dans la relation soignant-soigné, elle est mise à l'épreuve dans cette situation car la résidente s'est rendue compte que je ne connaissais pas les médicaments que je lui donnais alors que c'est un acte fait quotidiennement, matin, midi et soir. Elle peut à l'avenir, être plus méfiante vis à vis des soignants jusqu'à même refuser des soins.

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