Synthèse Sirènes - BTS AM

Synthèse sur les « sirènes »

Introduction :

Ce corpus est composé de trois textes et une illustration. Ceux-ci abordent tous le sujet des sirènes et de leur place dans la littérature au niveau du registre des « monstres ». Le premier texte se nomme « Merveilleux monstres », il est extrait du recueil « Entretien avec Elipses » et a été écrit par Kiko Herrero en mai 2016, c’est un écrivain espagnol. Le deuxième texte est extrait de l’œuvre « Trouvère du XIIIe siècle », il se nomme « Le Bestiaire divin de Guillaume Clerc de Normandie » et a été rédigé en 1852 à Caen par Célestin Hippeau, un écrivain français du XIXe siècle. Le troisième extrait est « La Petite Sirène », œuvre rédigée par Hans Christian Andersen en 1837. En effet, cette œuvre mondialement connue est le fruit de l’écriture d’un romancier danois du XIXe siècle. Le dernier document est une illustration d’une auteur du Cotentin, qui décide de représenter une sirène selon sa description dans l’imaginaire médiéval, il a été réalisé en 2016.

Afin de réaliser ce corpus, nous étudierons d’abord le besoin du merveilleux dans les romans, puis l’évolution du statut de la sirène au sein du roman pour finir avec la symbolique de la sirène dans sa globalité.

Quelle est la place de la sirène dans le fantastique littéraire ?
En quoi peut-on qualifier les sirènes de réels monstres ?

1. Le besoin du merveilleux dans la littérature

Le merveilleux est un genre littéraire qui fait appel au surnaturel se mêlant à la réalité. Ce mélange appel le lecteur à rapidement s’approprier l’élément imaginaire, ce qui en fait en quelques sortes un élément à part entière de la réalité de l’œuvre. Son origine remonte aux premiers ouvrages religieux.

Les œuvres faisant appel au registre du merveilleux sont souvent caractérisées par un élément précis imaginaire (personnage principal, décor ou environnement présent, etc.) ou plusieurs éléments secondaires (détails de l’histoire, objets annexes en arrière-plan, etc.). Le texte de Kiko Herrero nous explique aussi que le merveilleux est utilisé majoritairement pour persécuter ces monstres qui peuvent parfois être une représentation des « monstres » de la vie (ici, monstre est entre guillemets pour la simple raison que l’auteur évoque ces personnes comme des êtres horribles et monstrueux alors qu’en réalité ils ne le sont pas). Le monstre du littéraire contraste la réalité, il effraie l’humain. Le merveilleux n’a pas forcément évolué à travers le temps, par exemple, le monstre moderne, Dorian Gray, est seulement une entité humaine emprise d’une mentalité dérangée, qui prend goût et plaisir à disperser le mal autour de lui. C’est une forme de monstruosité mentale qui implique un être dérangé qui terrorise les êtres autour de lui.

Le merveilleux a évolué dans le sens où, d’après Célestin Hippeau, le merveilleux était auparavant des êtres vils, possédant un esprit fermé et hostile à l’égard d’autrui. Maintenant, l’esprit merveilleux est neutre voire amicale et a souvent pour objectifs d’aider son prochain.

De plus, on peut préciser que les éléments merveilleux peuvent soit être légendaires ou simplement sur une base réel mais avec des modifications corporelles ou mentales ou globalement en ayant des pouvoirs, des dons extraordinaires.

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