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Sujet de reflexion sur "la redaction"

Dissertation : Sujet de reflexion sur "la redaction". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2016  •  Dissertation  •  2 204 Mots (9 Pages)  •  3 397 Vues

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La nouvelle que nous avons étudiée s’intitule « la rédaction ». Elle a été écrite par Antonio Skarmeta. Celui-ci est un écrivain Chilien vivant sous le régime de Pinochet dans les années 70. D’ailleurs, Antonio Skarmeta a dû s’exiler du Chili pour écrire cette nouvelle, de peur d’être arrêté. Le contexte de cette nouvelle est donc le même : cela se déroule pendant la dictature de Pinochet dans les années 70. Cela résume la vie d’un enfant, Pedro. Il vit à Santiago aux alentours de 1970 au Chili sous le régime de Pinochet. Ce petit garçon aime beaucoup disputer des matchs avec ses camarades. Mais un jour, pendant leur partie de foot, le père de son ami Daniel est arrêté par des policiers. Ce n’est que le début de beaucoup de questions pour cet enfant. « Pourquoi mes parents écoutent-ils si souvent la radio le soir ? », « Pourquoi ma mère pleure-t-elle parfois à table ? »… Puis, plus tard, il apprendra que ces personnes sont antifascistes. Les jours passent sans que rien ne change. Un matin, un militaire entre dans la classe de Pedro et demande aux élèves d’écrire une rédaction citant les activités personnelles de leurs parents une fois rentrés chez eux. Celui qui aura écrit la plus belle des rédactions sera récompensé. Evidemment tout cela est un stratagème révélant l’antifascisme du père et de la mère. Loin d’être naïf, Pedro ne cite pas les vraies activités de ses parents et affirme que sa famille joue aux échecs le soir. Ce jour-là, ce ne fut pas l’armée qui trompa Pedro mais lui qui trompa l’armée.

L’auteur s’est- il engagé dans cette nouvelle ?, En quoi cette nouvelle est-elle engagée ? Et surtout, l’art peut –il permettre l’engagement ?

Pour répondre à ces questions, nous allons citer quatre idées réparties en quatre parties suivies d’exemples du texte. Tout d’abord, dans la première partie, nous allons affirmer que l’art peut permettre l’engagement en citant quelques exemples d’autres œuvres d’arts par la suite. Dans la deuxième idée, nous allons étudier les voix présentes dans la nouvelle qui font passer cet engagement au lecteur. Ensuite, dans la troisième partie, nous allons prouver l’engagement de cette nouvelle en montrant la critique de la dictature. Enfin, dans la dernière partie, nous allons montrer qu’elle nous fait réfléchir sur l’importance de la liberté grâce à son engagement. Pour résumer toutes ces idées et répondre à toutes les questions posées, une conclusion se trouvera après les développements.

L’art peut permettre l’engagement ?

Tout d’abord, l’engagement dans une œuvre signifie qu’elle critique positivement ou négativement un sujet quelconque : la politique, l’économie… Elle va exprimer une ou plusieurs idées, et donc à travers cette œuvre, l’auteur va pouvoir exprimer son opinion et s’opposer à certaines idées. Alors, on peut donc dire qu’une œuvre d’art peut permettre l’engagement. Maintenant que nous avons défini ce qu’était l’engagement dans une œuvre, en voici quelques-unes :

Master of War de Bob Dylan est une chanson engagée car elle critique le comportement des politiciens durant la guerre du Vietnam. La peinture de Diego Rivera « La quema de Los judas » en est une car elle montre l’opposition du peuple mexicain face aux politiques, religieux et militaires.

Cette nouvelle est engagée car différentes voix sont présentes pour faire passer l’engagement aux lecteurs. Plusieurs voix sont présentes dans ce texte. Ces trois voix sont là pour dire l’engagement.

Tout d’abord, il y a la voix de l’auteur qui se traduit par les voix du narrateur et des personnages car finalement il donne son opinion à travers eux.

Ensuite il y a la voix du narrateur omniscient. L’utilisation du point de vue omniscient choisi par Antonio Skarmeta facilite l’engagement de cette nouvelle. L’auteur n’a pas choisi ce point de vue par hasard. Cela facilite son engagement car le narrateur sait tout, le passé, le présent et le futur. S’il avait choisi un narrateur externe, cela aurait été beaucoup plus difficile d’exprimer son opinion car Pedro n’est qu’un enfant et ne comprend pas tout à propos de cette dictature et ne peux donc pas vraiment avoir un avis là-dessus. Alors qu’avec le narrateur omniscient l’auteur peut donner son avis puisqu’il connait la situation dans laquelle se trouve la population Chilienne. Par exemple, cette phrase montre que le narrateur est omniscient dans cette nouvelle : « Depuis le mois précédent, depuis que les rues de Santiago s’étaient remplis de soldats (…) (l.7) Le narrateur, ici, sait que les rues de Santiago se sont remplies de soldats. Il en sait plus que Pedro

Pour finir, il y a la voix des personnages qui sont antifascistes : Pedro (même si cela est

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