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Réflexion sur les Sonnets de Louise Labé

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Par   •  15 Octobre 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  623 Mots (3 Pages)  •  1 008 Vues

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Réflexion sur les Sonnets de Louise Labé

Entourée des poètes et des écrivains, Louise Labé est une poète lyonnaise du XVIème siècle qui est une source d’inspiration pour les autres artistes féminines de son époque. Dans ses œuvres, même si l’on remarque les traits caractéristiques de la Renaissance Française, on voit également des similarités, au niveau de la forme et du sens du récit, entre ses poèmes et des autres œuvres de différentes périodes ou mouvements littéraires.  Dans cette réflexion, on va analyser le Sonnet XVIII de Louise Labé, en le comparant ensuite avec poème V de Catulle, et poème VII de Jean Second paru dans Le livre des baisers.

Tout d’abord, le Sonnet XVIII est composé de quatorze vers à dix syllabes chacune. Le schéma des rimes est sous la forme ABBA dans les deux premiers quatrains, suivi par les tercets AAB et CBB. Le terme Sonnet, en effet, désigne cette forme qui nous rappelle celle d’une chanson. La répétition des mots « baise, donner » embellit la sonorité du poème, en imitant la structure Pétrarquiste, ainsi que les émotions affectueuses de la poète. En regardant le champ lexical de l’œuvre, on peut déduire le thème de l’amour car l’utilisation des mots « Baise, rebaise, amoureux, chauds, Amour, baisers, Jouissons-nous »[1]  sont fortement relié à l’érotisme. De plus, les mots « Baise, jouissons-nous » créent une double signification dans le sens sexuelle et dans le sens quotidien. D’autre part, dans le Sonnet, Louise Labé parle de l’amour qu’elle ressent envers son amant. Le vers « Lors double vie à chacun en suivra. / Chacun en soi et son ami vivra. »[2] nous indiquent que les deux amoureux s’aiment, cependant ils ont deux vies différentes, donc, il n’est pas possible pour eux de s’unir en vrai. Cela se dit, elle gardera son affection discrète envers son amant.

Étant poète du premier siècle avant Jésus Christ, Catulle traite le sujet de l’amour dans son Poème V comme dans celui de Louise Labé. Le poète défend l’idée que l’affection envers son amante doit se manifester malgré tous les jalousies et les complots des autres personnes. D’ici, on peut dire que la notion de la conservation de l’amour est un thème établi dans ces deux œuvres. En regardant la version latine du Poème V, on constante l’emploi récurrent des mots « basia, mille, deinde, centum »[3] . Cette répétition nous transmet les émotions très passionnantes de l’artiste.  

Dernièrement, dans le poème VII, qui a été écrit en latin, Jean Second introduit le concept de l’amour en prenant une approche similaire à celui de son contemporain Louise Labé. De même, « Centum, basia, millies, labris, genis »[4] sont les mots qui s’apparaissent plusieurs fois dans l’œuvre afin de tonifier ses sentiments et donner un rythme au poème. Vers la fin, dans les vers « Nata prœlia cum labris! / Ergo ego mihi vel Jovem Rivalem potero pati? »[5], on témoigne les émotions tempétueuses du poète, ce qui peut être interprété comme une sorte d’obstacle que les deux premiers artistes avaient en commun.

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