Explication de texte « la danse de Salomé », Hérodias, Flaubert

Marie deteix, 2nde8

Explication de texte « la danse de Salomé », Hérodias, Flaubert

Gustave Flaubert est un écrivain français du XIXème siècle, qui a vécu à Rouen, et sous le mouvement littéraire du réalisme, qui vise à décrire avec la plus grande précision possible la réalité telle qu’elle est. Grand ami de Balzac, ils étaient avec Victor Hugo, Stendhal et Zola les principaux grands auteurs de ce siècle. Flaubert a écrit « Les trois contes » à la fin de sa vie, pendant près de 30 ans. Il fut d’abord édité dans des journaux sous forme d’histoire périodique, puis dans un ouvrage complet en 1877. C’est la dernière nouvelle, Hérodias qui nous intéresse ici. L'œuvre est une réécriture d'un épisode biblique mettant en scène Hérodias et sa fille Salomé. L’auteur retrace une histoire en Judée à la naissance du christianisme sous l’empire romain. Par quel moyens et procédées Gustave Flaubert mêle la sensualité et l’exotisme dans la danse de Salomé ? Tout d’abord nous étudierons la sensualité de la danse puis l’univers exotique dans lequel nous sommes plongé.

Le personnage de Salomé est un sujet d’inspiration et de fascination pour tous les auteurs de ce temps, c’est ainsi que Flaubert l’a décrit telle une œuvre d’art, on peut en effet lire dans le texte ligne 954 à 965 : « ses pieds passaient » ; « ses pieds n’arrêtaient pas », il l’a décrit de la tête au pied, il est subjugué.                                                                                                                        On note une interrogation de la part du personnage d’Hérode à la ligne 962 : « on ne savait pas si elle pleurait un dieu ou mourrait dans sa caresse » qui nous indique à quel point le personnage de Salomé est un personnage mystérieux et complexe, Hérode ne sait pas comment interpréter sa danse.                                                                                                                                         On peut relever un champ lexical du corps, présent de la ligne 947 à 999, avec les termes suivants : « la poitrine ; les épaules ; aux reins ; ses pieds ; ses bras ; les paupières ; la taille ; le ventre ; ses deux seins ; son visage ; ses genoux ; son menton ; les mains ; les talons ; sa nuque ; ses vertèbres ; ses jambes ; ses lèvres ; ses sourcils ; ses yeux ; son front » qui insiste sur l’intérêt de cette danse, subjuguer et troubler Hérode. Cette danse est aussi appelée « la danse des voiles », car nous pouvons constater que le personnage de Salomé nous révèle sa réelle personnalité tout au long de la danse, elle « enlève » peu à peu ses voiles.

Flaubert a voulu mêler un cadre d’exotisme dans sensualité de la danse de Salomé. On peut en notamment retrouver les termes suivants, qui sont des termes de musique oriental : « flûte ; crotales ; Gingras » de la ligne 954 à 959.                                                                               On observe aussi que les mouvements de la danse de Salomé sont très proches de ceux d’une danse orientale, on peut effectivement lire dans le texte ligne 954 à 965 : « ses bras arrondis », « se tordait la taille », « balançait son ventre avec des ondulations », « faisait trembler ses deux seins ».                                                                                                                                            La musique orientale est aussi connue comme une musique envoutante, parfois inquiétante, on ressent que Salomé a un objectif en tête et qu’elle le tiendra. Tous ce décor exotique appuie sur la fascination qu’exerce Salomé sur les autres, par l’agilité de sa danse qui devient alors un langage subtil et puissant.

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