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Eco droit 02 BTS 2A

Dissertation : Eco droit 02 BTS 2A. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2019  •  Dissertation  •  3 595 Mots (15 Pages)  •  1 049 Vues

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Economie Générale

La politique conjoncturelle européenne en 2013

Depuis la crise de 2008, l’Europe peine a retrouver une croissance viable et est considéré comme l’homme malade de l’économie mondiale. Le sujet de notre étude consistera à analyser la situation actuelle de l’Europe et les mesure prise pour remédier à cette situation conjoncturelle. La situation conjoncturelle fait référence aux évolutions économiques de court terme d'un ensemble économique, ici de l’Europe. Afin d’améliorer la conjoncture économique, l’Etat peut agir sur deux composantes de sa politique conjoncturelle: la politique budgétaire qui consiste en la modification des dépenses et recettes de l’Etat, et la politique monétaire qui agit sur l’offre de la monnaie en circulation. Pour mener notre étude nous allons dans un premier temps dresser le bilan de la conjoncture de l’Europe en 2013 puis analyser les actions de politiques budgétaires qui ont été menés et enfin l’intervention de la Banque Centrale Européenne sur la politique monétaire.

I. La conjoncture économique de l’Europe en 2013

Afin d’apprécier la conjoncture économique de l’Europe nous allons utiliser l’approche de N.Kaldor et étudier les 4 principaux indicateurs économiques d’une région: Le taux de croissance, le taux d’inflation, le taux de chômage et le solde commercial.

L’Europe est la seule région au monde qui n’a pas retrouvé le niveau de production post-crise de 2008 et cela se ressent sur sa croissance. En effet, son PIB a chuté de plus de 5% entre 2008 et 2009, et il peine à remonter depuis. Une hausse de 0,1% de la croissance au premier trimestre 2013 est tout de même à notifié, qui se doit sûrement a une hausse des exportations, qui avaient chutés drastiquement suite à la crise, conjointement à la hausse des investissements, qui se trouvaient à son niveau le plus bas enregistré ces dernières années. On note que la dernière composante du PIB, la demande intérieure, a su rester plus ou moins linéaire au fil des années et oscille autour d’une baisse de 5%.

Le taux d'inflation correspond à l’évolution du prix des biens et services sur une période donnée. C’est à la Banque Centrale Europenne à qui revient la charge de contrôler cette évolution en fixant le Taux directeur (taux auquel elle prête au banques). Ce taux directeur se retrouve au plus bas depuis des années, sûrement pour faire baisser le taux d’inflation qui a atteint les 3% en 2011, il baisse alors jusqu’à 1,3% fin 2012.

Le taux de chômage est de 12% en mai 2013, est inégalement répartit sur l’Europe, avec des pays comme l’Allemagne qui a un taux de chômage assez faible (≈5%) et la Grèce et l’Espagne avec un taux supérieur à 25%. Elle compte 7,8 million de chômeurs de plus depuis la crise de 2008. Enfin le solde commercial de l’Europe, qui se calcule par la différence des exportations et des importations, qui s’élève à environ 125 milliards d’euros, est lui aussi soutenu par l’Allemagne qui accuse un excédent de presque 200 milliards alors que la France, l’Italie et l’Espagne se retrouvent en déficit commercial de plus de 50 milliards.

Pour conclure ce bilan conjoncturel, voici le graphique du carré magique de Kaldor. On peut voir que la région arrive plus ou moins à maitriser son inflation et son solde budgétaire, mais ce n’est pas le cas pour le dynamisme de son activité économique et son emploi.

II. La politique budgétaire de l’Europe en 2013

Comme nous l’avons vu précédemment, l’activité économique de l’Europe a beaucoup de mal a reprendre depuis la crise. Elle a dû faire face à une baisse de son dynamisme économique mais aussi à une forte hausse de son endettement. Son déficit budgétaire est passé de moins de 2% en 2008 à près de 6% en 2009, aujourd’hui il est à plus de 3,5% du PIB alors que le Pacte de Stabilité et de Croissance, signé par tout les états signataires de la zone euro en 1997 fixe ce déficit à 3%. L’Europe laisse donc a ses Etats membres deux ans pour atteindre cet objectif fixé par le PSC, quitte à sacrifier la croissance.

Afin d’atteindre cet objectif, l’Europe met en place une politique de rigueur, c’est a dire qu’elle cherche à réduire le déficit publique en augmentant ses recettes (impots & taxes) et en réduisant ses dépenses (infrastructures, baisse des aides ect..). Cependant cette politique engendre aussi un manque a gagner fiscal important en sacrifiant la croissance. De plus, les pays comme l’Italie ou la Grèce sont endettés à plus de 120% de leur PIB et sont soumises à des taux d’intérêts excessifs qui ne font qu’augmenter au fur et à mesure des années. Plus elle emprunte, plus les taux d’intérêts sont élevé, plus elle peine à rembourser et donc plus elle emprunte. C’est un cercle vicieux et il faudrait effectuer un excédent budgétaire assez important pour rembourser les taux d’intérêts et une partie de la dette, ce qui ne semble pas facile.

Toute fois, malgré une augmentation de la dette publique passant de 80 à plus de 100% du PIB et de la dette privée passant de 110 à presque 130% entre 2004 et 2012, le déficit budgétaire de l’Europe n’a fait que diminuer ces 4 dernières années, preuve que la politique de rigueur a bien joué son rôle et que les objectifs pourront être atteint. Cela n’en est pas pour autant si sûr pour l’endettement des Etats qui ne semble pouvoir se résoudre que par l’annulation d’une partie de ceux qui sont en plus mauvaise posture.

III. La politique monétaire de l’Europe en 2013

La valeur de l’Euro est contrôlé par la Banque Centrale Européenne. Elle a pour objectif de veiller a la stabilité du pouvoir d’achat de cette monnaie, et donc a garder un taux d’inflation inférieur à 2%, mais aussi de stimuler l’activité économique. Pour cela elle a la liberté de fixer le taux d’intérêt directeur à la valeur qu’elle souhaite afin de garantir ces deux objectifs. Ce taux d’intérêt est le taux auquel la BCE prête aux banques commerciales qui elles même octroient des crédits aux différents agents financiers: plus ce taux sera élevé, plus le taux appliqué aux agents sera élevé et moins ces derniers seront enclins à contracter des crédits ce qui fera baisser la monnaie en circulation et donc augmenter sa valeur, c’est ainsi que l’on régule l’inflation.

L’Europe a connu une longue période d’inflation

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