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DC1: moniteur éducateur

Étude de cas : DC1: moniteur éducateur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2016  •  Étude de cas  •  5 064 Mots (21 Pages)  •  23 812 Vues

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I.Introduction:

        En deuxième année en formation de monitrice éducatrice, j'ai effectué mon second stage au sein d'un Lieu de vie qui accueille des adolescents âgés de 13 à 17 ans. Ayant effectué mon premier stage dans une MECS (Maison d'enfants à caractère social), j'ai choisi pour mon second stage de perfectionner mes connaissances dans le champ de la Protection de l'Enfance tout en participant à l'accompagnement “éducatif” d'adolescent dont la  problématique diffère des problématiques que j'ai pu aborder auparavant.

        J'ai pu observer à travers ce stage, que le moniteur-éducateur en collaboration avec l'éducateur spécialisé réalise des notes de réflexion en amont de l'écriture du projet personnalisé. En effet, cela permet de pouvoir prendre du recul sur la situation et donc de proposer un accompagnement social et éducatif adapté aux différentes problématiques.

        La diversité des problématiques rencontrées m'a emmené à travailler plus particulièrement sur la situation d'une jeune adolescente[1]. Sa mise en danger perpétuelle, et la  perte de confiance en elle m'a permis de pouvoir établir la problématique suivante :“ Comment en tant que monitrice-éducatrice peut-on accompagner une jeune adolescente dont le mal-être se traduit par des fugues à répétition associées à des comportements ordaliques ?”.

        Tout au long de mon stage, j'ai pu identifier les difficultés que l'équipe (rencontrait) pouvait avoir à mettre en place et maintenir le projet individuel d'accompagnement de la jeune.

        Je vais donc dans un premier temps vous présenter la structure afin d'exposer le cadre de vie des jeunes accueillis et pour pouvoir ainsi situer le contexte d'intervention du moniteur-éducateur. Dans un second temps, j’exposerai la situation de la jeune  en évoquant mon questionnement. Pour finir, j'apporterais des éclairages théoriques afin de présenter les différentes pistes d'actions que l'on peut mettre en place ainsi que leurs limites.

II.Présentation de la structure :

        Le Lieu de Vie ou LDVA (Lieu De Vie Et D'accueil) est une structure sociale ou médico-sociale assurant un accueil et un accompagnement personnalisé, d'adolescents, en situation familiale, sociale ou psychologique problématique.

Les lieux de vie occupent une place à la limite des établissements médico sociaux et des  familles d'accueils.

Ils sont une alternative pour des personnes pour lesquels un accompagnement personne est fortement personnalisé et préconisé. Les lieux de vie sont particulièrement sollicités pour des adolescents en rupture, qui ne peuvent s’inscrire dans une démarche d’évolution au sein d’une structure traditionnelle. La société, les droits et les autorités des tutelles ont progressivement reconnu ces lieux alternatifs, leurs existence particulière, parfois atypique et leur liberté d'agir, dans un projet propre à chacun.

Ces adolescents et jeunes adultes sont placés dans le cadre de la protection de l'enfance soit par décision judiciaire (décision du juge) soit par décision administrative (contrat entre l'Aide Sociale à l'Enfance, les responsables légaux du jeune et de l'établissement d'accueils).

Dans un lieu de vie le moniteur éducateur assure une relation éducative au sein d'espace collectif et favorise l'accès aux ressources de l'environnement (sportive, culturelle, citoyenne...). Il peut ainsi mettre en place et encadrer des médiations éducatives et des activités de soutien scolaire, d'insertion professionnelle ou de loisirs. Il veille àla qualité de l'animation des structures dans lesquelles les personnes vivent. Les actes de la vie quotidienne sont un support essentiel à son intervention. Il contribue dans le cadre d'équipes pluri-professionnelles, à la mise en œuvre au quotidien de projet personnalisé ou adapté auprès de personnes accompagnées. Grâce à sa connaissance des situations individuelles, il contribue à l'élaboration des projets personnalisés et participe au dispositif institutionnel.

Pour la plupart des jeunes accueillis, le problème majeur est celui de l'errance (venir de nulle part, pour aller n'importe où, pourvu que se soit ailleurs), et cela quelques soit l’âge.

Les plus grands concrétisent cette errance au travers de fugues, des tentatives de suicide ou des conduites à risque.

Les plus jeunes la vivent dans des angoisses nocturnes, les peurs irraisonnées, l'impossibilité d'entrer en confiance, de créer un lien. Ils vivent cette errance dans leurs instabilités leurs impossibilités à fixer leurs attentions.

En rupture sociale et familiale les jeunes accueillis sur le Lieu de vie ont pour la plupart usé de toutes les structures sociales et médico-sociale.

III. Situation de Madison :

        Sur le lieu de vie avec l'éducateur en poste et moi-même en pleine après-midi Madison sollicite ce dernier pour obtenir son téléphone portable. La réglementation stipulant qu'il est autorisé sur un créneau horaire allant de 17h00 à 19h30. L'éducateur refuse en lui demandant de venir le récupérer comme tous les jours à l'heure autorisée. Madison s'énerve et commence par l'insulter. Il lui demande de se calmer en insistant sur le fait que sa réaction n’aboutira à aucune réponse favorable. Elle le pousse violement, menace de se jeter sous une voiture et part en courant en direction de la route.

Insultes, agressions physique, menacent de nous tuer ou de se tuer viennent dans chacune des altercations que l'équipe éducative peut avoir avec elle. Dans cette situation nous, nous devons de l'a suivre pour sa sécurité, en l'occurrence si c'est la personne avec qui il y'a eu altercation l'a suit, elle se met dans un état de crise extrême qui nous obliges à prévenir les pompiers et la police. 

Je propose à l'éducateur en poste de l'a suivre pour faire tiers dans la relation conflictuelle, dans le but d'éviter d'en arriver à des mesures tel que l'intervention de la police et des pompiers qui sont vécus de façon très violente pour elle.

Il accepte. Cette dernière étant partie en courant sous la pluie, je me sers donc de la voiture de fonction pour aller à sa rencontre, une fois à sa hauteur je m'arrête et je descends de la voiture. Je mets à cet instant une distance entre elle et moi dans le but de me protéger de toute agression de sa part et de ne pas l'à mettre à mal d'avantage, qu'elle ne se sente ni “oppressée” ni “persécutée”. Je n'ai pas le temps de lui parler, elle se met tout de suite à hurler qu'elle ne montera pas dans la voiture, je lui réponds que je ne suis pas là pour l'à faire monter, comprenant alors que pour l'instant la discutions n'était pas possible, mais que pour sa sécurité je ne peux pas l'a laisser seule marcher au bord de la route, elle acquiesce et me signifie qu'elle ne veut pas parler et qu'elle veut être le plus seule possible. Je lui propose donc de l'a suivre en voiture et l'invite à prendre un petit chemin (moins dangereux pour marcher) et je fini par lui tendre mon manteaux pour qu'elle se couvre, il pleut toujours elle est complètement trempée et en robe.

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